[Preview] Agents Of Mayhem : Saint Row dans le rétroviseur

Caractéristiques

    • Playstation 4
    • Ordinateur/PC
    • Xbox One
  • Développeur : Deep Silver Volition
  • Editeur : Deep Silver
  • Date de sortie : 18 août 2017

Deep Silver Volition sur une route décidément courageuse

Confession intime. Alors que GTA 4 venait de sortir, votre dévoué serviteur était plutôt “team Saint Row“. Si l’on reconnaît les qualités scénaristiques du jeu de Rockstar, assez indiscutables, le délire du soft de Volition nous convenait beaucoup plus. Une impression qui n’a fait que se confirmer avec les épisodes qui ont suivi, jusqu’à une quatrième itération en forme de point final (pour le moment ?). Quatre ans plus tard, il est temps pour le studio, entre temps devenu Deep Silver Volition, de se lancer dans une nouvelle licence : Agents Of Mayhem. Et nous allons voir que les développeurs ont clairement envie de ne pas trahir l’esprit qu’ils ont su distiller jusqu’ici.

On a pu prendre en main la bête, et ce depuis le tout début de jeu. Sans surprise, la première mission d’Agents Of Mayhem est l’occasion d’installer les personnages, voire des bases pour le scénario, mais aussi le gameplay. En gros, on se met en route pour occire le Docteur Babylon, qui menace le monde à coup d’ogives nucléaires un peu spéciales. L’occasion pour qu’on nous présente les trois personnages que nous aurons à disposition pendant le jeu : Hollywood, Hardtack et Fortune. Le premier est le plus équilibré, le second est le gros bourrin de la bande, et la troisième est la plus légère. On nous présente les capacités de chacun, et notamment leur technique spéciale, et surtout la capacité Mayhem, encore plus puissante.

Un gamelay rugueux, à l’ancienne

image preview agents of mayhem

Le gameplay d’Agents Of Mayhem ne fait pas dans la dentelle, et c’est un choix maitrisé de la part de Deep Silver Volition. La prise en main est immédiate : on se déplace, on tire, on vise, on interagit, et l’on utilise un triple saut. Pas de couverture, ni de verrouillage d’une cible. Cela résulte sur des sensations sèches, un peu brutales, “à l’ancienne” pourrait-on écrire. C’est une volonté courageuse, mais qui fonctionne, car ainsi le joueur est obligé d’aller au contact, et de rester mobile. Le soft n’a pas envie de faire dans la dentelle, il ne fallait donc pas qu’on puisse avoir l’occasion de se planquer, voire même de camper. L’ambiance est aux capacités impressionnantes, aux armes funs, alors il faut s’en servir. Et ce sera le cas, sur des ennemis à l’intelligence artificielle limitée, mais tout à fait aptes à nous opposer du challenge, selon le mode de difficulté proposé (et il y en a, de nombreux : une quinzaine !). Précisons ici que les dégâts sur les belligérants sont indiqués par des chiffres, un peu comme dans un RPG. Et ce n’est pas un hasard, nous le verrons plus bas.

Car Agents Of Mayhem met l’accent sur l’évolution de nos avatars. Une fois la mission d’introduction terminée, le groupe est réuni, et l’on peut passer d’un personnage à l’autre d’une simple pression sur la croix multidirectionnelle. Ceci sans aucun temps de chargement : c’est direct, efficace. Le nouvel objectif nous demande de mettre la main sur une sorte de boule d’énergie, et cela signera notre premier contact avec l’un des protagonistes principaux : Seoul. Assez rapidement, vous allez comprendre pourquoi elle est surnommée “la ville de demain”. Futuriste, lumineuse même en pleine nuit… et violette. La direction artistique pousse le délire de Saint Row 4 dans de nouveaux retranchements, ce qui pourra surprendre, mais ne gène nullement. Bien au contraire, on apprécie cette patte affirmée, qui participe à une ambiance que l’on ne retrouve pas ailleurs. Les passants font des selfies, paraissent tous un peu mabouls dans cette ville futuriste, décidément marquée d’un cachet appétissant. Le tout avait l’air plutôt stable, même si l’on attendra le test complet pour se prononcer totalement sur le volet technique.

Un univers à l’humour décapant

image annonce agents of mayhem

Aller chercher cette boule d’énergie nous permet de prendre possession d’un premier véhicule. Là, on est dans du classique, avec une tenue de route à toute épreuve, privilégiant le fun immédiat. C’est d’ailleurs le mot d’ordre d’Agents Of Mayhem : il faut tout de suite être embarqué dans le soft. Après s’être débarrassé d’un boss, le groupe doit installer un système de téléportation afin de rallier la base : l’Ark. Après une arrivée savoureuse, face à un immense écran nous partageant de véritables infos sur notre partie, on peut avoir accès à l’armurerie, ou encore à la Recherche et développement, tenue d’une main de maître par la douée Gremlin. C’est ici qu’il faudra utiliser les différents matériaux récupérés sur le terrain, une mécanique dorénavant bien connue mais toujours intéressante. En espérant que cela ne tienne pas de la simple feature cosmétique, bien entendu.

Pour terminer ce tour d’horizon d’Agents Of Mayhem, on se doit d’aborder les évolutions que les personnages pourront se voir accordés. Tout d’abord, sachez que remplir une mission sera un acte récompensé : on gagne de l’expérience, mais aussi des améliorations sous forme de gadget. Par exemple, un “shoot photo” pour Hollywood : une grenade qui, bien entendu, explose et inflige des dégâts modérés. Et qui, aussi, a le don de rendre les cibles vulnérables. L’XP remportée fera évoluer les capacités des personnages, mais ce n’est pas tout. Vous pourrez aussi récupérer des Noyaux d’amélioration, qui accorderont bien de belles choses, et faciliteront votre domination sur le terrain. Par exemple, Fortune pourra étourdir plus souvent ses cibles. On ne peut vous quitter sans appuyer sur l’humour décapant que l’on a pu déguster, mais aussi sur les véritables efforts de narration, avec des cutscenes très stylisées, asiatiques dans l’esprit, et d’un bien bel effet. Pas de doute, on sera au rendez-vous le 18 août pour aller encore plus loin…

Article écrit par

Mickaël Barbato est un journaliste culturel spécialisé dans le cinéma (cursus de scénariste au CLCF) et plus particulièrement le cinéma de genre, jeux vidéos, littérature. Il rejoint Culturellement Vôtre en décembre 2015 et quitte la rédaction en 2021. Il lance Jeux Vidéo Plus. Manque clairement de sommeil.

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