On en est sorti conquis !
Alors que nous vous préparons un article pour vous parler plus en détail de l’excellent Illucity, le premier parc d’aventures en réalité virtuelle, on doit vous toucher quelques mots à propos d’un test que nous venons d’effectuer. En effet, la disponibilité de Toyland : Crazy Monkey fait date pour nous. Et voici les quelques raisons.
On a donc pris la direction de l’impressionnant Illucity (1000 mètres carrés !) situé en pleine Cité des Sciences et de l’Industrie de La Villette, pour une session d’une grosse vingtaine de minutes. Toyland : Crazy Monkey était au centre de notre intérêt, et pour cause, le titre cherche à réussir là où d’autres ont échoué. Développé par le studio français Backlight, véritable spécialiste des expériences en réalité virtuelle (des entreprises comme Diesel, Renault, ou encore Oasis leur ont accordé toute confiance), le jeu se devait propose enfin une expérience coopératif à grande échelle. Comprendre par là que le soft ne se contente pas d’une feature multijoueurs, mais ne se pense qu’autour de cette volonté de rassembler. Ainsi, autant vous prévenir de suite : mieux vaut prévoir au moins trois personnes en tout, au risque de ne pas savourer cette activité comme il se doit.
Après vous être débarrassé de vos vestes, il va falloir revêtir un véritable arsenal. Il s’agit du véritable premier contact avec Toyland : Crazy Monkey, et il est déjà assez impressionnant. On enfile le dispositif VR, ce qui nous donne l’impression bien agréable d’être de véritables ghostbusters. La raison est simple : on porte avec nous de petits PC, indispensables pour se déplacer dans la grande salle que nous découvrons par la suite. Ne vous inquiétez surtout pas, le très attentif game master est là pour vous aider à enfiler ce léger dispositif, et il vous expliquera comment tenir, et utiliser au mieux, votre arme factice. Cette préparation effectuée, il est temps de découvrir ce que le soft a dans le bide.
Un très bon mélange de Toy Story et de Small Soldiers
Toyland : Crazy Monkey surprend d’emblée de par l’environnement réel que l’on découvre. La salle est imposante, un pilier s’impose en plein milieu, et six sièges trônent sur l’un des côtés. Mais pas trop le temps de s’en apercevoir, le casque HTC Vive se lance et l’on est propulsé tout droit vers un univers qui, à première vue, nous fait penser à un mélange de Toy Story et de Small Soldiers. Bien vite, la voix d’un commandant énergique nous intime l’ordre de nous installer dans un des sièges. Et là, on commence à comprendre à quel point l’expérience sera mémorable. On embarque dans un avion, lequel va rapidement être victime de secousses. Grâce aux mouvements du dispositif, vous allez les ressentir, physiquement, alors accrochez-vous ! Mais rien ne pourra vous épargner le crash, en plein territoire des jouets. Et ces derniers ne sont pas amicaux.
Toyland : Crazy Monkey s’organise autour de vagues de monstres, au sein d’environnements à la direction artistique aussi surprenante que convaincante. Dès le début, on doit se défaire de poupées à l’apparence horrifique, de préférence en visant la tête, qui ne manquera pas de se décrocher. Attention à bien rester en mouvement, et ne vous en faites pas pour le pilier au milieu de la pièce : les décors se chargent de vous le signaler. C’est bien simple : nous ne l’avons jamais touché, ni même un seul mur. Blacklight a parfaitement sécurisé l’expérience, c’est exemplaire. Pareillement, n’ayez crainte quant au motion sickness. Votre dévoué serviteur y est assez sensible, et l’on n’a pas ressenti le début d’un mal de ventre. Un conseil : restez concentrés sur ce qui se passe autour de vous. Car le titre n’est pas un simple trip sans profondeur, il peut compter sur quelques mécaniques assez surprenantes.
Toyland : Crazy Monkey vous demandera un vrai esprit coopératif. Par exemple, de temps en temps notre fusil sera oblitéré par une sorte de mini-troll. Pour s’en défaire, l’un de vos coéquipiers devra lui tirer dessus. N’hésitez surtout pas à communiquer, à indiquer d’où proviennent les différents ennemis. Aussi, de temps en temps, des cadeaux sont à récupérer, en tirant dessus. Ils modifient temporairement les munitions. Par exemple, l’arme peut devenir un véritable fusil à pompe. Les sensations sont assez incroyable, grâce au recul que provoquent les tirs, et cela ne fait qu’ajouter à ce jeu un véritable intérêt vidéoludique. Sachez, d’ailleurs, qu’il est tout à fait possible de perdre contre le dernier boss. Mais, même dans ce cas, vous aurez droit au tableau des statistiques, qui révélera notamment lequel d’entre vous s’est le plus planqué. Nous n’irons pas plus loin dans la description du contenu, mais sachez que l’aventure est bien mouvementée, et vous fera traverser des épreuves bien funs. Seul petit regret, on a tout de même observé un ou deux bugs, très vite gérés par un game master au taquet. Cela ne modifie en rien notre retour : on est conquis, et pas qu’un peu !
Pour toute informations pratiques, dont les réservations, visitez le site officiel d’Illucity.