Caractéristiques
- Titre : Captain America : Brave New World
- Réalisateur(s) : Julius Onah
- Avec : Anthony Mackie, Tim Blake Nelson, Shira Haas, Giancarlo Esposito, Liv Tyler, Rosa Salazar et Harrison Ford .
- Editeur : Walt Disney Company/ ESCD
- Date de sortie Blu-Ray : 12 juin 2025
- Date de sortie originale en salles : 12 février 2025
- Durée : 118 minutes
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- Note : 7/10 par 1 critique
Image 4K : 4,5/5
Captain America : Brave New World a été tourné en numérique avec la caméra Arri Alexa Mini LF IMAX, et le Blu-ray 4K, au format respecté 2.39:1, est tiré d’un master 4K, avec une compression HEVC/H.265, une image BT.2020 WCG, et une présentation en Dolby Vision/HDR10. Et le résultat est globalement très bon. La définition s’avère excellente sur la majorité des plans, même si l’on note tout de même une baisse de netteté sur certaines scènes, avec l’apparition d’un grain numérique un peu trop prononcé, y compris dans des plans non sombres, ce qui est plus inhabituel.
Les détails sur les visages sont très précis, tout comme les textures des costumes (en particulier celui de Captain America) et des décors réels, souvent palpables à l’écran. Les effets spéciaux numériques semblent avoir été retravaillés depuis la sortie en salles (une pratique de plus en plus fréquente), et cela se ressent particulièrement dans la séquence de bataille aérienne impliquant Captain et les avions. L’ensemble passe donc bien en UHD, hormis quelques extensions numériques de décors lors du combat final, un peu plus perfectibles. En revanche, les visuels du Leader et de Red Hulk s’en sortent beaucoup mieux que dans la version cinéma. La profondeur de l’image est également très appréciable.
Côté colorimétrie, le film opte pour un rendu réaliste, sans tonalité dominante. On note cependant une légère prédominance de rouge sur certains plans liés à Thaddeus Ross, clin d’œil évident à sa future transformation. Les couleurs sont bien saturées, sans excès. Les scènes sombres, notamment dans le repaire du Leader, restent parfaitement lisibles, avec des contrastes solides. Les noirs, peu nombreux, sont profonds et jamais bouchés. Les teintes de peau comme les blancs sont fidèlement reproduits. Aucun artefact de compression n’est à signaler. Disney, qui s’est récemment montré plus soigné sur ses éditions physiques, poursuit ici ses efforts. Même si le master n’est pas parfait, le rendu global est très satisfaisant.
Son : 4/5
Walt Disney Company (Un Parfait Inconnu, Mufasa : Le Roi Lion) propose ici une piste anglaise en Dolby Atmos, avec un core Dolby TrueHD 7.1. Comme pour l’image, il s’agit d’une piste imparfaite, mais globalement très satisfaisante. La restitution est puissante, bien qu’un peu en deçà de ce qu’on pourrait attendre d’un mixage Atmos : il faudra probablement augmenter légèrement le volume de votre home-cinéma par rapport à la normale. Cela dit, l’ensemble reste précis, ample et bien réparti dans l’espace sonore.
Les scènes d’action constituent les points forts de ce mixage. Que ce soit la séquence d’ouverture, l’attaque de la Maison Blanche, le combat aérien ou l’affrontement final, l’immersion est bien au rendez-vous. Le combat entre Captain America et les avions bénéficie particulièrement d’une excellente spatialisation avec une utilisation notable des canaux verticaux. La dimension Atmos est bien exploitée, tout comme les effets surround.
Quelques effets d’ambiance (bruits de fond, dialogues en arrière-plan, etc.) sont perceptibles mais discrets. La musique, assez en retrait dans l’ensemble, sait néanmoins s’imposer lorsque nécessaire, notamment dans les moments dramatiques ou spectaculaires. Les dialogues sont clairs, bien positionnés au centre. Le caisson de basse est bien utilisé sur les séquences dynamiques, avec quelques touches bienvenues d’infra-graves. Toutefois, lors du combat entre Captain America et Red Hulk, le rendu manque un peu de punch : un surcroît d’impact aurait été apprécié pour renforcer l’intensité. En somme, une piste VO immersive et de bonne facture, malgré quelques limites dans le mixage.
Côté français, la piste VF se contente d’un Dolby Digital Plus 7.1, comme souvent chez Disney. Un choix regrettable qui continue d’handicaper la version doublée, surtout à l’heure des pistes lossless généralisées ailleurs. Cela dit, cette VF s’en sort honorablement pour son format. Elle est puissante comme il faut, bien équilibrée, et les effets sonores, surtout lors des scènes d’action, sont correctement répartis sur les sept canaux.
Le niveau du doublage est bien ajusté, sans dominer ni se faire écraser par les autres éléments sonores. La musique est également bien intégrée, et le canal LFE est sollicité de manière satisfaisante, même si, là encore, on aurait aimé plus d’impact physique, notamment durant les affrontements majeurs.
Bonus : 1,5/5
- Revêtir la cape ( 11′)
- Des blessures encore vives (10′)
- Bêtisier (2′)
- Scènes coupées (5′)
- Commentaire audio avec le réalisateur et le directeur de la photographie
Nous commençons avec Revêtir la cape, qui revient sur l’histoire de Sam, depuis Captain America : Le Soldat de l’hiver jusqu’à aujourd’hui. Ce bonus aborde ce que signifie être Captain America, les costumes, ainsi que le travail réalisé avec les câbles. Une petite featurette sympathique, mais qui survole malheureusement les sujets qu’elle aborde.
Des blessures encore vives s’intéresse aux méchants du film, de Samuel Sterns/Le Leader, Sidewinder, jusqu’à Thaddeus Ross/Red Hulk. On y découvre leurs histoires ainsi que les acteurs qui les interprètent. Là encore, un bonus court, mais assez complet.
Le traditionnel Bêtisier reste toujours amusant à découvrir. Enfin, trois scènes coupées sont proposées, mais elles n’apportent pas grand chose, ni à l’intrigue ni au développement des personnages.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
Peu après avoir fait la connaissance du nouveau président des États-Unis, Thaddeus Ross, Sam Wilson se retrouve plongé au cœur d’un gigantesque incident international. Dans une lutte acharnée contre la montre, il se retrouve contraint de découvrir la raison de cet infâme complot avant que le véritable cerveau de l’opération ne mette le monde entier à feu et à sang…
Le Film
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