Caractéristiques
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Test effectué sur :
- Nintendo Switch
- Playstation 4
- Ordinateur/PC
- Xbox One
- Développeur : MachineGames, Panic Button
- Editeur : Bethesda
- Date de sortie : 29 juin 2018
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- Note : 7/10 par 1 critique
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Existe aussi sur :
Panic Button encore dans ses bonnes œuvres
Peu nombreux sont les éditeurs importants qui osent porter sur Switch leurs gros jeux, sortis initialement sur PC, PlayStation 4 et Xbox One. Les raisons sont évidentes : les capacités, purement techniques, de la consoles de Nintendo sont bien en-deça de ce que peut proposer la concurrence. Seulement voilà, le succès populaire de la petite dernière des plateformes de salon ne fait que s’accroître, attirant dans son sillage toutes sortes de gamers. Dont les expérimentés qui ont, eux aussi, besoin de softs d’envergure, comme Bethesda a l’habitude d’éditer. Après avoir fait paraître Skyrim ou DOOM, voilà que débarque Wolfenstein 2 : The New Colossus, toujours pris en charge par le talentueux studio Panic Button.
Ce test de Wolfenstein 2 : The New Colossus va se concentrer sur ce que la Nintendo Switch apporte, ou les limitations qu’elle provoque. Pour retrouver notre avis, plus profond, sur le scénario ou le gameplay, nous vous dirigeons vers notre test initial, écrit voilà un peu moins d’un an. Resituons tout de même le contexte de cette sortie. voilà plusieurs années que Bethesda a confié la licence Wolfenstein à Machinegames, studio fondé par des anciens de chez Starbreeze, dont on avait adoré The Darkness. Comme le succès, aussi bien critique que populaire, était plutôt au rendez-vous de la relance, avec un Wolfenstein : The New Order effectivement satisfaisant, les développeurs ont pu gagner en liberté créatrice. En résulte une troisième itération beaucoup plus portée sur la narration. Ce qui, d’ailleurs, aura pu interpeler certains joueurs.
Quelques limitations techniques évidentes, mais salvatrices
Afin d’atterrir sur Nintendo Switch sans risquer de perdre la face, Bethesda a fait appel aux spécialistes de ce genre de mission : les développeurs de Panic Button. Ne faisons pas durer le suspens, Wolfenstein 2 : The New Colossus est dans la lignée de leurs précédents travaux, c’est à dire de bonne qualité. Vous vous en doutez : à l’image d’un réalisateur, qui doit faire tenir son montage sur deux heures, il a fallu que le studio fasse des concessions. Le but étant d’atteindre le duo 720p et 30 images par seconde, de manière constante. Objectif atteint. Pour arranger ce petit exploit, les textures sont moins précises que sur les autres supports, et la distance d’affichage plus limitée. Mais, et c’est là toute la magie des portages de Panic Button, ces derniers trichent pour garder une apparence qui fait le job. En docké, c’est à dire sur votre téléviseur, on observe un peu plus les petites astuces, les choses un peu grossières, même si le confort de jeu reste largement au-dessus de l’acceptable. On pourra même écrire qu’un tel résultat était plutôt inespéré. En mode portable, on remarque que l’effet flouté est moins remarquable. Par contre, dans cette configuration, ce sont les textes qui en pâtissent, se faisant plus pattes de mouche que lisibles.
Wolfenstein 2 : The New Colossus sur Nintendo Switch, ne s’accompagne pas d’une véritable refonte du contenu. On a bien droit à des vibrations optimisées pour la console, qui font leur petit effet par ailleurs. Elles sont pertinentes avec les situations traversées, et leur intensité bien dosée. En revanche, la possibilité de la visée par le mouvement, ou même quelques détections de ceux-ci, font plus gadget qu’autre chose. On aurait apprécié la présence des DLC, mais ils sont aux abonnés absents. Un regret uniquement si vous possédiez déjà le titre sur d’autres machines, mais cela ne sera que peu relevé par celles et ceux qui profiteront de ce portage pour découvrir ce très bon titre.
Note : 15/20
En posant ses grosses paluches sur la Nintendo Switch, Wolfenstein 2 : The New Colossus garde ses forces ludiques intactes. Vous découvrirez, dans sa totalité, l’aventure de Blazko le barjot, que ce soit au niveau de l’histoire ou du contenu de base (les DLC n’ont pas fait le voyage). Le volet technique, lui, est évidemment le plus sensible. Bien évidemment, on ne retrouve les qualités visuelles qu’avec certaines limitations. Mais Panic Button, comme à son habitude, a fait du bon boulot, en sauvegardant la superbe direction artistique. Les textures en prennent un coup, elles paraissent parfois grossières, et l’on remarque un certain flou en docké, pas gênant mais notable. C’était là une obligation pour garder le couple formé par le 720p, et le 30 images par seconde, bien soudé. Au final, ce sont les joueurs qui seront contents : ce bien bon titre pourra véritablement s’adresser à tous, quelle que soit la plateforme qui trône chez vous.