Caractéristiques
- Titre : Ace Ventura en Afrique
- Titre original : Ace Ventura: When Nature Calls
- Réalisateur(s) : Steve Oedekerk
- Avec : Jim Carrey, Ian Mcneice, Simon Callow...
- Editeur : ESC Editions
- Date de sortie Blu-Ray : 4 octobre 2023
- Date de sortie originale en salles : 10 juillet 1996
- Durée : 94 minutes
- Acheter : Cliquez ici
- Note : 6/10 par 1 critique
Image : 4/5
Ace Ventura en Afrique a été tourné en pellicule 35MM (Panavision Panaflex) et le Blu-ray, au format respecté 2.39:1, est correct avec quelques défauts. La définition est bonne la majorité du temps. Le grain de pellicule est présent comme il faut, tout en étant homogène et non figé, mais il s’avère plus présent sur certains plans. La plupart sont des stock shots et cela se voit très clairement. Quasiment tous les problèmes de pellicule ont été gommés, même s’il en reste tout de même quelques-uns (quelques points blancs) sans que cela soit trop important. Il y a aussi une belle rayure qui n’a pas été enlevée vers la fin du film. La définition baisse tout de même sur quelques plans, avec une présence accrue du grain argentique mais, là encore, rien de bien grave. En tout cas, il n’y a pas de présence de DNR détecté. Pour le reste, les détails sur les visages (les gros plans des animaux et leurs poils), costumes et décors sont bons. La stabilité de l’image est bonne mais chancelle sur quelques plans.
Les couleurs sont respectées et saturées comme il faut. On a une prédominance de vert vu que le long-métrage se déroule majoritairement dans la jungle. D’ailleurs, les habits de Ace, assez flashy, dénotent avec les autres tons du film. Les contrastes sont aussi bons. On découvre quelques nouveaux détails sur les scènes de nuit. Les noirs sont assez propres, profonds et non bouchés. Les blancs sont au niveau (la chemise d’Ace). Les tons des teintes de peau sont respectées. La profondeur de l’image est également bonne. Nous avons détecté tout de même quelques problèmes de compression, avec quelques saccades, mais rien de bien grave. Le débit moyen image est de 22,9 MBPS.
Son : 3,5/5
ESC Editions (Beignets de Tomates Vertes, Le Dernier des Mohicans) nous propose une piste anglaise en DTS-HD Master Audio 5.1. Celle-ci est puissante comme il faut, précise, bien répartie et suffisamment ample au niveau des effets et de la musique. Il y a quelques effets sympathiques lors de l’utilisation de la voiture par Ace, les cris des animaux ou les cris des aborigènes. Il y a aussi un bon son d’ambiance, comme au moment des cérémonie des Africains. La musique est également bien mixée et incorporée à l’ensemble. Les dialogues sont clairs. Le caisson de basse est peu utilisé alors qu’il aurait pu l’être un peu plus. Cela reste tout de même une bonne piste pour un film qui a plus de 25 ans. Le débit moyen de cette piste est de 3,6 MBPS, avec des montées à 5MBPS
La piste française est en DTS-HD Master Audio 2.0. Celle-ci est assez puissante et bien répartie sur les deux canaux. Le doublage français est au niveau et conforme à nos souvenirs. La musique et les effets sont correctement mixés sur les deux canaux. Une piste sympathique, qui rappelle de bons souvenirs du film. Le débit moyen/max est de 2,2/2,3 MBPS.
Bonus : 2/5
- Jim Carrey, un comique angoissé (20′)
- Jim Carrey, l’humour d’une époque (10′)
- Ace Ventura, né en Afrique (6′)
Trois bonus inédits pour cette édition. Le premier, Jim Carrey, un comique angoissé, où Simon Riaux revient sur la carrière de l’acteur et la place d’Ace Ventura en Afrique dans cette carrière. Il revient aussi sur la genèse du long-métrage, le succès public mais pas critique et le côté culte des deux films. Par contre, il est n’est pas précis du tout sur les chiffres du box-office. Un bonus sympathique, principalement destiné à ceux qui ont découvert l’acteur, comme nous, dans les années 90. Dans le second bonus, Jim Carrey, l’humour d’une époque, Jacque Demange, docteur en études cinématographique, revient sur le succès du film, mais aussi sur la manière dont il peut être perçu aujourd’hui et la dimension subversive du long-métrage. Il discute aussi du côté diptyque, aussi bien par rapport aux thèmes des films que du jeu de l’acteur. Un bon petit bonus complémentaire. Enfin, dans Ace Ventura, né en Afrique Simon Riaux discute du travail autour du jeu du corps de Jim Carrey. Pour cela, il revient sur deux scènes du long-métrage. Un petit bonus sympathique pour finir.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
Quand il apprend qu’une chauve-souris blanche et sacrée, Shikaka, a disparu au coeur de l’Afrique, Ace Ventura abandonne sa retraite himalayenne pour retrouver le petit animal. Deux tribus, les Wachati et les Wachootoo, vénérant l’animal, se rejettent la responsabilité de sa disparition.
Le Film
Plus fort, plus délirant, plus burlesque que le premier film, Ace Ventura en Afrique pousse tous les curseurs du premier opus, mais cette fois à fond. Jim Carrey en fait des tonnes. Est-ce qu’on est au bord de l’overdose ? Si vous n’aimez pas le Jim Carrey délirant, oui. Les gags s’étirent pour allonger inutilement les scènes, mais c’est clairement pour faire plaisir au public, plutôt enfant et adolescent qui, dans les années 90, récitait les répliques des deux films (et celles de The Mask). Si le scénario ne brille pas, Jim Carrey est le soleil de ce film. On retient évidemment toujours la scène culte du Rhinocéros, toujours hilarante. Un film culte qui marquera, avec une poignée d’autres films, le lancement de la carrière de l’acteur, qui se retrouve au firmament.