[Analyse] Never Let Me Go ou le meilleur des mondes

Never Let Me Go de Mark Romanek- jetéeHuit ans après le glaçant thriller Photo Obsession, avec un Robin Williams aussi génial qu’effrayant en employé de labo photo s’attachant plus que de raison à des clients réguliers, Mark Romanek est revenu en 2010 avec Never Let Me Go. Adapté du roman de science-fiction Auprès de moi toujours de Kazuo Ishiguro (2005), ce drame implacable nous plonge dans un passé relativement proche (des années 60 aux années 90), où une importante découverte scientifique une dizaine d’années plus tôt a permis de rallonger l’espérance de vie au-delà de 100 ans. Ces informations elliptiques nous sont transmises en ouverture, par le biais d’un simple carton vert sépia, clinique à souhait, qui annonce déjà la couleur, celui d’un récit sombre et cruel, souvent très dur.

Système totalitaire ou utopie ?

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Le film retrace l’histoire de Kathy, Tommy et Ruth, tous trois pensionnaires du prestigieux établissement anglais Hailsham, où ils grandissent ensemble jusqu’à leur majorité. Derrière les apparences de normalité, quelque chose apparaît assez vite étrange dans la vie de l’établissement : les élèves ont des bracelets électroniques aux poignets et, tels des prisonniers, doivent “pointer” chaque matin. Comme en prison, ils semblent coupés du monde extérieur, dont ils ont une peur panique, ce qui les rend étrangement dociles. A la différence près que seul un prisonnier resté trop longtemps enfermé a peur de l’extérieur tandis que les élèves de Hailsham ne semblent jamais avoir rien connu d’autre que leur pensionnat.

C’est à partir de ce moment-là que commence à se dessiner le système totalitaire qui régit l’univers du film. Un système insidieux qui inculque la peur et engendre la docilité. Mais l’univers de Never Let Me Go a ceci de particulier, comme nous le verrons, qu’il se rapproche également de l’utopie, dont le fonctionnement n’est pas si différent à bien y regarder. Il n’y a qu’à penser à la dictature du bonheur dans The Truman Show et la peur que ressent le héros pour le monde extérieur, qu’on lui a inculquée afin d’être sûr qu’il ne cherchera jamais à dépasser les limites de la ville, qui sont celles d’un studio de télévision.

Par ailleurs, on répète à l’envie aux élèves de Hailsham qu’ils sont “spéciaux” et chaque blessure est observée avec inquiétude. Le “secret” sera rapidement éventé : les enfants sont en fait des clones (pudiquement nommés “donneurs”) conçus pour faire don de leurs organes une fois devenus adultes, afin de permettre à la race humaine de dépasser les cent ans d’existence tandis qu’eux-mêmes sont voués à mourir avant d’avoir atteint leurs trente ans, à l’issue d’une troisième ou quatrième opération.

L’uchronie dans laquelle Mark Romanek nous plonge a ceci de particulier qu’elle n’a rien d’extravagant : ce monde pourrait en tous points être le nôtre, exception faite de cette fameuse “découverte” et des décisions politiques et éthiques qu’elle a entraînée. Le ton, la mise en scène sont sobres, beaux et glaçants à la fois, à l’image de ces décors de campagne anglaise cotonneux dans lesquels évoluent les héros. Cela rend le récit d’autant plus plausible et effrayant. Il n’y a rien pour nous distraire de l’impensable vérité qui régit le sort et l’existence même des élèves de Hailsham (l’un des nombreux établissements à pratique cet “élevage”, apprendra-t-on), simples numéros dotés d’un prénom et d’une initiale en guise de nom de famille.

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Cependant, comme nous sommes dans la tête de Kathy (Carey Mulligan), qui a intégré et accepté son sort depuis l’enfance, ce système clairement totalitaire ne nous est pas montré comme tel… Au contraire, il est vécu comme une utopie par les personnages. Ainsi, dès le début, l’héroïne nous confie en voix-off à quel point elle est fière de ce que donneurs et accompagnateurs (les personnes comme elle qui accompagnent les donneurs lors de leurs opérations) ont accompli ensemble pour le bien de la société.

Même privée de sa liberté, elle ne ressent pas cette injustice comme telle, n’émet pas de jugement de valeur négatif sur le monde dans lequel elle vit. Tout est donc question de point de vue : si d’un point de vue extérieur, nous aurions tendance à penser qu’il s’agit d’un système totalitaire, pour Kathy, il s’agit d’une utopie et le bien fondé du système en place ne sera pas remis en cause un seul instant.

