Fate en plein virage vers l’action
Que de chemin parcouru pour la série Fate depuis sa première itération en 2004 ! Depuis devenu l’un des exemples de licence ayant réussi son plan transmédia, elle ne cesse de nourrir sa fanbase à travers le monde. Alors que, jusqu’à maintenant, les jeux Fate étaient très axés Visual Novel (Fate/Stay Night, Fate/Hollow Ataraxia…), voilà que Marvelous Inc décide d’aborder un tout autre genre. Ainsi, Fate/EXTELLA : The Umbral Star donne dans le hack’n’slash à la japonaise, et nous allons voir que les premiers contacts avec le jeu nous ont démontré que le virage se justifie pleinement.
Écrivons le de suite, côté histoire il faudra attendre notre test en bonne et due forme. On a pu, tout de même, se rendre compte que Fate/EXTELLA : The Umbral Star est très écrit, ce qui n’est pas pour nous déplaire car, rappelons-le, le récit est signé Kinoko Nasu, le cerveau derrière la série. Des textes (en anglais intégral, le doublage audio japonais sera de la partie) qui se feront présents entre les batailles donc, et celles-ci restent bien évidemment ce que les joueurs vont le plus parcourir.
Fate/EXTELLA : The Umbral Star est un hack’n’slash à la japonaise et clairement relevé par une gestion de l’action très nerveuse. Il est évident que le genre fera penser à certains autres jeux de certains autres éditeurs, mais la grande différence se fait notamment dans le gameplay. Tout d’abord, vous incarnez un Maître, qui a en sa possession des Servants. Ces derniers sont au nombre de 16, répartis dans les 8 classes bien connues des amateurs de la licence : Lancer, Caster, Rider, Berserker, Saber, Archer, et une dernière entourée d’une aura mystérieuse.
Un concept classique mais original de par son gameplay
Jusqu’ici, Fate/EXTELLA : The Umbral Star est solidement ancré dans la tradition du hack’n’slash japonais, et c’est dans le gameplay pur que le jeu se trouve une originalité certaine. Notamment grâce à la mécanique Moon Crux, une transformation aux effets aussi prégnants sur l’efficacité du personnage que sur son apparence. Ainsi, de nouveaux pouvoirs dévastateurs sont disponibles, et vous en aurez bien besoin pour vous débarrasser des centaines d’ennemis affichés à l’écran.
Le niveau que l’on a pu découvrir était plutôt vaste, même s’il se situait plutôt en début de jeu. Fate/EXTELLA : The Umbral Star promet des moments assez épiques, comme le genre typique du hack’n’slash peut en créer chez ses meilleurs représentants. Notons aussi un petit côté RPG que l’on a hâte de pousser dans ses retranchements, le potentiel de l’univers se mariant parfaitement avec cette mécanique de level up.
D’un point de vue purement technique, nous avons pu toucher à la version Playstation 4 (Fate/EXTELLA : The Umbral Star est aussi prévu sur Playstation Vita), et les impressions sont bonnes à ce stade. Même avec des tonnes d’éléments affichés à l’écran le soft reste fluide, et la direction artistique de la série est respectée : ça regorge de couleurs, les modèles 3D sont bien classes. Au final, Fate/EXTELLA : The Umbral Star est l’une de nos attentes fébriles de début 2017 qui, par ailleurs, nous interpelle à tel point qu’il se peut qu’on vous prépare quelques chose en rapport avec la série Fate.
Fate/EXTELLA : The Umbral Star, un jeu développé par Marvelous Inc, édité en Europe par Marvelous europe Limited. Sortie prévue le 20 janvier 2017, sur Playstation 4 et Playstation Vita.