Caractéristiques
- Titre : Candyman
- Réalisateur(s) : Bernard Rose
- Avec : Virginia Madsen, Tony Todd, Xander Berkeley, Kasi Lemmons, Vanessa Williams, Dejuan Guy...
- Editeur : ESC Editions
- Date de sortie Blu-Ray : 15 juin 2022
- Date de sortie originale en salles : 13 janvier 1993
- Durée : 99 minutes
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- Note : 7/10 par 1 critique
Image 4K : 5/5
Candyman a été tourné en pellicule 35MM (Panavision Cameras). Pour cette nouvelle édition, le film a été restauré et sort en Blu-ray 4K. Celui-ci est au format respecté 1.85:1 et issu d’un master 4K avec une compression HEVC et une présentation en Dolby Vision (ou HDR10). Le grain de la pellicule est bien présent, homogène et non figé. Tous les petits défauts de pellicule (cheveux, craquelures, etc.) ont été enlevés. La profondeur de l’image est très bonne. Cela se ressent dès la première apparition de Candyman dans le garage.
La définition est du coup excellente, que ce soit pour les visages (les maquillages des acteurs ou les abeilles), costumes ou les décors du film (l’appartement d’Helen, mais surtout toutes les scènes à Cabrini Green). Les tons de peaux sont bons et les couleurs respectées. le long-métrage étant visuellement sombre, il y a très peu de couleurs, mais on retiendra la couleur rose/mauve utilisée pour repeindre l’appartement d’Helen vers la fin du long-métrage, qui saute bien aux yeux. Les contrastes sont aussi bons, les noirs sont profonds et non bouchés. Grâce à cela, on découvre pas mal de nouveaux détails, surtout au niveau des décors d’intérieur de Cabrini Green. Les blancs ont été réhaussés comme il faut (les scènes dans l’hôpital psychiatrique, par exemple).
Nous avons donc là une belle restauration. Aucun problème de compression n’a été détecté lors du visionnage.
Son : 2,5/5
ESC Editions (Halloween, la nuit des masques, Zombie) propose une piste anglaise en DTS-HD Master 5.1. Celle-ci est puissante comme il faut, bien répartie, précise et ample. Elle possède quelques bons effets. Pour ces derniers, on retiendra surtout l’écho de la voix de Candyman (la superbe voix de Tony Todd). La somptueuse musique de Philip Glass et les effets passent bien par toutes les enceintes. Certains effets gores sont vraiment excellents. Le caisson de basse est utilisé aux bons moments. Une bonne piste donc, mais dommage que l’éditeur n’ait pas rajouté une piste en Dolby Atmos (qui existe sur des éditions américaines) mais honnêtement, cette piste 5.1 suffit largement pour le type de film qu’est Candyman.
Deux autres pistes, anglaise et française, en DTS-HD Master Audio 2.0 sont aussi disponibles. Celles-ci sont puissantes comme il faut, biens réparties sur les deux canaux, avec la musique et les effets correctement mixés. Les dialogues sont clairs pour la VO. Le niveau du volume du doublage français est un peu haut, mais il n’empiète pas sur le mixage original et reste conforme à nos souvenirs. Un bon mixage en 2.0 et un bon compromis pour ceux qui n’ont pas de Home Cinéma. Dommage tout de même qu’il n’y ait pas de piste 5.1 pour la VF !
Bonus : 3/5
- Entretiens croisé avec Alexandre Poncet et Laurent Duroche (33′)
- Entretien avec Olivier Desbrosses à propos de Philip Glass (17′)
- Be my Victim : Entretien avec Tony Todd (9′)
- It was always you : Entretien avec Virginia Madsen (13′)
- Forbidden Flesh : les effets spéciaux maquillage (8′)
- Candyman : le mythe (23′)
- Clive Barker : un créateur d’enfer! (10′)
- Storyboard (6′)
- A bomb with no name on it (4′)
- The Wreckers (6′)
- Looking at Alice (27′)
Nous commençons les bonus avec Entretien croisé avec Alexandre Poncet (réalisateur du documentaire Le complexe de Frankenstein) et Laurent Duroche (journaliste à Mad Movies). Dans celui-ci, ces deux spécialistes des films d’horreur discutent de la conception du film, du réalisateur, des différences entre la nouvelle et le long-métrage, la mise en scène, les thèmes abordés et le casting. Complet et vraiment intéressant. L’Entretien avec Olivier Desbrosses (rédacteur en chef d’Underscores) à propos de Philip Glass s’intéresse au style du compositeur, minimaliste, à son œuvre autant en musique classique qu’en musique de films, la composition et les thèmes musicaux du film, la composition de Candyman 2 et les différents genres de films pour lesquels il a composé. Là aussi, c’est interessant. Dans Be My Victim : Entretien avec Tony Todd, l’acteur revient, dans une interview datant de 2018, sur la manière dont il a été casté pour le rôle, le costume de Candyman, son approche du rôle, sa relation avec Virginia Madsen et du travail avec les abeilles. Avec quelques anecdotes, l’acteur rend cette entretien plaisant. Ensuite, vient It was always you : Entretien avec Virginia Madsen dans lequel l’actrice, dans une interview datant de 2018, revient sur la manière dont elle a eu le rôle, sa préparation, le tournage, sa relation avec le réalisateur Bernard Rose, sa relation avec Tony Todd, le travail avec les abeilles et la scène du feu de joie. Là, aussi, l’actrice rend ce module attrayant. Dans Forbidden Flesh : les effets spéciaux maquillage, Bob Keen, Mark Coulier et Gary J Tunnicliffe discutent de la manière dont ils sont arrivés sur le film, de la scène des toilettes, à la conception du crochet de Candyman, en passant par le travail avec les abeilles. Sympathique mais un peu court.
Candyman : le mythe est le making-of du film datant de 2004. Dans celui-ci, l’équipe revient sur l’adaptation de la nouvelle de Clive Barker, le casting, le tournage, le costume de Candyman, le travail avec les abeilles, Virginia Madsen qui s’est fait hypnotiser pour certaines scènes, la musique, la censure, la sortie en salles et son contexte, le succès et les suites. Passionnant. Dans Clive Barker : un créateur d’enfer !, l’auteur/ peintre et réalisateur raconte son enfance, ses inspirations et son parcours. Un peu trop court pour résumer tout le parcours de Barker. Storyboard est un comparatif de quatre scènes entre le storyboard et le résultat final en split screen. On termine avec A bomb with no name on it, The Wreckers et Looking at Alice qui sont les premiers courts-métrages réalisés par Bernard Rose entre 1975 et 1977. Une bonne façon de découvrir son travail et son évolution entre ces trois courts et Candyman.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
Helen Lyne, une étudiante, décide d’écrire sa thèse sur les mythes et légendes locales. C’est en visitant une partie de la ville inconnue qu’elle découvre la légende de Candyman, un homme effrayant qui apparait lorsqu’on prononce cinq fois son nom en face d’un miroir. Helen, pragmatique, choisit de ne pas croire à l’existence de Candyman. Mais son univers bascule dans l’horreur quand une série de meurtres horribles commence …