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[Preview] Until Dawn Rush of Blood : une future décharge d’adrénaline

image logo until dawn rush of blood

Cramponnez-vous à votre casque !

On a pu s’essayer à une grande partie des jeux Playstation VR prévus pour les premières heures de ce casque qui, nous en sommes certains chez Culturellement Vôtre, révolutionnera le jeu vidéo (beaucoup plus que le cinéma, mais c’est un autre débat). Premier jeu de cette série consacrée à la réalité virtuelle, cet Until Dawn : Rush of Blood est attendu au tournant. En effet, le genre de l’horreur semble devoir se sublimer grâce à cette nouvelle façon de jouer, et on peut dores et déjà confirmer que cela se confirme…

image ennemy until down rush of blood

Until Dawn : Rush of Blood est l’exemple typique de la bonne idée qui va sublimer le Playstation VR. Tout d’abord, on prend en mains un revenant : le Move, qui va ici trouver une seconde jeunesse inespérée après avoir été plus ou moins enterré à côté de la Wiimote et de Kinect (R.I.P.). On calibre les engins avec une facilité déconcertante et la magie opère : nos mouvements de mains sont retranscris devant nos yeux ébahis. La technologie est décidément au point. D’ailleurs, on en profite ici pour bien appuyer sur cet aspect : Sony a fignolé son casque avec un soin maniaque et, clairement, la version finale que nous avons eu sur le crâne est beaucoup plus légère que les modèles que nous avions approché auparavant. Parenthèse refermée, pour le moment. Donc, nos yeux ébahis certes, mais tout de même sur le qui-vive, car Until Dawn : Rush of Blood a le don de nous happer dès son écran-titre.

image nurse until dawn rush of blood

Le retour de la pétoche dans le jeu vidéo

Comme son nom l’indique, Until Dawn : Rush of Blood place son contexte au sein du très bon slasher vidéoludique sorti en 2015, d’ailleurs on retrouve aussi le studio Supermassive Games. Mais qu’en est-il de l’univers ? Voilà une question que l’on se pose irrémédiablement, tant le principe du rail-shooter paraît éloigné de l’aventure à la troisième personne que proposait le jeu original. Eh bien la réponse est étonnante, car si l’on n’a pas vu de traces d’un scénario à proprement parlé, l’ambiance qui se dégage des décors, des ennemis, nous fait remonter ç la surface quelques souvenirs d’Until Dawn. Visiblement, Rush of Blood n’existe pas pour creuser le récit (encore que, il faudra vérifier cette impression avec la version finale), mais pour surfer sur les nombreuses possibilités qu’offre cet univers. On a l’impression de vivre un mixe entre Massacre à la Tronçonneuse et Vendredi 13 : notre expérience nous a mené dans une sorte de boucherie, dans laquelle des cochons plus ou moins gigantesques, et tous découpés bien salement, semblent nous narguer de leurs petits yeux morts. Sur le chemin tout tracé, des scies circulaires viendront vous titiller la peau, tandis que le tueur masqué d’Until Dawn vient nous tourmenter de bien des façons surprenantes, glauques… et inattendues. Rush of Blood fout la frousse, puise dans notre adrénaline, et c’est fichtrement réussi.

image hands on until dawn rush of blood

Côté gameplay, Until Dawn : Rush of Blood a surtout à cœur de proposer un sans faute dans les sensations. L’objectif est atteint avec un certain panache. Comme tout bon rail-shooter, l’objectif reste le scoring. Pour le développer, il faut rester aux aguets tout au long de cette balade éminemment macabre car des cibles sont disséminées ici ou là. On peut évidemment les pulvériser avec du plomb, et c’est là que nous devons aborder le feeling incroyable qu’apporte le très précis Move. Couplé avec le Playstation VR, on atteint des sommets : la visée répond au doigt et à l’œil. Une arme dans chaque main, on envoie les munitions et on recharge, soit d’un petit mouvement sec du poignet, soit à l’aide d’une touche. La qualité de nos tirs est grandement conséquente du type d’arme utilisé, et celui-ci peut évoluer tout au long du niveau : on trouve de-ci de-là des caisses à défoncer à grands coups de bastos pour passer d’un simple flingue à quelque chose de plus… dissuasif. Et attention à ne pas négliger ces évolutions, car les ennemis qu’Until Dawn : Rush of Blood déploie peuvent s’avérer retors et la mort guette celles et ceux qui n’aborderont pas les joutes avec un peu de stratégie. Nul besoin d’envoyer à fond la sauce sur un des épouvantables malfaiteurs s’il est accompagné par d’autres sbires, et sachez que c’est souvent le cas. Préférez donc une approche réfléchie, en évitant par exemple d’avoir à recharger les deux armes en même temps et de vous retrouver ainsi totalement à la merci des odieux belligérants.

