[Test – Blu-ray] Il était une fois en Chine 6 : Dr Wong en Amérique – Metropolitan FilmExport

Caractéristiques

  • Titre : Il était une fois en Chine 6 : Dr Wong en Amérique
  • Titre original : Wong Fei Hung: Chi sai wik hung see
  • Réalisateur(s) : Sammo Hung
  • Avec : Jet Li, Kwok-Pong Chan, Jeff Wolfe
  • Editeur : Metropolitan FilmExport
  • Date de sortie Blu-Ray : 18 septembre 2025
  • Date de sortie originale en salles : 8 novembre 2000
  • Durée : 102 minutes
  • Acheter : Cliquez ici
  • Note : 7/10

Image : 4/5

Il était une fois en Chine 6 : Dr Wong en Amérique a été tourné en pellicule 35 mm (Arriflex 35 BL4, Arriflex 35 III et Moviecam Compact) et restauré en 2K. Le Blu-ray respecte le format original 2.39:1. Tous les défauts liés à la pellicule d’origine (rayures, poussières, etc.) ont été soigneusement éliminés. Le grain argentique, bien présent et homogène, reste fin pour un film de 1997 (sorti en France en 2000). Nous n’avons pas constaté d’augmentation de celui-ci. En revanche, plusieurs plans présentent un scintillement notable, et la stabilité de l’image atteint parfois ses limites.

La définition s’avère globalement satisfaisante et meilleure que sur les précédentes éditions. Les détails de la peau (imperfections du visage de Jet Li, maquillages des Indiens) sont correctement restitués, tout comme les textures des costumes et des décors. Les superbes décors naturels extérieurs bénéficient d’un beau piqué. La profondeur de champ est convaincante, même si certains plans apparaissent un peu plats — une conséquence des optiques utilisées — mais cela reste marginal.

Côté colorimétrie, le résultat surpasse clairement les précédentes éditions. Les couleurs gagnent en éclat (le vert de l’herbe notamment) et en saturation. Une dominante jaune/ocre imprègne l’ensemble, accentuant l’atmosphère de western. Les contrastes ont été ajustés avec soin, tout comme les noirs, tandis que les blancs gagnent en éclat et que les teintes de peau demeurent naturelles. Aucun défaut de compression n’est à signaler.

Au final, cette restauration, bien que perfectible, reste solide et permet de redécouvrir le film dans de très bonnes conditions. Le débit vidéo moyen s’élève à 26,3 Mbps.

Son : 3,5/5

Metropolitan FilmExport (The Hit, Piégé) propose deux pistes, cantonaise et française, en DTS-HD Master Audio 5.1. Elles offrent une puissance correcte et une spatialisation relativement bien répartie, avec une certaine précision mais un manque d’ampleur. On sent que le mixage en 5.1 reste assez artificiel : peu d’effets passent réellement par les surround. On remarque tout de même quelques moments notables, comme la chute de l’équipe dans l’eau avec le bruit des rapides, l’explosion finale, certains coups et quelques tirs. Mais dans l’ensemble, nous en attendions davantage, surtout du côté des effets d’ambiance. La piste VF se montre un tout petit peu plus dynamique sur ce plan.

Le canal LFE intervient de manière limitée : il soutient correctement les coups et les explosions, mais reste discret sur les tirs. Les dialogues sont clairs en VO. Côté VF, le niveau du volume du doublage est légèrement élevé, sans pour autant masquer le mixage original. Des pistes qui font le travail, mais que l’on aurait aimées plus énergiques. Le débit moyen des deux pistes s’élève à 3,8 Mbps, avec des pointes à 5,7 Mbps.

Une seconde piste française ainsi qu’une piste en mandarin sont disponibles en DTS-HD Master Audio 2.0. Bien mixées, elles offrent une restitution satisfaisante des effets comme de la musique, avec une puissance convenable. Les dialogues sont clairs sur la piste en mandarin ; en VF, ils sont très légèrement plus forts, mais sans dénaturer l’ensemble. La piste en mandarin permet d’apprécier le film sous un angle différent, tandis que la VF correspond à une stéréo classique. Le débit moyen est de 1,4 Mbps, avec des pointes à 1,8 Mbps pour la piste en mandarin et 2,2 Mbps pour la piste française.

Enfin, une seconde piste cantonaise est proposée en DTS-HD Master Audio 1.0. Ici, tout passe par l’enceinte centrale, avec un équilibre convenable entre dialogues, effets et musique. Une piste simple, correspondant au mixage original. Le débit moyen est de 1 Mbps, avec des pointes à 1,3 Mbps.

Bonus : 2,5/5

  • Making-of (25′)
  • Rencontre avec Sammo Hung (13′)

Nous commençons les bonus par le making-of. Celui-ci revient, de façon un peu désordonnée, sur la réalisation, l’histoire, les cascades, ainsi que sur le mélange américano-chinois, que ce soit dans le récit, le casting, l’équipe technique ou le tournage. Avec une pointe d’humour, on découvre l’envers du décor de la production. Une featurette agréable et instructive.

Le second bonus est la Rencontre avec Sammo Hung. Dans cette interview datant de 2005, l’acteur-réalisateur évoque l’histoire de Wong Fei-hung, ses précédentes adaptations, les films antérieurs de la saga, mais aussi le mélange western/arts martiaux, les références, les chorégraphies de combat et la mise en scène. Il aborde enfin sa décision de prendre sa retraite. Une interview sans langue de bois, rafraîchissante et passionnante.

Conditions du test

  • TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
  • Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
  • Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840

Synopsis

Wong Fei-Hung part rendre visite à l’un de ses disciples, qui habite en Amérique. Au cours d’une attaque indienne, il est frappé à la tête et perd la mémoire.

Le Film

Avec Il était une fois en Chine 6 : Dr Wong en Amérique, Sammo Hung déplace la légende de Wong Fei-hung sur le sol américain et réussit à marier deux genres a priori éloignés : le western et le film de kung-fu. Jet Li reprend son rôle avec une aisance intacte, et s’amuse à confronter la tradition martiale chinoise aux codes poussiéreux du Far West. La confrontation des cultures donne lieu à des séquences à la fois drôles et spectaculaires, les échanges de coups et fusils s’affrontent dans une chorégraphie assez inventive. Sammo Hung insuffle un vrai plaisir de mise en scène, multipliant les clins d’œil aux classiques du western tout en respectant la gestuelle élégante de Wong Fei-hung. Si le scénario reste convenu et que certains seconds rôles frisent la caricature, l’ensemble parvient à surprendre par son mélange de ton et d’ambiances. Le film n’a pas l’ampleur des premiers volets signés Tsui Hark, mais son hybridation ludique et son sens du spectacle lui confèrent un charme singulier.

 

Article écrit par

Adore le cinéma en général, que ce soit les gros blockbusters ou les plus petits films, les séries TV et les jeux vidéo. Il réalise de nombreux tests de blu-ray et films en UHD 4K et couvre l'actualité cinématographique en salles.

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