[Critique] Passé virtuel : les trois esthétiques du simulacre

Caractéristiques

  • Titre : Passé virtuel
  • Titre original : The Thirteenth Floor
  • Réalisateur(s) : Josef Rusnak
  • Avec : Craig Bierko, Armin Mueller-Stahl, Gretchen Mol, Vincent D'Onofrio, Dennis Haysbert
  • Distributeur : Columbia Pictures (États-Unis) ; Columbia TriStar Films (France), Jugendfilm-Verleih (Allemagne)
  • Genre : Science-fiction
  • Pays : Allemagne
  • Durée : 1h37
  • Date de sortie : 18 Aout 1999
  • Note du critique : 6.5/10

Film allemand produit par Roland Emmerich et sorti la même année que Matrix et eXistenZ (1999), Passé virtuel (The Thirteenth Floor) est l’adaptation du roman Simulacron 3 de Daniel F. Galouye (1964). L’écrivain Américain abordait dans ce roman le thème des univers virtuels, en parallèle des œuvres de son contemporain de Philip K. Dick. Je ne vais pas parler ici du roman Simulacron 3 mais de son adaptation a l’écran sous la direction de Josef Rusnak, la seconde après Le Monde sur le fil (Welt am Draht) réalisé par Rainer Werner Fassbinder en 1973 pour la télévision.

Film de science-fiction, Passé virtuel est aussi une immersion dans un passé reconstitué.
Film de science-fiction, Passé virtuel est aussi une immersion dans un passé reconstitué.

Comme nous le verrons, Philip K. Dick et ses adaptations cinématographiques semblent imprégner Passé virtuel. Malgré ses défauts points par des critiques assez négatives lors de sa sortie et un très modeste succès, ce film d’enquête et d’action de science-fiction a tout-à-fait sa place sur l’étagère des films intéressants qui mettent en scène des mondes virtuels. Cette critique n’est qu’un avant-goût de la réflexion qui peut-être menée sur ce sujet et notamment des liens entre les œuvres citées. Le tout forme un réseau, encore plus fascinant que les films eux-mêmes…

Couverture du roman Simulacron 3 de Francis F Galouye (Folio SF).

Passé virtuel, film de science-fiction et d’enquête

Passé virtuel raconte l’enquête menée par Douglas Hall (Craig Bierko), un informaticien accusé à tort du meurtre d’Hannon Fuller (Armin Mueller-Stahl), concepteur d’une parfaite simulation de ville californienne de 1937. Hannon Fuller se connecte régulièrement à ce simulacre l’époque de sa jeunesse qu’il veut revivre, à l’image de Virgil Ackerman dans le roman En attendant l’année dernière de Philip K. Dick (1966). Le vieil homme y assouvit ainsi ses fantasmes d’éternelle jeunesse.

C’est au cours d’une de ses immersions qu’il fait une découverte effrayante, qui le conduit à laisser un message à destination de Douglas Hall, son ingénieur en informatique et homme de confiance. Ce dernier reçoit un coup de téléphone d’Hannon Fuller depuis un bar où ce dernier s’est rendu après sa dernière déconnexion. Le vieil homme est assassiné au couteau par un inconnu après ce coup de téléphone… La police soupçonne Douglas du meurtre du scientifique. L’informaticien va tenter de résoudre l’énigme en pénétrant dans la simulation. Surgit à ce moment Jane Fuller (Gretchen Mol), qui se présente comme la fille du savant assassiné, et qui veut prendre la tête de la société pour mieux la liquider.

Le créateur de la simulation Hannon Fuller (Armin Mueller-Stahl) dans Passé virtuel.
Le créateur de la simulation Hannon Fuller (Armin Mueller-Stahl) dans Passé virtuel.