Jean Servier écrivait dans son ouvrage Histoire de l’utopie : “L’utopie est la réaction d’une classe sociale, la vision rassurante d’un avenir planifié, exprimant par les symboles classiques du rêve son désir profond de retrouver les structures rigides de la cité traditionnelle ― la quiétude du sein maternel ― où l’homme, délivré de son libre-arbitre, s’emprisonne avec soulagement dans le réseau des correspondances cosmiques et des interdits.” (p.23) Ce que l’on retrouve dans le film, l’avenir des donneurs étant planifié dès leur naissance. On imagine aussi que la réception des organes est planifiée pour pouvoir permettre aux citoyens de cette société de dépasser les cent ans. Les donneurs n’ont qu’un libre-arbitre très limité, ils ne sont pas maîtres de leur destin. Le sursis ou le rêve d’une vie “normale” appartient au domaine du rêve, du fantasme.

Par ailleurs, Hailsham est en quelque sorte la “mère” qui pourvoit à leurs besoins puisqu’ils n’ont ni père ni mère, ni même de nom de famille, juste un prénom et une initiale. Ce n’est alors pas un hasard si l’établissement est dirigé uniquement par des femmes. Malgré son organisation très carrée, qui semblera oppressante au spectateur, Kathy devenue adulte garde d’ailleurs la nostalgie de cette période. La directrice de l’établissement, désormais fermé, révèlera plus tard à la jeune femme et à Tommy qu’il s’agissait du dernier établissement ayant fait preuve d’éthique dans l’éducation des donneurs. Il s’agit donc d’une utopie, désormais révolue, nichée au cœur de l’utopie.

Un univers cloisonné

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Du début à la fin, nous sommes donc avec Kathy, Ruth et Tommy, à l’intérieur de cet univers cloisonné. En nous plongeant dès le départ dans cet environnement fait d’interdits, de limites et de mythes sordides pour dissuader les jeunes pensionnaires de fuguer, Mark Romanek nous montre qu’il ne pourra y avoir aucune issue, mais surtout aucune tentative d’échappatoire possible pour les personnages.

Conditionnés à se montrer obéissants, à craindre le monde extérieur, l’idée de fuite est étrangère aux élèves de Hailsham, ce que montre bien la première partie du film. Lorsque Tommy fait tomber son ballon de football de l’autre côté de la clôture, il ne passe pas de l’autre côté pour aller le chercher, alors que cela lui serait très facile.

Quand l’institutrice récemment engagée demande aux enfants pourquoi il n’a pas enjambé la clôture, les élèves sont mortifiés et racontent tous des histoires sordides qu’ils ont entendues à propos de pensionnaires qui auraient tenté de sortir de l’établissement. Ces cautionary tales comme les appellent les anglo-saxons (ces histoires destinées à mettre en garde les enfants contre ce qui pourrait leur arriver s’ils désobéissaient aux adultes) sont révélateurs du système totalitaire dans lequel sont plongés les enfants et dont ils n’ont pas conscience.

En effet, tout système totalitaire est organisé en cercles concentriques visant à isoler le sujet de l’extérieur. Il s’agit d’un monde à l’intérieur du monde, l’extérieur étant perçu par bribes de manière déformée pour le renforcer, comme l’explique très bien Hannah Arendt. Dans Les Origines du totalitarisme, Le système totalitaire (p. 110), elle écrit ainsi que les signes déformés du monde extérieur “fournissent aux mensonges de la propagande totalitaire l’élément de véracité et d’expérience réelle dont ils ont besoin pour combler le fossé qui sépare la réalité de la fiction.” Les histoires d’épouvante autour du monde extérieur renforcent la peur des élèves et donc leur docilité envers le système établi. Comme l’extérieur est perçu comme menaçant, ils ne se sentent en sécurité qu’à l’intérieur du pensionnat.

Le monde extérieur, dans son aspect positif, n’est alors présent que par les objets d’occasion apportés par les livreurs que les élèves peuvent acheter avec les points qu’ils ont récolté. Des objets de mauvaise qualité pour la plupart, parfois abîmés, mais devant lesquels ils s’extasient. Le monde extérieur est présent également de manière très simple quand les enfants font des jeux de rôle à l’école pour leur apprendre à commander une boisson dans un café, afin qu’ils puissent s’adapter un tant soit peu une fois devenus adultes.

Cela se retrouvera lors de la scène de leur première sortie à l’extérieur, en dehors de leurs cottages dédiés où ils ne sont en contact qu’avec les livreurs qui leur apportent vivres et nourriture. Ils doivent commander à boire et à manger et, anxieux, finissent tous par prendre la même chose. C’est un monde tout nouveau qui s’ouvre à eux, cependant, ils n’en profitent que très peu et ne s’octroient que de rares sorties.

