Caractéristiques
- Titre : Independence Day/ Independence Day : Resurgence
- Réalisateur(s) : Roland Emmerich
- Avec : Will Smith, Maika Monroe, Liam Hemsworth, Jeff Goldblum, Vivica A. Fox, Bill Pullman, Sela Ward, William Fichtner
- Editeur : 20th Century Fox France
- Date de sortie Blu-Ray : 23 Novembre 2016
- Date de sortie originale en salles : 2 Octobre 1996 et 20 Juillet 2016
- Durée : 266 minutes
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- Note : 6/10 par 1 critique
Test Independence Day:
Image : 5/5
L’image restaurée 4k est superbe, définition au top qui au lieu d’être lisse laisse encore un léger grain, ce qui n’est pas plus mal. Les contrastes et noirs sont excellents (surtout les scènes dans l’espace et dans le vaisseau amiral). La colorimétrie restaurée nous fait quant à elle redécouvrir le film. Le débit moyen image est de 24MBPS, un peu bas pour un film restaurée 4k, mais le master est parfait. On redécouvre le film avec plaisir.
Son : 4/5
Une piste VO en DTS-HD 5.1, puissante, bien répartie. Les enceintes arrières sont bien utilisées, ainsi que le caisson de basses. Les scènes de destruction et de combats sont top démo, on est immergé. Le débit moyen son est excellent, 4,7MBPS. La piste VF est proposée en DTS 5.1, pas de HD, et c’est bien dommage : le résultat est moins puissant, mais toujours bien réparti. Le débit moyen/max est de 768 KBPS.
Bonus : 4,5/5
- « – le film en version cinéma de 145′ (nouvelle copie restaurée à 4K)
– le film en version longue inédite de 154′ pour la première fois en Blu-ray (nouvelle copie restaurée à 4K) - Bonus Blu-ray 1 :
– Commentaires du réalisateur Roland Emmerich et du scénariste Dean Devlin
– Commentaires des superviseurs des effets visuels Volker Engel et Doug Smith (version cinéma - Bonus Blu-ray 2: :
– Nouveau bonus inédit : « Independence Day : une rétrospective » (30′)
– La fin originale (séquence du biplan)(4′)
– Making of : « De la fiction à la réalité » (30′)
– Revue des combats (9′)
– Créer la réalité (29′)
– « ID4 Invasion » (22′)
– Bêtisier (4′)
– 22 faux reportages (51′)
– Galeries d’images et de croquis
Là c’est le plein de bonus ! Certes, la plupart étaient déjà dans l’édition DVD, mais ils sont ici, pour la plupart, remastérisés. On commence avec les bonus inédits. Independence Day : une rétrospective revient sur l’expérience du film 20 ans après avec des interviews des acteurs, du réalisateur et des techniciens. Un bonus intéressant, d’une durée de 30 min, où l’on voit l’impact qu’a eu le film depuis sa sortie. Autre bonus inédit, Revue des combats, d’une durée de 9 min, nous propose un condensé des scènes d’actions et de destruction du film. Le reste des bonus (La fin originale, Making of : « De la fiction à la réalité », Revue des combats, Créer la réalité, ID4 Invasion, Bêtisier, 22 faux reportages, Galeries d’images et de croquis, Bande-annonce originale, Teaser, Spots TV) étaient déjà dans l’édition DVD. Ils sont tous remasterisés sauf « La fin originale ». Voici donc des bonus très complets, qui nous permettent de découvrir l’envers du décor pendant plus de 3 heures.
Test Independence Day Resurgence:
Image : 4,5/5
Le film a été tourné en numérique (Red Epic Dragon) et c’est un très beau master que nous avons là. La définition est au top, avec un léger grain sympathique pour certaines scènes. Les contrastes et les noirs sont excellents, d’autant plus qu’il y a beaucoup de scènes sombres ou se déroulant dans l’espace. La colorimétrie est aussi à son top. Le format 2.39:1 que propose le Blu-Ray permet d’être immergé dans le film comme il faut. On regrette seulement le manque de profondeur de champ qui rend l’image trop lisse. Le débit moyen image est excellent, 28 MBPS.
Son : 4/5
La piste VO nous est proposée en DTS-HD Master Audio 7.1, un vrai bonheur, c’est puissant, bien réparti, les enceintes arrières sont très bien utilisées pour les effets sonores. Pareil pour les basses, qui sont utilisées aux bons moments. Le tout pour une parfaite immersion. Le débit moyen son est impressionnant, 5,6 MBPS. Mais la piste VF, elle, est en DTS 5.1, pas de HD. Si elle reste bien répartie, le résultat est moins puissant et précis que celui de sa consœur anglo-saxonne. Dommage. Cela reste néanmoins correct. Le débit moyen/ maximum son est de 768 KBPS.
Bonus : 3,5/5
- Scènes coupées
- La guerre de 1996 (version longue)
- It’s early ABQ !