L’héritage de La Mort aux trousses : le récit d’action inspiré du film noir

Comme on peut le constater à la lecture du résumé, le film Passé virtuel reprend le schéma du film noir, dans lequel l’enquête sur un meurtre est effectuée par quelqu’un qui n’est pas extérieur à ce crime, puisqu’il est soupçonné de l’avoir perpétré. Un extrait du célèbre film noir Gilda (Charles Vidor, 1946) est d’ailleurs visible sur un écran de télévision après le meurtre d’Hannon Fuller. Pour reprendre les termes de l’étude de Tzedan Todorov, il faut rappeler que le genre policier est divisé en trois sous-genres, aux organisations mythologique (le récit du crime) et gnoséologique (l’enquête sur le crime) spécifiques : énigme, suspense et noir.

L'informaticien dans les années 30, nouvel avatar du détective privé Philip Marlowe ?
L’informaticien dans les années 30, nouvel avatar du détective privé Philip Marlowe ?

Dans Passé virtuel comme dans La mort aux trousses (Alfred Hitchcock, 1959), par exemple, l’organisation gnoséologique est perturbée, brouillée : bien que le récit ressemble à l’un de ces mystères policiers à la Agatha Christie (who done it ?, qui l’a fait ?), l’enquête est rendue plus tendue par le soupçon qui pèse sur le protagoniste, qui doit prouver son innocence en révélant le véritable assassin. On retrouvera plus tard ce schéma typique du film noir dans les films de science-fiction « néo-noir » Impostor (Gary Fleder, 2002) et Minority Report (Steven Spielberg, 2002), adaptations de nouvelles de Philip K. Dick publiées respectivement en 1953 et 1956.

L'information incarné par Craig Bierko mène l'enquête dans le présent...
L’information incarné par Craig Bierko mène l’enquête dans le présent…
... et dans le passé simulé par ordinateur.
… et dans le passé simulé par ordinateur.

Comme ces films (déjà en pré-production au cours de sa réalisation), le film Passé virtuel épouse en majeure partie le regard de son protagoniste, enquêteur et accusé. Josef Rusnak doit, comme Gary Fleder et Steven Spielberg, habilement entremêler les phases d’enquête et d’action (poursuites et affrontements) suivant le modèle bien connu de La mort aux trousses, au risque d’accoucher d’un film difforme et inégal dans lequel l’enquête nuit au rythme du film d’action et vice-versa. Mais s’il n’est pas exempt de défauts, notamment une interprétation manquant de charisme, des personnages stéréotypés et une réalisation trop plan-plan, il faut reconnaître que Passé virtuel s’en sort plutôt bien. Il a ses défauts, mais aussi quelques mérites que je tenais à souligner.

Vincent d'Onofrio est l'antagoniste du film Passé virtuel, dans le présent comme en 1937.
Vincent d’Onofrio est l’antagoniste du film Passé virtuel, dans le présent comme en 1937.

Surtout, il se distingue des autres films d’univers virtuels par le soin apporté à la création du monde de 1937, dont l’atmosphère est palpable au point qu’il est possible de comprendre la séduction d’une telle simulation sur Hannon Fuller. La direction artistique contribue ici pleinement au récit du film et à son efficacité dramaturgique. Car si ce simulacre avait été raté, il n’aurait pas été possible de croire au miracle technologique qu’il constitue, et impossible de comprendre les choix de son créateur. Par ailleurs, le choix d’un monde virtuel passé est audacieux : il rend Passé virtuel mémorable, malgré ses défauts.

Dans la suite de cet article, nous allons questionner certains choix de Josef Rusnak et des auteurs du film. Attention spoilers ! Et pour cause, ils sont indispensables à l’analyse du film.

Josef Rusnak a particulièrement travaillé l'atmosphère de son film.
Josef Rusnak a particulièrement travaillé l’atmosphère de son film.

Trois mondes virtuels, trois esthétiques

À la différence du roman Simulacron 3 dans lequel les trois mondes virtuels du récit sont trois présents alternatifs futuristes, les scénaristes du film Passé virtuel (Ravel Centeno-Rodriguez et Josef Rusnak) ont choisi de distinguer les trois mondes temporellement, donc visuellement. Ce procédé permet de clarifier le récit en distinguant clairement les différents mondes, et en proposant des représentations, mises en abimes, de différents temps. Je vais concentrer ma critique du film sur les conséquences d’une telle dissociation de ces mondes, en mettant notamment l’accent sur le rôle de la direction artistique de Frank Bollinger et Barry Chusid, des décors de Kirk M. Petruccelli et de la photographie de Wedigo von Schultzendorff.