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Les donneurs sont en effet séparés du reste de la population puisqu’ils vivent dans des cottages dédiés, qu’ils intègrent directement à leur sortie de pensionnat. Et leur seule perspective professionnelle est de devenir accompagnateur de donneurs, ce qui les fait certes voyager, mais les cantonne toujours à un univers cloisonné, celui du don d’organes. Même si cela n’est jamais exprimé dans le film, on peut imaginer que cela permet à la société de garder le contrôle sur eux et surtout, de les séparer du reste de la population, en les reléguant dans des lieux dédiés où personne ne s’aventure jamais.

Ainsi, ils demeurent invisibles au reste du monde, qui n’a pas besoin de penser à eux. Personne n’a envie de faire connaissance avec le bœuf qu’il va consommer plus tard, et il en est de même des donneurs. Il y a évidemment dans cette mesure de séparation et d’enfermement quelque chose de totalitaire, bien qu’il ne s’agisse pas de ségrégation à proprement parler, aucun lieu n’étant interdit aux donneurs, par exemple. Le récit et certains détails glaçants (comme la révélation que la galerie d’art avec les dessins d’enfants servait à prouver que les futurs donneurs avaient une âme) nous permettent de nous rendre compte de l’absurdité et l’injustice que constitue ce système.

Mais Kathy et les autres sont persuadés de vivre dans le meilleur des mondes possibles et de remplir une noble cause. Au final, les personnages font partie d’un système au service d’un monde utopique trompeur dont ils sont eux-mêmes exclus, mais qu’ils défendront du début à la fin.

Il y a finalement deux mondes enchâssés dans le film : l’univers du pensionnat et le “monde extérieur”. Le pensionnat est régi par des règles bien précises et sert le système mis en place par la société. Mais cette société, ce monde extérieur ne parviennent que par bribes aux élèves de Hailsham comme nous l’avons vu et le peu qu’ils en perçoivent vient renforcer la cohérence du monde dans lequel ils vivent. Cette cohérence, qui quelque part apporte des réponses à leurs interrogations, loin d’être le signe d’une société “juste” comme ils semblent la percevoir, est un autre signe du totalitarisme.

Hannah Arendt écrit ainsi : “Les masses se laissent convaincre non par les faits, même inventés, mais seulement par la cohérence du système dont ils sont sensés faire partie. […] Ce que les masses refusent de reconnaître, c’est le caractère fortuit dans lequel baigne la réalité.” (p. 107.)

L’obsession de la pureté

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Maillons d’un système qui les domine et ordonne leur existence, les donneurs pensent occuper un rôle, une fonction au sein de celui-ci et ne remettront jamais en cause cet état de faits, bien que Ruth (Keira Knightley) se lamente à un moment sur le fait qu’ils ont probablement été conçus en prenant modèle sur la lie de la société (prostituées, toxicomanes…). Mais même à ce moment-là, leur sort ne lui paraît pas injuste puisqu’ils seraient donc “impurs”. C’est la haine d’elle-même qui l’anime à cet instant précis, de même que c’est la honte pour le désir sexuel qu’elle ressent qui poussera Kathy à chercher son Originale dans les magazines porno, convaincue que cela ne peut s’expliquer que de cette manière.

Cette obsession des donneurs et plus particulièrement des héroïnes de retrouver leur Original, l’humain qui a servi de modèle pour les créer, témoigne d’une obsession pour la pureté qu’on leur a inculquée dès la plus tendre enfance et qui est le signe, là encore, d’un système totalitaire. Lorsqu’il s’agit de relations amoureuses, les héros sont également préoccupés par une idée de pureté qui va dans le sens de leur conception naïve de l’amour.

L’amour entre Kathy et Tommy, qui est idéalisé car il est né lorsqu’ils étaient encore enfants, est considéré comme “pur” et le couple se persuade que s’ils prouvent la sincérité et la beauté de leurs sentiments, ils pourront obtenir un sursis. Cependant, le système dans lequel ils vivent n’a que faire de la beauté de leurs âmes et de leurs sentiments car il ne se pose même pas la question de savoir s’ils ont une âme. Les donneurs sont désormais élevés comme des animaux de batterie, sans la moindre éthique et personne ne s’émeut de leur sort, si ce n’est la directrice et son assistante à la retraite ainsi que le personnel hospitalier, qui fait montre de compassion.

Mais, élevés dans la quête de cet idéal de pureté qui est d’autant plus important pour eux qu’ils doivent rester en parfaite santé jusqu’au moment de leurs dons, ils s’en sentent également exclus puisqu’ils n’appartiennent et n’appartiendront jamais au monde “normal”, celui des personnes qu’ils ont été conçus pour sauver. Ils acceptent ainsi d’autant plus facilement le rôle qu’on leur a assigné.

