Caractéristiques

- Titre : Azrael
- Réalisateur(s) : E.L. Katz
- Avec : Samara Weaving, Victoria Carmen Sonne, Sebastian Bull Sarning...
- Editeur : Metropolitan FilmExport
- Date de sortie Blu-Ray : 11 avril 2025
- Date de sortie originale en salles : /
- Durée : 85 minutes
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- Note : 7/10 par 1 critique
Image : 4/5
Azrael a été tourné en numérique (aucune information plus précise n’a été communiquée), et le Blu-ray, au format respecté 2.39:1, s’en sort plutôt bien. La définition est globalement bonne, avec un très bon niveau de détails sur les visages, mais surtout sur les maquillages — qu’il s’agisse des blessures ou des créatures horrifiques. Les textures des costumes s’avèrent également convaincantes. Les décors, majoritairement en forêt, bénéficient d’une belle profondeur de l’image et sont bien restitués. Les intérieurs, notamment les scènes dans l’église ou souterraines avec Azrael, sont un peu plus confinés visuellement, mais restent tout à fait lisibles. On note toutefois plusieurs plans, souvent très sombres ou à basse luminosité, où la définition chute légèrement, accompagnée d’une augmentation du grain numérique.
Côté couleurs, la palette reste assez froide, aussi bien dans les scènes forestières que dans les décors intérieurs (certains arborant toutefois des teintes boisées). Grâce à un éclairage principalement naturel en journée, les couleurs sont bien équilibrées et offrent une saturation juste. Les scènes nocturnes sont bien gérées, avec des noirs profonds non bouchés et des contrastes efficaces, permettant une lisibilité constante. Les blancs, tout comme les teintes de peau, sont respectés et bien restitués. Quelques petits défauts de compression sont à signaler, avec de légères saccades par moments, mais rien de vraiment gênant ou de nature à sortir le spectateur du film. Un master HD globalement correct, malgré quelques imperfections. Le débit moyen image s’établit à 34,5 Mbps.
Son : 4/5
Metropolitan FilmExport (Septet, Finalement) nous propose une piste anglaise en DTS-HD Master Audio 5.1. Celle-ci se montre puissante, bien que l’on aurait apprécié un peu plus d’ampleur. Elle reste néanmoins précise et assez bien spatialisée. Le film étant très particulier dans sa conception sonore — avec quasiment aucun dialogue, à l’exception d’une seule scène — l’essentiel repose sur des râles et grognements, qu’ils viennent des humains ou des créatures. C’est donc l’ambiance qui prime ici, avec des effets liés au vent et au feu. Tous ces éléments sont bien répartis dans les différents canaux, créant une immersion convaincante.
Les tirs, coups, explosions et la scène en voiture sont aussi bien gérés sur les différents canaux. Ils bénéficient aussi d’une bonne exploitation du canal LFE, apportant un renfort bienvenu dans les basses fréquences. La musique et la chanson présentes dans le film sont également bien mixées, circulant efficacement à travers tous les canaux. Une piste 5.1 qui fait clairement le travail, immersive à condition d’augmenter sensiblement le volume de son installation home cinéma. Le débit moyen est de 3,8 Mbps, avec des pointes à 4,8 Mbps.
Apparemment, il n’existe pas de piste française pour ce titre, étant donné qu’il n’y a quasiment aucun dialogue.
Bonus : 2,5/5
- Le Combat dans l’église, double écran avec et sans VFX (2′)
- Les Secrets du maquillage (37′)
Premier bonus de cette édition, Le Combat dans l’église, double écran avec et sans VFX nous montre, en split screen, la version finale et la version préparée par les cascadeurs. Une bonne initiative.
Le second bonus, Les Secrets du maquillage, nous plonge dans la création du maquillage d’horreur du film. Nous avons surtout le commentaire de Dan Martin, le créateur de ces maquillages, sur des photos et vidéos des coulisses du film. Cela permet de comprendre les étapes de ces maquillages et les quelques expérimentations essayées. Un très bon bonus.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
Dans un monde où personne ne parle, une communauté dévote traque une jeune femme, Azrael, qui s’est échappée de son emprisonnement. Recapturée, elle doit être sacrifiée pour lutter contre un esprit malveillant.
Le Film
Azrael est un petit long-métrage modeste, aussi bien dans son budget que dans sa durée (1h25 générique compris), et presque entièrement muet. Le film nous plonge dans un monde post-apocalyptique dont on ignore les causes, et dans lequel on suit Azrael, une jeune femme kidnappée, qui parvient à s’échapper avant d’être traquée par un culte religieux et des créatures. Entre survival et film d’horreur plus classique, Azrael offre un bon lot d’effets gores : créatures, morsures, coupures, décapitations… L’aspect horrifique est généreux et plutôt jouissif.
En revanche, le scénario, ancré dans un contexte religieux très appuyé (notamment dans sa dernière partie), manque de cohérence et de développement. Le thème aurait mérité d’être traité de façon plus continue tout au long du récit. Cela dit, le film se regarde sans peine grâce à son rythme et à sa courte durée : on ne s’ennuie pas. La mise en scène d’E.L. Katz est efficace, ponctuée de quelques (faux) plans-séquences bien pensés et d’une direction photo soignée. Samara Weaving (Scream VI), de son côté, livre une performance solide et engageante.