Passé virtuel : un télescopage de mondes et d'esthétiques.
Passé virtuel : un télescopage de mondes et d’esthétiques. Assemblage par Le Dernier blog.

Un présent 80’s à la Blade Runner

Premier monde : le supposé présent « contemporain ». Il possède une esthétique proche de celle des années quatre-vingt, telle qu’on peut la voir dans un film tel que Tron (Steven Lisberger, 1982), ou dans les films réalisés à cette époque par James Cameron (couleurs saturées et obscurité, lasers colorés), Ridley Scott (clair-obscur marqué, usage intensif de la fumée…) ou Michael Mann (auquel le film emprunte ses nuits de Los Angeles et certaines de ses compositions minimalistes). Même la technologie aux formes « carrées » et les brushing sont 80’s.

Craig Bierko dans Passé virtuel évoque le héros de Michael Mann dans Le Sixième sens (1986), incarné par William Petersen.
Jusque dans sa tenue et sa coupe de cheveux, Craig Bierko dans Passé virtuel évoque le héros de Michael Mann dans Le Sixième Sens (Manhunter, 1986), incarné par William Petersen.

L’esthétique « néo-noir » de Passé virtuel marque l’influence, pour ne pas dire le poids écrasant, du film Blade Runner sorti en 1982. L’influence du film de Ridley Scott est évidente, rendue explicite par le décor de l’appartement du héros, qui n’est autre que la fameuse Ennis House d’inspiration Maya dessinée par Franck Lloyd Wright, qui servait d’appartement à Rick Deckard dans Blade Runner. Le problème, c’est que le film de Josef Rusnak n’a pas le même impact sur l’imaginaire du spectateur…

Un monde présent furieusement 80's.
Un monde présent furieusement 80’s.

Un passé sépia

Deuxième monde : une grande ville américaine de 1937. Ce choix a permis aux auteurs de Passé virtuel d’invoquer de nouveau l’univers des films noirs auxquels Blade Runner rendait un hommage futuriste. De plus, cela permet au film de jouer avec les codes cinématographiques, en créant un phénomène de mise en abyme. Ainsi, lorsqu’on lui demande si ce monde virtuel de 1937 est réaliste, le héros répond qu’à l’exception des couleurs (le sépia qui teinte ce monde), tout paraît aussi réel que celui qu’il croit être le monde réel. Il n’est guère étonnant que la simulation se base sur Los Angeles et sa région, espace de l’industrie du cinéma, mais aussi des futurs parcs Disneyland et Universal. Des références au cinéma des années 30 ponctuent le film Passé virtuel pour renforcer cette mise en abyme, d’un extrait de Vous ne l’emporterez pas avec vous (Frank Capra, 1938) vu sur un écran de contrôle, à un dialogue évoquant l’acteur Clarke Gable :

Jerry : Vous cherchez quelque chose de particulier ? Vous êtes quoi au juste ?! Hein ?!

Douglas : Je m’appelle Ferguson. Je suis employé de banque.

Jerry : Et moi je suis Clark Gable.

On aperçoit au loin les colinnes d'Hollywood, avec les célèbres lettres géantes.
On aperçoit au loin les collines d’Hollywood, avec les célèbres lettres géantes.
Le monde de 1937 de Passé virtuel semble s'étendre sans fin...
Le monde de 1937 de Passé virtuel semble s’étendre sans fin…

Il y a ainsi dans ce film un discours sur la représentation cinématographique elle-même, plus pertinent à nos yeux que sa référence aux jeux vidéos au cours de la séquence confrontant le protagoniste aux limites du simulacre, qui se trouve privé de textures et de personnages au-delà d’une certaine limite. Comme sur un écran des années 80, les arêtes des volumes de la simulation sont des lignes vertes sur un fond noir, semblables aux visualisations des images de synthèse en« fil de fer » vues notamment dans Star Wars ou Aliens (voir, à ce sujet, l’excellente chaine CGM de Gorkab, sur l’histoire des images de synthèse au cinéma).

