Caractéristiques
- Titre : The Crow
- Réalisateur(s) : Rupert Sanders
- Avec : Bill Skarsgård, FKA Twigs, Danny Huston, Laura Birn, Sami Bouajila et Isabella Wei.
- Editeur : Metropolitan FilmExport
- Date de sortie Blu-Ray : 19 décembre 2024
- Date de sortie originale en salles : 21 août 2024
- Durée : 110 minutes
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- Note : 9/10 par 1 critique
Image 4K : 5/5
The Crow a été tourné en numérique (pas plus d’information) et le Blu-ray 4K, au format respecté 2.39 : 1, est issu d’un master 4K avec une compression HEVC/H.265, une image BT.2020, WCG et une présentation en Dolby Vision/HDR10. Si nous n’avons pas trop apprécié le film (lien de la critique en bas de l’article), il faut dire qu’il est tout de même visuellement maîtrisé et magnifique. Et ce master fait honneur à ce travail.
La définition est excellente et ne baisse pas une seconde bien qu’un léger filtre, pour donner un aspect argentique à l’image, a été apposé en post-production. Les détails sur les visages, tatouages, blessures d’Eric, costumes (la texture du manteau d’Eric) et surtout les superbes décors extérieurs (le pont) ou intérieurs (l’opéra), sont magnifiques. On prend un plaisir évident à visionner le film de ce côté-là. D’ailleurs, on notera aussi la bonne tenue des effets spéciaux numériques en 4K. Pas de problème de ce côté, ils sont de qualité. Pas de problème non plus sur la profondeur de l’image, qui permet une bonne immersion dans le film.
Concernant les couleurs, nous avons deux prédominances, orange et bleu, selon les scènes. Évidemment, c’est un contraste chaud/froid selon la teneur et ce que raconte chaque scène. Cela passe bien. On notera aussi le rouge du sang qui ressort vraiment bien, spécialement lors de la scène de l’opéra. Mais The Crow étant un film visuellement très sombre, les contrastes et les noirs sont particulièrement importants. De ce côté-là, c’est juste superbe, que ce soit pour les scènes à basse luminosité ou de nuit. Tout reste lisible, avec de magnifiques noirs non bouchés, et surtout qui ressortent remarquablement bien sur le visage d’Eric. Enfin, les blancs et les teintes de peaux sont au niveau. Aucun problème de compression détecté. Un magnifique master de la part de l’éditeur, que nous vous recommandons chaudement si, évidemment, vous avez aimé le film.
Son : 5/5
Metropolitan FilmExport (Sicario, Horizon: Une saga américaine – Chapitre 1) nous offre deux pistes en Dolby Atmos, avec un core en Dolby TrueHD 7.1. Puissantes et amples comme il faut, précises et bien réparties. Alors, du côté des effets, il y a vraiment deux scènes qui se démarquent, avec la scène de la voiture et celle de l’opéra qui offrent toute l’étendue de la spatialisation (spécialement pour la scène de combat dans la voiture), avec des tirs qui passent par tous les canaux (même ATMOS). Certains bruits d’ambiance passent aussi par les canaux verticaux (corbeau, pluie, foule). Mais là où la piste fait assez fort, c’est dans le mixage de la musique et des chansons. Celles-ci sont assez fortes et surprennent à l’écoute.
La scène de la discothèque ou, juste avant, l’entrée d’Eric dans l’opéra, en sont un bel exemple. C’est limite un peu trop fort de ce côté. Sans que cela amoindrisse le reste du mixage. Le caisson de basse est peu mais bien employé lors des scènes d’action, ou quand Eric se retrouve dans le monde entre les mondes. Pour le reste, les dialogues sont clairs pour la VO, et le niveau de volume du doublage VF est au niveau, sans empiéter sur le mixage original. Deux bonnes pistes qui surprennent un peu sur le volume des chansons, mais qui permettent une bonne immersion dans le film.
Une piste Audiodescription est aussi disponible.
Bonus : 3/5
- Le vrai amour ne meurt jamais : le making-of (65′)
- La bande originale (11′)
- Le générique d’ouverture (2′)
- Hommage à Edward R. Pressman (11′)
- Scènes coupées (6′)
Nous commençons avec Le vrai amour ne meurt jamais : le making-of. Un long bonus de plus d’une heure qui revient aux origines du projet, sur les personnages et les acteurs, les costumes, maquillages, décors, lieux du tournage, le monde entre les mondes, les scènes d’action et les cascades, l’utilisation du Volume, la scène de l’opéra, les effets spéciaux et la fin du film. Un making-of assez complet sur la production du film.
La bande originale revient sur la façon dont Volker Bertelmann a composé la musique du film. Entre musique orchestrale et musique électronique, le compositeur raconte tous les dessous. L’équipe revient aussi sur l’inspiration et la réalisation du générique d’ouverture, ce qui est plutôt sympa. Ensuite, nous avons un Hommage à Edward R. Pressman. Un producteur décédé en 2023 qui avait 50 ans de carrière et plus de 90 films produits. L’hommage revient sur sa vie, sa passion du cinéma et son travail. Un bonus qui témoigne parfaitement de la vie du producteur. Enfin, nous avons quatre scènes coupées qui apportent une storyline secondaire – qui a bien fait d’être coupée – et quelques lignes de dialogues en plus entre Eric et Shelly, durant la scène du pont.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840