image preview until dawn rush of blood

Un futur fer de lance pour le Playstation VR

On le voit, Until Dawn : Rush of Blood a parfaitement pensé sa recette. Le concept du rail shooter est certes vieux comme le monde, mais il se trouve sublimé par le Playstation VR, les sensations qu’il provoque. Elles sont là, et bien là. Chaque descente du parcours est vécue comme si l’on était dans une réelle attraction. Autre exemple, impossible de ne pas ressentir le besoin quasi vital de reculer, bouger, afin d’éviter les scies circulaires qui nous menacent régulièrement. Un réflexe salutaire au sein du jeu, puisque ces mouvements de tête sont retranscris à l’écran, et permettent de se tirer de ces phases sans la moindre égratignure. Effet garanti. Dernière grosse impression laissée par cette découverte : le jeu ne provoque pas une seconde de nausée. Comme nous le verrons avec les autres previews qui arrivent dans les prochaines semaines, Sony a parfaitement compris que son intérêt est de proposer des expériences sans traveling avant, à la première personne, géré par le joueur : car c’est le meilleur moyen pour inviter le mal de ventre. En position stable, fixe ou quasiment, les différents maux parfois ressentis dans les FPS en VR sont réduits à néant. On aurait pu jouer pendant bien plus longtemps à Until Dawn : Rush of Blood en étant sûr de ne ressentir que des bonnes choses.

image ennemies until dawn rush of blood

Impossible de terminer cette preview sans aborder un sujet qui a l’air de fâcher : les graphismes des jeux en réalité virtuelle. Si Until Dawn : Rush of Blood n’est évidemment pas à la hauteur des fleurons technique que Sony, entre autres, a l’habitude de nous sortir, il serait tout de même d’une mauvaise foi assez étrange de ne pas souligner que le travail sur la direction artistique permet tout de même d’en prendre plein les mirettes. Même les textures ne nous ont pas paru simplistes comme redouté, c’est plutôt détaillé et l’ensemble ne démérite pas. Seule petite ombre au tableau, le wagonnet ne produisait pas ce bruit si connu des amateurs de montagnes russes, ce bois qui craque nous procurant aussi une dose de frissons. L’ambiance sonore, en dehors de ce détail, était tout de même très satisfaisante, et le relief qu’apporte le jeu au casque prend ici tout son sens : « oula, ça bouge à droite », « c’est quoi ce bruit super louche derrière moi, vite je dois me retourner », seront des phrases qui prendront d’assaut votre esprit. Ne reste plus qu’a en savoir plus sur le contenu final d’Until Dawn : Rush of Blood, plus précisément sa durée de vie, et l’on pourra parler d’une énorme réussite dans les moindres détails. Ça en prend clairement la direction…

Rappelons qu’Until Dawn : Rush of Blood est attendu pour 2016 en exclusivité sur Playtation 4. Le Playstation VR, quant à lui, débarquera le 13 octobre 2016.

Article écrit par

Mickaël Barbato est un journaliste culturel spécialisé dans le cinéma (cursus de scénariste au CLCF) et plus particulièrement le cinéma de genre, jeux vidéos, littérature. Il rejoint Culturellement Vôtre en décembre 2015 et quitte la rédaction en 2021. Il lance Jeux Vidéo Plus. Manque clairement de sommeil.

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