Caractéristiques
- Titre : Logan
- Réalisateur(s) : James Mangold
- Avec : Hugh Jackman, Patrick Stewart, Dafne Keen, Richard E. Grant, Stephen Merchant, Eriq La Salle...
- Editeur : 20th Century Fox
- Date de sortie Blu-Ray : 5 Juillet 2017
- Date de sortie originale en salles : 1er Mars 2017
- Durée : 137 minutes
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- Note : 8/10 par 1 critique
Image : 5/5
Logan a été tourné en numérique (Arri Alexa XT) et son master est impeccable. La définition est au top et ne baisse pas un seul instant, même lors des scènes de nuit. La profondeur de champ est excellente, tandis que les couleurs, noirs et contrastes sont respectés et irréprochables. Le format 2.35:1 rend totalement justice à l’aspect western du film. Aucune saccade remarquée durant le visionnage. Le débit moyen image est correct : 26,2 MBPS. En ce qui concerne la version noir et blanc du film, la définition est également irréprochable. Le noir et blanc, ainsi que le travail sur les contrastes, est superbe. Le débit moyen image de cette version est excellent : 32,2 MBPS.
Son : 3,5/5
La piste VO est en DTS-HD Master Audio 7.1, extrêmement bien mixée et puissante. Cette piste s’avère être un véritable plaisir auditif. Les dialogues sont clairs, les effets et la musique passent par les canaux latéraux et arrières. De plus, la précision de la piste est excellente. Chaque effet, chaque coup a un impact sensoriel. Le débit moyen de la piste VO est excellent : 4,8 MBPS. La piste VF est en DTS 5.1 (pas de HD). Bien répartie mais largement moins précise et puissante que sa consœur VO. Le volume du doublage français est légèrement plus haut que les dialogues originaux. Le débit moyen/max de la piste VF est de 768 KBPS. A noter que les pistes sont les mêmes, que ce soit sur le Blu-Ray version cinéma ou le Blu-Ray de la version noir et blanc.
Bonus : 4/5
- Scènes inédites (7′)
- Commentaire audio de James Mangold
- Logan : les coulisses (76′)
- Le Blu-ray du film en version noir et blanc
On commence les bonus avec les six scènes inédites. Dans la première, Logan est arrêté par une agent de police parce-qu’il roulait trop vite et il reçoit une amende. Même si la scène parait inutile et ralentit le rythme aux premiers abords, elle définit (trop explicitement) la relation entre les personnages. La seconde est une version alternative du dîner dans laquelle Charles Xavier raconte le destin de Jean Grey (quand Logan la tue dans X-Men : L’affrontement Final). Dans la troisième, on découvre le destin de Caliban après l’explosion du camion. La quatrième voit Logan se réveiller avec un des jeunes mutants qui s’amuse avec des figurines de Wolverine et Dent-de-sabre et lui demandent si ce dernier a bien existé. Logan lui raconte alors les événements de X-Men origines : Wolverine. Dans la cinquième, on retrouve Donald Pierce, qui a découvert où vont les jeunes mutants, puis Maria, emprisonnée. Enfin, dans la dernière séquence, un des jeunes mutants utilise son pouvoir de persuasion contre l’un des hommes de Pierce dans la forêt pour tuer d’autres hommes de main avant de se suicider.
Logan : les coulisses est un making-of d’une heure et seize minutes, découpé en six modules. Le making-of se concentre sur le scénario, le casting, le tournage, la musique, les cascades, les combats et la fin du tournage. Un bonus très complet, qui suffit largement. — Guillaume Creis
Enfin, l’un des intérêts principaux de ce combo Blu-Ray est de proposer une version de Logan en noir et blanc. Si l’on était de prime abord un peu sceptiques sur l’intérêt de cette démarche, qui pouvait sembler accessoire, il apparaît assez vite que ce choix du noir et blanc pour le film de James Mangold est on ne peut plus pertinent. Le cinéaste a rendu à travers ce troisième volet de la trilogie Wolverine un hommage appuyé au western, aussi bien par les cadrages que les décors et le rendu en noir et blanc de toutes ces scènes est sublime, jusque dans l’éclairage expressionniste de certaines séquences qui semblerait presque avoir été conçu pour apparaître tel quel. Au final, seules une poignée de scènes (notamment la course-poursuite dans les bois) rendent moins bien dans cette version, avec un rendu assez artificiel en noir et blanc qui rend ce choix plus arbitraire. Pour le reste, le résultat est d’une telle qualité que proposer le film dans cette version tient de l’évidence.
Synopsis
Dans un futur proche, un certain Logan, épuisé de fatigue, s’occupe d’un Professeur X souffrant, dans un lieu gardé secret à la frontière Mexicaine. Mais les tentatives de Logan pour se retrancher du monde et rompre avec son passé vont s’épuiser lorsqu’une jeune mutante traquée par de sombres individus va se retrouver soudainement face à lui.
Le film
Plusieurs mois après sa sortie, Logan confirme qu’il est l’un des meilleurs films de super-héros de ces dernières années, avec une noirceur jusqu’au-boutiste des plus surprenantes, d’autant plus que, contrairement au bavard Deadpool, elle n’est pas désamorcée par des punchlines potaches. C’est un véritable western crépusculaire que nous propose James Mangold avec ce films hybride, au sein duquel se mêlent les influences du reste de sa filmographie, de 3h10 pour Yuma (2007) à Walk the Line (2005). Au-delà du choix de la chanson « The Man Comes Around » de Johnny Cash pour le générique de fin, il y a bien quelque chose de Cash dans le Logan de Mangold par la manière dont le cinéaste montre son anti-héros porter sa croix. On pensera alors, bien entendu, à la reprise de « Hurt » par le chanteur américain à la fin de sa vie, peu de temps avant sa disparition et celle de son épouse June Carter. Le film dans son ensemble constitue en tout cas une oeuvre cohérente et d’une belle puissance, qui s’élève au-delà des standards très codifiés des films de super-héros de ces dernières années. — Cécile Desbrun
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