Caractéristiques

- Titre : Wolf Man
- Réalisateur(s) : Leigh Whannell
- Avec : Christopher Abbott, Julia Garner, Matilda Firth...
- Editeur : Universal Pictures France
- Date de sortie Blu-Ray : 28 mai 2025
- Date de sortie originale en salles : 15 janvier 2025
- Durée : 103 minutes
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- Note : 7/10 par 1 critique
Image 4K : 4,5/5
Wolf Man a été tourné en numérique (Arri Alexa Mini LF) et le Blu-ray 4K, au format respecté 2.39:1, est tiré d’un master 4K avec une compression HEVC / H.265, une image BT.2020, WCG, et une présentation en HDR10. Pour juger de la qualité visuelle du film, il faut d’abord évoquer sa photographie extrêmement sombre. Déjà en salles, le film se distinguait par sa faible luminosité, et cette caractéristique se retrouve ici intacte, à tel point que la lisibilité de certaines scènes frôle parfois les limites. Il s’agit d’un choix artistique assumé, mais qui pourra diviser.
Côté définition, en revanche, rien à redire : l’image est claire, limpide et sans apparition de grain numérique excessif. Les détails sont d’autant plus impressionnants qu’ils parviennent à s’exprimer malgré la pénombre constante. Les gros plans sur les visages, et plus particulièrement sur les maquillages des effets spéciaux de Blake, sont superbes. Sa transformation progressive est rendue avec une précision remarquable. Il en va de même pour les textures des costumes et des décors, notamment ceux de la maison, où les veinures du bois ressortent avec netteté, ainsi que pour les scènes en forêt. La profondeur de l’image est, elle, très réussie que ce soit en intérieur ou en extérieur.
La colorimétrie varie en fonction des lieux : les scènes se déroulant à New York affichent des teintes bien saturées, tandis que celles situées dans l’Oregon adoptent une palette beaucoup plus désaturée. Cela reste cohérent avec le fait que le film se déroule principalement de nuit. Seules quelques couleurs ressortent plus fortement : le rouge, par petites touches, comme le sang, et le bleu lors des séquences en « vision loup-garou ». Les contrastes sont globalement excellents, tout comme la gestion des noirs, même si l’on note deux ou trois plans où ils sont un peu bouchés. Cela étant, la lisibilité réduite de certaines scènes semble parfaitement volontaire. Les teintes de peau et les blancs sont bien calibrés, et aucun défaut de compression n’est à signaler.
Au final, nous avons affaire à un master de très bonne qualité, mais qui respecte scrupuleusement les partis pris visuels très sombres du film. Un rendu qui pourra plaire ou rebuter selon les sensibilités, mais qui reste techniquement irréprochable.
Son : 4/5
Universal Pictures France (Nosferatu, Wicked) nous propose une piste anglaise en Dolby Atmos avec un core Dolby TrueHD 7.1. Puissante comme il faut, elle se fait ressentir dès la scène d’ouverture. L’expérience sonore s’avère très satisfaisante pour un tel long-métrage : la spatialisation est bien répartie, précise et très ample, notamment pour les effets. Les surrounds sont quasi constamment sollicités, qu’il s’agisse des bruits de la ville à New York, des sons ambiants dans la forêt ou encore des craquements dans la maison.
Notre ouïe est donc continuellement sollicitée, avec une belle immersion accentuée par l’utilisation efficace des canaux Atmos. La gestion des basses est très correcte, venant appuyer certains moments avec justesse. La musique, relativement discrète, est également bien intégrée à l’ensemble. Seul petit bémol : lors de quelques scènes d’action, les dialogues manquent parfois de clarté et se retrouvent légèrement noyés dans le mixage. Cela s’est produit deux ou trois fois au cours du film. Malgré cela, il s’agit d’une très belle piste, immersive et techniquement solide.
La piste française, quant à elle, est proposée en Dolby Digital Plus 7.1. Elle se révèle également puissante, assez précise, bien répartie et plutôt ample, même si, du fait de son encodage compressé, elle reste en deçà de la VO. Cela étant dit, les effets sonores sont bien répartis sur les différents canaux, et la musique, là encore, bien que discrète, est fidèlement restituée sur les sept enceintes. Le niveau de volume du doublage est bien équilibré et n’empiète pas sur le mixage d’origine. Le canal LFE remplit également son rôle, en apportant du poids à certaines scènes. Une piste VF très correcte, donc, qui fait le travail.
Une piste audiodescription est disponible sur le Blu-ray accompagnant cette édition.
Bonus : 2/5
- Libérer un nouveau monstre (8′)
- Concevoir Wolf Man (9′)
- L’horreur en pratique (7′)
- Cauchemars et paysages (7′)
- Commentaire audio de Leigh Wanell, réalisateur et co-scénariste
On commence avec Libérer un nouveau monstre, un module qui évoque la nouvelle approche du mythe du loup-garou adoptée par le film. On y parle également des personnages, du casting, des décors et de la direction de la photographie. Une featurette assez introductive, qui survole les éléments de production sans trop entrer dans les détails. Concevoir Wolf Man s’intéresse plus spécifiquement à la transformation du personnage de Blake, en explorant toutes les étapes, de la conception des créatures au maquillage et aux effets spéciaux. C’est sans doute le module le plus complet de l’ensemble, et le plus satisfaisant pour les amateurs de cinéma de genre et de maquillages élaborés.
Dans L’horreur en pratique, l’équipe nous dévoile les effets spéciaux pratiques et les cascades. Là encore, c’est assez court, mais bien mené et informatif, avec des images de plateau intéressantes. Enfin, Cauchemars et paysages clôture les bonus en revenant sur la mise en scène du changement de point de vue entre l’humain et le loup-garou, les effets spéciaux numériques et le design sonore. Un dernier module qui, bien que succinct, complète plutôt bien l’ensemble.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
Blake, un père de famille de San Francisco, hérite de sa maison d’enfance dans un coin reculé de l’Oregon après la disparition de son père, présumé mort. Alors que son mariage avec Charlotte bat de l’aile, Blake persuade son influente épouse de quitter la ville quelque temps afin de visiter la propriété avec leur jeune fille, Ginger.
Le Film

Comme pour Invisible Man, Leigh Whannell offre une bonne relecture du mythe du Loup-Garou en changeant les codes et en le plaçant au centre d’un drame familial convaincant. Wolf Man est donc une petite réussite autant par son scénario, ses thèmes, et ses acteurs que par sa réalisation. Découvrez notre critique complète.