Ici, la programmation de la simulation du monde virtuel de 1937 se révèle...
Ici, la programmation de la simulation du monde virtuel de 1937 se révèle…

Mais le récit de Passé virtuel ne va pas plus loin dans la réflexion, trop limité par ses exigences d’action, à la différence de Pleasantville et de Dark City (tous deux sortis en 1998) qui ont fait du passé et sa représentation leurs sujets. C’est surtout à Dark City que Passé virtuel renvoie, par son enquête et sa reprise des codes du film noir. Il ne possède pas la puissance poétique du film d’Alex Proyas (qui fera l’objet d’un article sur le site), ni la critique de Pleasantville qui, comme nous l’avons montré dans notre analyse, utilise les codes du rêve américain pour mieux révéler ses tentations totalitaires.

Un futur Art Déco

Troisième monde : le réel futuriste qui est révélé à la fin du film, doré et étincelant, tout en métal chromé, semblable aux rêves utopiques Art Déco du début du XXe siècle. Comme une vision d’un homme des années trente, ce monde « réel » est aussi daté que les deux précédents. Son aspect visuel« déjà-vu » (mot clef du film), est-il le signe de l’illusion de sa prétention à être le seul réel ? C’est sur un plan digne des illustrations des pulps de science-fiction des années 30 que le film Passé virtuel s’achève, en laissant le spectateur avec ses interrogations, mi-fasciné mi-indifférent tant il ignore s’il se trouve face à une mise en abyme pour connaisseurs, ou face à un cliché trahissant un manque cruel d’imagination futuriste.

Certes, le monde futuriste de Passé virtuel ne possède pas une esthétique strictement Art Déco, mais l'influence des années 30 et 40 est sensible jusque dans les costumes et les coiffures des personnages.
Certes, le monde futuriste de Passé virtuel ne possède pas une esthétique strictement Art Déco, mais l’influence des années 30 et 40 est sensible jusque dans les costumes et les coiffures des personnages.

J’ai tendance à penser que les auteurs du film ont utilisé volontairement un imaginaire daté et conventionnel, afin de suggérer que ce monde ultime est lui aussi un simulacre, ce que renforce la palette graphique comprenant toutes les teintes du coucher de soleil. Problème, cette interprétation suppose que le spectateur a une bonne connaissance des codes visuels que nous avons brièvement décrits. Autrement, il passe à côté de la relative subtilité du film.

Peut-on être plus 50's que Gretchen Mol à la fin de Passé virtuel ?
Peut-on être plus 50’s que Gretchen Mol à la fin de Passé virtuel ? Elle semble un simulacre d’actrice de cette époque.

Passé virtuel, film sous l’influence de Philip K. Dick

Superposons les trois mondes de Passé virtuel et leurs univers visuels : c’est le schéma esthétique de Blade Runner que nous obtenons, c’est-à-dire un film d’enquête futuriste des années quatre-vingt inspiré des films noirs. Passé virtuel est ainsi une analyse (au sens médical du terme) de Blade Runner, une décomposition des éléments qui entrent en jeu dans le film de Ridley Scott. Mais j’ai aussi l’impression que Passé virtuel a permis à ses auteurs de laisser libre cours à une autre envie : celle d’invoquer Ubik, chef-d’œuvre de Philip K. Dick (publié en 1969) dans lequel les héros sont plongés dans un simulacre du monde où le temps régresse jusqu’en 1939. Toutefois, peut-être que les auteurs du films avaient surtout voulu rendre hommage au cinéma qu’ils aiment, notamment à tous ces films noirs cités plus haut, mais aussi à Chinatown (Roman Polanski, 1975), lui aussi situé à Los Angeles dans les années 30, que les séquences diurnes de Passé virtuel évoquent. En effet, le film de Polanski constitue l’une des références majeures de tout film d’enquête de type film noir. De plus, il fut l’initiateur avec American Graffiti de toute une vague de films rétro dans les années 80, des films qui, d’Indiana Jones à Dick Tracy en passant par Qui veut la peau de Roger Rabbit ? et Retour vers le futur, sont souvent retournés aux années 30 à 50 avec un regard empreint d’une certaine nostalgie. Je vous renvoie à ce titre à l’analyse du philosophe Fredric Jameson (par ailleurs fana de Philip K. Dick) dans son ouvrage sur le postmodernisme.

