[Test – Blu-ray 4K Ultra HD] Pitch Black – L’Atelier d’Images

Caractéristiques

• Titre : Pitch Black
• Réalisateur(s) : David Twohy
• Avec : Vin Diesel, Radha Mitchell, Cole Hauser, Keith David, Lewis Fitz-Gerald...
• Editeur : L'Atelier d'Images
• Date de sortie Blu-Ray : 3 octobre 2023
• Date de sortie originale en salles : 19 juillet 2000
• Durée : version cinéma : 109 min, director's cut: 112 minutes
• Acheter : Cliquez ici
• Note : 8/10 par 1 critique

★★★★★

★★★★★

Image 4K : 4,5/5

Ptich Black  a été tourné en pellicule 35MM (Panavision Cameras ). La restauration du film provient d’un scan 4K du négatif original effectué chez NBC Universal Post. L’étalonnage et la restauration ont été effectués par Silver Salt Restoration, à Londres. Un étalonnage supplémentaire a été complété à NBC Universal, supervisé par le réalisateur David Twohy. Le Blu-ray 4K, au format respecté 2.35:1, est issu d’un master 4K, avec une compression HEVC, une image BT.2020, WCG et une présentation en HDR10.

Le grain de la pellicule est bien présent, de façon assez fine, homogène et non figé. Tous les défauts de la pellicule ont été corrigés (poussière principalement). Logiquement, du côté de la définition, il y a clairement un bond par rapport aux anciennes éditions. Et cela se voit sur les détails des visages, costumes, accessoires (le fusil à pompe de Johns qui fait très plastique), les créatures (surtout en animatronique) et décors (les extérieurs en Australie fourmillent de détails, les intérieurs sont aussi excellents). Ce n’est pas une redécouverte, mais c’est clairement une mise à jour majeure. La profondeur de l’image y gagne aussi, spécialement lors des scènes en extérieur.

Du côté des couleurs, il en est de même, on est sur une mise à jour. Comme vous le verrez dans les bonus, les négatifs originaux ont eu un traitement de blancheur, à l’époque. Ce qui donne ces couleurs assez spéciales. C’est toujours le cas ici, c’est légèrement un peu plus appuyé que sur les anciennes éditions, mais c’est surtout que l’image du film (dans sa première partie) est un peu plus homogène au niveau des couleurs qu’avant. Les tons chair sont respectés, même si le traitement spécial les a, là aussi, légèrement dénaturés.

La seconde partie du long-métrage étant à la limite d’être complètement dans le noir, les contrastes et les noirs sont donc très importants, et c’est sûrement là le plus gros travail qui a été fait au niveau de l’étalonnage. Les scènes sont toujours lisibles et magnifiques, fourmillant de détails que nous n’avions pas vus avant, malgré la faible luminosité. Les couleurs des torches, flammes ou le bleu des sortes de lucioles fluos bleues ressortent parfaitement. Nous n’avons pas détecté de saccades lors du visionnage. Nous avons donc là une belle restauration. Pas la plus belle, mais surtout une restauration qui respecte le matériel original.

Son : 4/5

L’Atelier d’Images (Hellraiser- la quadrilogie, Existenz) nous propose deux pistes en DTS-HD Master Audio 5.1. La même que sur le Blu-ray de 2009 pour la VO. Pour la VF, c’est une nouvelle piste, car celle des précédentes éditions étaient en DTS 5.1. Puissante comme il faut, bien répartie, précise et assez ample pour du 5.1. Les dialogues sont clairs pour la VO. Le niveau du volume du doublage VF est un peu haut et empiète légèrement sur le mixage original. C’était déjà le cas pour la piste VF de 2009. Les effets (cris des créatures, pluie, tirs etc…) sont biens répartis et spatialisés sur les cinq canaux.

Évidemment, la scène d’ouverture avec le crash du vaisseau est ce qui sollicitera le plus votre home cinéma. Une bonne mise en bouche pour commencer le film.  La musique est également bien mixée à l’ensemble. Le caisson de basse est sollicité quand et comme il faut (le crash, les pas des créatures ou le décollage de la navette à la fin du film). Des pistes engageantes quand il faut, et qui suffisent largement pour un tel long-métrage.

Bonus : 4/5

Nouveau bonus, qui sont sur le disque Blu-ray de la version Director’s cut:

• Au milieu des ténèbres (39′)
• Analyse de séquence (12′)
• A la tombée de la nuit : les coulisses de Pitch Black (24′)
• le parcours de Jackie (12′)
• L’ultime combat de Shazza (7′)
• La cryogénisation (13′)
• Traitement sans blanchiment (11′)
• Le son originel (11′)

Anciens bonus, qui sont sur le Blu-ray de la version cinéma du film:

• Commentaire audio par Vin Diesel, Cole hause  et David Twohy
• Commentaire audio par David Twohy, Tom Engelman et Peter Chang
• Introduction par David Twohy (2′)
• Making-of d’époque (5′)
• Journal de bord de Johns (6′)
• Développement de Dark Fury (1′)
• Encyclopédie visuelle des Chroniques de Riddick (2′)
• Aperçu des Chroniques de Riddick (4′)
• la soirée Pitch Black de Raveworld (20′)
• Le jeu vidéo (2′)

Du côté des nouveaux bonus, nous avons Au milieu des ténèbres. Un module dans lequel le journaliste Julien Dupuy revient sur le début de carrière de David Twohy, le développement de Pitch Black, l’univers du film, les personnages, le tournage, la post-production, le design des créatures, les suites et le jeu vidéo. Un premier bonus assez complet. Toujours avec Julien Dupuy, nous avons l’Analyse de séquence qui se concentre sur la scène d’ouverture du film: le crash du vaisseau. Avec quelques bonnes anecdotes, en plus disséquer cette séquence, nous avons encore là un bon bonus.

Dans A la tombée de la nuit : les coulisses de Pitch Black, le scénariste/réalisateur David Twohy revient sur sa carrière, la conception du film, le casting, le tournage, le développement de la pellicule particulier, l’univers du film, la conception des créatures et la réception du film. Sans langue de bois et avec quelques bonnes anecdotes, le réalisateur nous conte la genèse du film. Dans le parcours de Jackie, l’actrice Rihanna Griffith, qui interprétait donc Jackie, revient sur comment elle est arrivée sur le film, le tournage et ses conditions climatiques, son personnage et le résultat final du film. Un bon ajout. Il en est de même avec L’ultime combat de Shazza, où l’actrice qui incarne Shazza, Claudia Black, revient sur son implication pour le film.

La cryogénisation revient, avec Peter Chang, concepteur des effets visuels, sur les effets spéciaux numériques du long-métrage. Là encore, nous avons des anecdotes intéressantes à se mettre sous la dent, que ce soit pour le tournage ou la post-production. Dans Traitement sans blanchiment, le directeur de la photographie, David Eggy, revient sur le traitement de la pellicule sans blanchissement. Cela donne l’aspect visuel particulier du film. Il revient aussi sur le tournage, qu’il soit en extérieur ou en studio, comme toujours avec des anecdotes passionnantes pour en savoir plus sur la conception du film. Enfin, le compositeur Graeme Revell nous raconte, dans Le son originel, comment il a créé la musique du film.

Conditions du test

• TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
• Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
• Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840

Synopsis