Caractéristiques
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Test effectué sur :
- Playstation 4
- Ordinateur/PC
- Xbox One
- Développeur : MachineGames
- Editeur : Bethesda
- Date de sortie : 14 décembre 2017
- Acheter : Cliquez ici
- Note : 6/10 par 1 critique
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Existe aussi sur :
Touchdown pour le premier DLC de Wolfenstein 2 : The New Colossus ?
Parmi les bonnes surprises de la très chargée fin d’année 2017 côté jeux vidéo, Wolfenstein 2 : The New Colossus (retrouvez notre test) a su tirer son épingle du jeu. Malgré une ambiance un peu moins second degré qu’espéré, le soft se fait convaincant dans assez de domaines pour justifier l’envie de prolonger l’expérience. C’est ainsi que MachineGames a lancé un Season Pass, intitulé The Freedom Chronicles, qui délivrera pas moins de trois DLC (dont le dernier est prévu pour mars 2018), pour autant de personnages à suivre dans un cheminement à chaque fois inédit. La première histoire, Les aventures de Gunslinger Joe, se charge de bien installer le principe, même si quelques limites apparaissent.
Qui dit nouveau personnage, dit nouveau récit. Adieu Blazko le barjot, bienvenue au sculptural Gunslinger Joe. Ce nouvel avatar, afro-américain, est un ancien grand espoir du football américain, désormais réduit à devoir jouer des matchs truqués pour le compte des nazis. On capte de suite une sorte de saveur film noir, mais la boxe aurait laissé sa place à un sport plus apte à traduire la dystopie dans laquelle prend racine l’univers de Wolfenstein 2 : The New Colossus. Sur cette base dramatique, les scénaristes vont développer des problématiques un peu plus passe-partout, en faisant intervenir un enfant, et un chef ennemi bien patibulaire. Le tout saupoudré d’une narration très comics, à base d’images fixes et de dialogues bien sentis. Sans ne jamais créer la surprise, écrivons que l’histoire sait au moins se vivre sans anicroches.
Manque d’originalité côté gameplay
C’est du côté du gameplay que Les aventures de Gunslinger Joe a plus de mal à nous convaincre. On s’attendait à de nouvelles capacités, mais il n’en est rien. Intelligemment, MachineGames justifie la possibilité de briser les murs par le métier de notre avatar. Cela fonctionne bien, mais on ne peut cacher une certaine déception face au manque d’originalité. Idem pour les armes : Joe hérite quasiment du même arsenal que Blazko, mis à part celles du corps à corps. Heureusement, le studio a eu la bonne idée de modifier les sensations d’approche des situations de combat. En effet, le personnage est moins résistant, mais plus puissant, ce qui provoque une saveur plus frontale. D’ailleurs, le principe d’amélioration de l’arsenal est désormais automatisé, ce qui confirme cette envie de concentrer le joueur sur l’action. Dans l’esprit comme dans les fait ça créé effectivement une atmosphère différente, même si on l’aurait voulu plus appuyée.
Il vous faudra entre deux et trois heures afin de boucler Les aventures de Gunslinger Joe. Une durée dans la moyenne d’un DLC solo, ni plus ni moins. Le cheminement se veut très classique, et rappellera certains environnements de Wolfenstein 2 : The New Colossus. Chicago ne laissera pas un souvenir impérissable en terme de level design, tant le passage manque de nouvelles idées, que ce soit dans les endroits sous-terrains, ou ceux à la surface. Enfin, et sans trop vous en dévoiler, l’espace sidéral est aussi au programme, ainsi qu’un antagoniste bien dans la tonalité de la licence. Tout cela finit de faire de ce premier DLC un moment qui manque un peu d’originalités côté gameplay, tout en réussissant tout de même à se trouver une certaine personnalité grâce à un univers plutôt intéressant.
Note : 12/20
En tant que premier DLC de Wolfenstein 2, les aventures de Gunslinger Joe se tire à moitié d’un piège qui pend au nez de chacun de ces contenus. On aurait tellement apprécié que le personnage principal soit accompagné d’une philosophie de gameplay bien à lui… Hélas, ce n’est pas vraiment le cas, même si l’écriture de cet avatar en fait un combattant qui doit exploiter sa brutalité. Plus directs dans leur approche, les fusillades gagnent un peu en impact. On ne peut nier certains instants bien funs, même si l’ensemble sent un peu trop le réchauffé pour réellement s’imposer.