Condamnés à mourir précocement tandis que le reste de l’humanité deviendra centenaire, les personnages intégreront si bien les valeurs de cette société que Kathy finira elle-même par participer au suivi et à la supervision des opérations sur les clones. Comme l’écrivait Jean Servier, l’utopie “veut éviter les changements qui, en l’écartant de la perfection mythique, risquent d’accentuer davantage un déséquilibre né de la rupture du Grand Interdit, que nous appelons péché originel“. (pp. 13-14) Pour les héros, s’écarter de l’ordre établi reviendrait à commettre ce péché originel.

Une clôture interne

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Cela se retrouve de manière parlante dans la dernière scène du film, après la mort de Tommy. Pour comprendre l’impact que cette mort a sur elle, il faut préciser que lorsqu’elle devient accompagnatrice, Kathy passe surtout d’hôpitaux en hôpitaux, on ne l’entend jamais raconter ses expériences personnelles dans le monde extérieur, qui sont sans doute quasi-inexistantes, en dehors de l’univers hospitalier. En dix ans, elle ne rencontre pas un autre garçon que Tommy. Elle reste donc dans un univers programmé et même confrontée au monde extérieur, c’est comme s’il y avait une clôture invisible qui l’entourait. Il n’y a pas de fuite en avant, pas d’échappatoire pour Kathy, qui a intégré et accepté son destin dès son enfance, malgré le bref espoir d’un sursis lors de ses retrouvailles avec Tommy.

Plus que des limites spatiales, Never Let Me Go montre comment le système totalitaire a posé des limites internes aux individus, qui les suivent où qu’ils aillent. Et comme nous sommes dans la tête de Kathy du début à la fin, ce monde ne nous est pas explicitement montré comme étant totalitaire.

Never Let Me Go n’a donc rien à voir avec le médiocre The Island de Michael Bay (2005), au pitch de départ somme toute assez similaire. Mais, malgré la présence de clones donneurs d’organes, la ressemblance s’arrête là. Outre le fait que le monde du film de Michael Bay est totalement différent, beaucoup plus futuriste (un copié-collé en guise de pot-pourri de tous les films de SF sur un thème similaire), il s’agit surtout d’un gros blockbuster d’action axé autour de la course-poursuite dans le monde extérieur entre les héros et l’armée. Les héros de Never Let Me Go, eux, ne sont jamais vraiment libres, même lorsqu’ils sont à l’extérieur.

Dans la dernière scène du film donc, Kathy s’arrête au milieu de nulle part, sur une route entourée de champs. Il y a une clôture devant elle, avec des morceaux de sac plastique qui se sont pris dans les barbelés et elle reste en contemplation devant, tandis qu’elle prononce les mots suivants en voix-off : “Je viens ici et j’imagine que c’est l’endroit où tout ce que j’ai perdu depuis l’enfance est venu s’échouer. Je me dis que si c’était vrai et si j’attendais assez longtemps, une minuscule silhouette apparaîtrait à l’horizon à l’autre bout du champ et elle grandirait peu à peu jusqu’à ce que je vois que c’est Tommy. Il me ferait signe et peut-être qu’il m’appellerait. Je ne laisse pas le fantasme aller plus loin. Je ne peux pas le permettre.” L’autre côté de la clôture reste toujours un ailleurs fantasmatique, inaccessible, où il vaut mieux ne pas s’aventurer. Même dans l’intimité de ses pensées, elle ne s’autorise pas à imaginer autre chose que la réalité ou si peu. Ses rêves restent accrochés au barbelé de la clôture comme des morceaux de plastique s’agitant au vent.

Références bibliographiques : 

Hannah Arendt, Les Origines du totalitarisme, Le système totalitairenouvelle édition, Paris, Éditions du Seuil, collection « Points Essais », traduction de Jean-Loup Bourget, Robert Davreu et Patrick Lévy, révisé par Hélène Frappat, 2005.

Jean ServierHistoire de l’utopie, Paris, Éditions Gallimard, Collection « Idées Nrf », 1967.

Article écrit par

Cécile Desbrun est une auteure spécialisée dans la culture et plus particulièrement le cinéma, la musique, la littérature et les figures féminines au sein des œuvres de fiction. Elle crée Culturellement Vôtre en 2009 et participe à plusieurs publications en ligne au fil des ans. Elle achève actuellement l'écriture d'un livre sur la femme fatale dans l'œuvre de David Lynch. Elle est également la créatrice du site Tori's Maze, dédié à l'artiste américaine Tori Amos, sur laquelle elle mène un travail de recherche approfondi.

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