Caractéristiques
-
- PC
-
- Playstation 4
- Xbox One
- Développeur : Avalanche Studios
- Editeur : Square Enix
- Date de sortie : 4 décembre 2018
Le jeu a mis le grappin sur notre intérêt
Dévoilé lors de l’E3 2018, Just Cause 4 n’est pas passé inaperçu, preuve ultime de la vraie satisfaction que fut le très populaire troisième opus. Quelques trois années après la sortie de cette précédente itération, il est temps, pour Avalanche Studios et Square Enix, de nous présenter les idées qui justifient cette quatrième aventure. On a pu le voir, par le biais de quelques trailers très efficaces, l’accent est mis notamment sur les conditions météorologiques, mais aussi la possibilité de personnaliser le fameux grappin. Cela, effectivement, dessine un monde ouvert qui s’annonce comme bien fun.
Si l’on se gardera d’aborder en profondeur le scénario de Just Cause 4, qui fera l’objet d’un vrai focus lors de notre futur test, on se doit tout de même de préciser que l’aventure propulse notre bon vieux Rico Rodriguez vers des lieux qu’il connaît presque comme sa poche. En effet, notre terrain de jeu n’est autre que l’île de Solis, une contrée que son père a longtemps habité. C’est ici qu’un mystère s’épaissit, autour de phénomènes météorologiques aussi impressionnants que désastreux. Tornades, tempêtes de sable et autres joyeusetés s’abattent sur la population, alors que la Main Noire, sous commandement de Gabriela Morales, fait encore des siennes. Tout ce joli monde va en découdre, l’occasion rêvée de mettre en avant les capacités de notre avatar.
Un monde ouvert qui place le fun en première ligne
Alors que d’autres open world cherchent à accentuer le rapport à la narration, Just Cause 4 emprunte une toute autre direction, à l’opposé serait-on tenté de penser, après ces presque deux heures de prise en mains. Avalanche Studios ne le cache pas une seconde : la priorité est donnée à l’amusement, par le biais du moteur physique, toujours aussi succulent. Vous vous souvenez sûrement de ces vidéos poilantes, qui montraient Rico transformer une vache en véritable fusée Ariane. Les développeurs n’ont pas ignoré cette inventivité des gamers, et leur assurent un véritable outil pour les seconder. Le grappin est, donc, totalement customisable. Les liens délivreront des effets, dont des ballons qui élèveront vos cibles vers l’infini et au-delà. Libre à vous de décider si, à quelques mètres du sols, ils doivent exploser ou pas. Au total, ce sont pas moins de quatre millions de combinaisons qui seront possibles. Renversant.
Et pourquoi ce grappin nous rend tout chose ? Laissez-nous vous décrire une situation vécue. On a voulu soigné notre arrivée, au sein d’un camp habité par l’ennemi. Alors, on s’est dégoté un bateau de l’armée, pas très loin du lieu visé. Après avoir exterminé ses pilotes, on a accroché plusieurs ballons remplis d’hélium, puis des boosters. En déclenchant le tout, on a pu vivre un débarquement aussi héroïque que fichtrement efficace, permettant de débroussailler de l’opposant par dizaines, depuis les cieux. Pas de doute, Just Cause 4 s’avérera sûrement une star de Twitch et des réseaux sociaux.
Des phénomènes climatiques impressionnants
Just Cause 4 sera très certainement un vrai bac à sable, permettant aux joueurs de concevoir leurs propres manière d’en découdre. Mais cela n’en fait pas non plus un soft dénué de missions. Pendant notre prise en mains, on s’est frotté à quelques objectifs, l’occasion par ailleurs de mieux découvrir l’île de Solis. Celle-ci propose beaucoup plus de variété que les précédentes cartes de la licence. Ici, on peut compter sur quatre environnements bien distincts : la plaine, la forêt tropicale, le désert et les cimes enneigées. Signalons que ces dernières représentent la partie centrale, mais aussi un lieu de tous les dangers, puisque l’opposition y a installé son siège. Attention, donc, lors de vos pérégrinations dans le coin, car l’intelligence artificielle a tendance à vous prendre en chasse rapidement.
Des objets à récolter, afin de parfaire vos connaissances des lieux, des missions scénarisés, un peuple à embarquer dans votre guérilla, Just Cause 4 ne manque pas d’activités. La map se retrouve assez vite bariolée d’objectifs, d’ailleurs on aurait apprécié un dézoom plus large sur la carte, afin d’obtenir un meilleur point de vue. Le terrain de jeu s’annonce bel et bien immense, c’est un fait indéniable. Techniquement, Avalanche Studios a soigné son bébé : on a adoré les panoramas, qui profitent d’une belle distance d’affichage. Surtout, ce sont les fameuses catastrophes naturelles qui nous ont renversé. Si, côté gameplay, on attendra le test afin d’en mesurer l’utilité, dans leur rendu elles sont tout bonnement impressionnantes. Une tempête déchaîne éclairs et tonnerre. Une tornade dévaste tout sur son passage, dans une belle composition de particules. Voilà, clairement, qui nous a donné envie de virevolter plus longtemps avec Rico…