Une simulation du passé troublante de réalisme, grâce au soin apporté à la reconstitution dans Passé virtuel.
Une simulation du passé “réaliste”, grâce au soin apporté à la reconstitution.
Comme dans Ubik, le personnage immergé dans la simulation se trouve confronté à la répétition du passé (ici, l'incendie du Hinderburg, le 6 mai 1937).
Comme dans Ubik, le personnage immergé dans la simulation se trouve confronté à la répétition du passé (ici, l’incendie du Hinderburg, le 6 mai 1937).

Mais le choix opéré par les auteurs de situer l’un des mondes virtuels à la fin des années trente ne peut que faire songer à Dick, qui déjà mettait en scène les procédés cinématographiques afin de décrire ses glissements de réalité. Passé virtuel ne possède ni sa virtuosité, ni son intensité cauchemardesque, car son monde n’est guère menacé de tomber en poussière, mais l’idée d’un simulacre du passé est intimement liée à l’œuvre de Philip K. Dick, dès sa nouvelle « Reconstitution historique » publiée en août 1954, puis Le Temps désarticulé (1959) à propos duquel vous pouvez lire notre analyse, avant En attendant l’année dernière et Ubik. Après Dark City et Pleasantville, le film Passé virtuel participe ainsi à constituer cet ensemble de films que nous pouvons qualifier de « dickiens » tant ils reprennent certaines des thématiques et des images typiques de Dick (assez différentes, bien que proches, de celles de la série Le Prisonnier de George Markstein et Patrick McGoohan, diffusée en 1967-1968).

Une représentation du passé empreinte de nostalgie, à l'instar de celle des récits de Philip K. Dick.
Une représentation du passé empreinte de nostalgie, à l’instar de celle des récits de Philip K. Dick.

Adaptation audacieuse et un peu maladroite de Simulacron 3 de Daniel F. Galouye, aux ambitions limitées par son récit de série B trop mou, Passé virtuel se présente ainsi curieusement comme un héritier illégitime (mais très fréquentable) de Philip K. Dick. Est-ce illégitime d’invoquer un écrivain à propos d’une adaptation d’un autre écrivain ? Je ne le crois pas, car celui qui adapte un œuvre apporte avec lui ses références, sa culture, ses envies, qui débordent largement le livre d’origine et son auteur. Imaginer, c’est déformer des images, comme ne cessa de le rappeler Gaston Bachelard.

Ce texte réécrit et développe d’un article paru initialement le 9 novembre 2011 sur le blog de l’auteur, puis sur le site Ouvre les Yeux en 2014. En complément, je vous conseille vivement cet article du Dernier des blogs qui revient sur le roman de Francis F. Galouye et son contexte, mais aussi évoque le téléfilm de Fassbinder. Son auteur a moins d’indulgence que moi envers les défauts de Passé virtuel.

Cet article sur le film Passé virtuel fait partie du dossier consacré aux rapports entre l’écrivain Philip K. Dick et le cinéma (à travers les adaptations officielles et les films qui s’inspirent de ses romans ou nouvelles).

Article écrit par

Jérémy Zucchi est auteur et réalisateur. Il publie des articles et essais (voir sur son site web), sur le cinéma et les arts visuels. Il s'intéresse aux représentations, ainsi qu'à la science-fiction, en particulier aux œuvres de Philip K. Dick et à leur influence au cinéma. Il a participé à des tables rondes à Rennes et Caen, à une journée d’étude sur le son à l’ENS Louis Lumière (Paris), à un séminaire Addiction et créativité à l’hôpital Tarnier (Paris) et fait des conférences (théâtre de Vénissieux). Il a contribué à Psychiatrie et Neurosciences (revue) et à Décentrement et images de la culture (dir. Sylvie Camet, L’Harmattan). Contact : jeremy.zucchi [@] culturellementvotre.fr

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