- Le making of de Independence Day : Resurgence
- Le bêtisier
- Commentaire audio de Roland Emmerich
- La conception du film
Pour commencer, nous avons 8 scènes coupées. La première est une scène d’ouverture alternative, qui nous entraîne sur une lune de Saturne où des russes voient l’arrivée d’un vaisseau. La seconde se déroule dans une station de bus où le président Whitmore discute avec des enfants et sa fille vient le chercher. La scène ne sert pas à grand chose car ce qui se dit dans cette scène est répété dans le film. La troisième montre la destruction de la maison Blanche alors qu’elle était épargnée dans le film. La quatrième voit Charlie demander à la pilote chinoise un rendez vous juste avant le premier assaut. La cinquième s’inscrit dans la continuité de la scène où Julius se range sur le coté de la route, sauf que cette fois-ci, il a une discussion avec la jeune fille. Dans la sixième, on découvre que la présidente n’était pas morte à Cheyenne Mountain, mais qu’elle a été capturée par la reine des aliens. La septième s’inscrit quant à elle dans la continuité de la sixième où la présidente se fait tuer par la reine alien. La dernière, enfin, voit Catherine aller à la rencontre de David juste avant la bataille finale pour lui avouer ses sentiments.
La guerre de 1996 (version longue) est un faux reportage de 5 minutes sur la reconstruction de la Terre après la guerre de 1996, avec des interventions des personnages du film. C’est sympathique, on peut y voir ce qui est arrivé au capitaine Hiller (Will Smith) entre les deux films. It’s early ABQ !, un module de 3 minutes, est une fausse interview de Juliu sur son livre. David y fait aussi une apparition. Amusant. Le making of de Independence Day : Resurgence, est quant à lui le plus long, avec une durée totale de 55 minutes. Un module très complet, qui montre les différentes facettes de la production, avec l’intervention du réalisateur, des techniciens et des acteurs. Un très bon making-of. Enfin, nous avons le traditionnel bêtisier d’une durée de 6 minutes, qui est surtout amusant pour les facéties de Jeff Goldblum.
Synopsis
La Terre est menacée par une catastrophe d’une ampleur inimaginable. Pour la protéger, toutes les nations ont collaboré autour d’un programme de défense colossal exploitant la technologie extraterrestre récupérée. Mais rien ne peut nous préparer à la force de frappe sans précédent des aliens. Seule l’ingéniosité et le courage de quelques hommes et femmes peut sauver l’humanité de l’extinction.
Le film
Il aura fallu 20 ans pour découvrir, enfin, la suite de Independence Day. Sorti en 1996, le premier film avait été l’un des événements de l’été et un énorme succès. Alors, comment s’en tire cette suite ?
L’intrigue se déroule 20 ans après les événements du premier opus. Les terriens se sont unifiés et ont utilisé la technologie extra-terrestre pour développer la leur. Ils ont donc une base sur la lune, et des avions pouvant se rendre dans l’espace. Mais évidement, les aliens sont de retour, avec cette fois un seul vaisseau qui fait la taille de l’Atlantique (il se pose d’ailleurs sur l’océan).
Si l’univers est bien développé, cela se fait cependant au détriment des personnages. On retrouve quelques anciens, qui n’ont pas besoin d’introduction. Le problème est que même les nouveaux venus ne sont pas développés. Ils restent dans des stéréotypes et n’en sortent pas. Là ou le premier film prenait son temps pour les présenter avant l’attaque, ici, au bout de 15 minutes, tout est expédié. Il est donc difficile de s’attacher à eux, Emmerich s’attardant davantage sur son univers. Un autre problème du film : le fun. Le premier film l’était, on se marrait ;la suite se veut plus sombre, et les répliques censées être drôles tombent à l’eau. Il n’y a qu’avec un seul personnage que l’on retrouve l’ambiance du premier film, il s’agit du docteur Okun (Brent Spiner), qui se réveille d’un coma de 20 ans. Le personnage n’a pas changé, et on lui doit certaines des meilleures scènes du film.
Au niveau des anciens personnages, David Levinson (Jeff Goldblum) ne s’étonne plus de rien, d’ailleurs l’acteur semble un peu perdu durant tout le film. Son père (Judd Hirsch), a sa propre storyline, qui est décevante. L’ancien président Whitmore (Bill Pullman) est traumatisé et garde des séquelles… Encore pire est le traitement de Jasmine Dubrow (Vivica A. Fox), la strip-teaseuse devenue docteur, qui n’apparaît que dans 2 scènes et puis basta. Pour les nouveaux, ce n’est guère mieux : Jake Morrison (Liam Hemsworth) est une coquille vide, Dylan Dubrow Hiller (Jessie Usher) ne possède pas le charisme de Will Smith. On se demande même ce que vient faire Charlotte Gainsbourg dans le rôle de Catherine Marceaux, en intérêt amoureux de Jeff Goldblum. Seul Dikembe Umbutu (Deobia Oparei) s’en sort en guerrier congolais qui a combattu les aliens pendant 10 ans dans le désert (on aimerait voir un spin-off sur lui rien que pour ça). Et puis, que dire du dernier acte du film, complètement pompé sur Aliens – le retour de James Cameron, en bien moins bon évidemment ?
Bien sûr, il y a des éléments qui sauvent le film. Le rythme tout d’abord : en 2 heures, on n’a pas le temps de souffler. Les effets spéciaux sont impressionnants et on en découvre un peu plus sur l’univers. Et c’est sûrement là le point le plus intéressant, le fait qu’il y ait d’autres races d’extraterrestres et une guerre galactique. Independence Day Resurgence sonne donc comme un film de transition dont le troisième volet (complètement annoncé à la fin du film) sera vraiment différent.
A force de vouloir développer son univers, Emmerich en oublie les personnages, mais le spectacle est au rendez-vous. On ne s’ennuie pas et on débranche son cerveau pendant deux bonnes heures.