Caractéristiques

- Titre : Kraven The Hunter
- Réalisateur(s) : J.C. Chandor
- Avec : Aaron Taylor-Johnson, Ariana DeBose, Fred Hechinger, Alessandro Nivola, Christopher Abbott et Russell Crowe.
- Editeur : Sony Pictures France/ESCD
- Date de sortie Blu-Ray : 23 avril 2025
- Date de sortie originale en salles : 18 décembre 2024
- Durée : 127 minutes
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- Note : 7/10 par 1 critique
Image : 4,5/5
Kraven The Hunter a été tourné en numérique (Arri Alexa LF, Arri Alexa Mini LF), et le Blu-ray 4K, au format respecté 2.39:1, est issu d’un master 4K avec une compression HEVC/H.265, une image BT.2020, WCG et une présentation en Dolby Vision et HDR10. Comme souvent chez Sony, le rendu est globalement très bon, mais pas totalement exempt de défauts. L’image est claire, et la définition exemplaire, bien qu’elle connaisse une légère baisse sur quelques plans — très rares — accompagnée d’une augmentation du grain numérique. Les effets spéciaux sont inégaux : environ la moitié d’entre eux laissent transparaître les doublures numériques de façon trop évidente. D’autres, en revanche, s’en sortent bien, comme la peau du Rhino ou certains animaux, qui présentent un rendu convaincant.
Pour le reste, les détails sur les visages sont très bons, et les textures des costumes comme des décors sont parfaitement restituées. La profondeur de l’image est également réussie, que ce soit dans les scènes en intérieur ou en extérieur. Aucun souci de ce côté-là. Quant aux couleurs, on n’observe pas de dominante générale, mais des choix marqués selon les lieux : teintes dorées dans le club familial, tons marron sur les terrains de chasse, verts profonds dans la forêt, ou encore bleus stylisés dans le repaire de Kraven. Ces couleurs sont bien saturées, riches, et savent exploser quand il le faut.
Les contrastes sont excellents, tout comme les noirs, profonds sans jamais être bouchés. Les scènes nocturnes ou en basse lumière restent parfaitement lisibles. Les blancs et les teintes de peau sont également bien gérés. Aucun problème de compression n’a été relevé. Il s’agit donc d’un très bon master, imparfait certes, mais tout à fait recommandable.
Son : 4/5
Sony Pictures France (Panic Room, Venom: The Last Dance) nous propose une piste anglaise en Dolby Atmos (avec un core Dolby TrueHD 7.1). Une piste lourde et puissante comme on les aime, avec une excellente répartition, de belles dynamiques et une amplitude généreuse. Le canal LFE est régulièrement sollicité, accentuant avec force les scènes d’action, mais aussi le poids de certains animaux, notamment les gnous, les grondements du tonnerre ou encore les assauts du Rhino dans le combat final. Chaque impact est une bonne occasion de sentir le caisson de basse vibrer.
Les canaux surround et Atmos sont, eux aussi, souvent mis à contribution, surtout lors des scènes d’action, qui ne lésinent pas sur l’immersion sonore. On en prend plein les oreilles, pour notre plus grand plaisir. Les dialogues, quant à eux, restent toujours clairs, même dans le chaos. La musique et les morceaux choisis sont parfaitement intégrés au mixage. Une piste qui remplit pleinement son rôle et s’impose comme une belle démo technique.
La piste française, en DTS-HD Master Audio 5.1, n’est pas en reste. Puissante comme il faut, bien spatialisée et ample, elle propose de bonnes dynamiques sur les cinq canaux. Là encore, les scènes d’action sont généreuses et percutantes, avec un caisson de basse bien utilisé, comme pour la VO. Le doublage VF est de bon niveau, bien intégré au mixage original. Musique et chansons sont, elles aussi, bien mixées. Une bonne petite piste VF, et c’est toujours appréciable d’avoir une piste HD pour la version française.
Bonus : 2/5
- Dans la peau de Kraven (5′)
- Dans la peau d’une bête : les cascades de la chasse (5′)
- Bêtisier (2′)
- La première chasse de Kraven : la mise en scène (5′)
- Alliés et antagoniste : le casting mortel (6′)
- Scènes supprimées (4′)
Nous commençons les bonus avec Dans la peau de Kraven. Cette featurette se concentre sur le personnage principal, la transformation physique d’Aaron Taylor-Johnson et son entraînement. Un petit module assez léger pour débuter. Le second, Dans la peau d’une bête : les cascades de la chasse, revient sur les cascades et les combats du film, leur conception, ainsi que sur l’implication d’Aaron Taylor-Johnson, qui réalise lui-même un grand nombre de scènes. Là encore, c’est un peu court mais suffisant.
Le traditionnel bêtisier est toujours amusant à découvrir. La première chasse de Kraven : la mise en scène dresse le portrait du réalisateur, aborde le scénario et les thèmes qui l’ont poussé à faire le film, et s’attarde sur un troisième acte riche en action.
Alliés et antagoniste : le casting mortel s’intéresse au casting et aux personnages du film. Une featurette classique, un peu trop promotionnelle. Enfin, nous avons cinq scènes supprimées. Celles-ci n’apportent rien de plus à l’intrigue et ont bien fait d’être écartées du montage final.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
Kraven, un homme dont la relation complexe avec son père, l’impitoyable Nikolai Kravinoff, entraine vers une vengeance aux conséquences brutales, l’appelant à devenir non seulement le plus grand chasseur du monde, mais aussi l’un des plus redoutés.
Le Film
Découvrez la critique de Lily S’ennuie sur le film: