Caractéristiques
- Titre : November Criminals
- Réalisateur(s) : Sacha Gervasi
- Avec : Ansel Elgort, Chloë Grace Moretz, Catherine Keener, David Strathairn...
- Editeur : sony picture home entertainment france
- Date de sortie Blu-Ray : 17 Janvier 2018
- Durée : 86 minutes
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- Note : 5/10 par 1 critique
Image : 4,5/5
November Criminals a été tourné en numérique (Arri Alexa ) et le master blu-ray, au format plein écran 1.77:1, est quasiment parfait. La définition est excellente et ne faiblit pas une seconde. La profondeur de champs est au top. La colorimétrie, les contrastes et les noirs sont très bon. Il y a vraiment peu à dire à part que nous avons détecté quelques très légères saccades durant le visionnage. Le débit moyen image est bon: 25,1 MBPS.
Son : 4/5
Sony Pictures Home Entertainment propose November Criminals avec deux pistes, en DTS-HD Master Audio 5.1 pour les versions française et anglaise. Il y a peu de différences entre celles-ci. Les dialogues sont clairs et la musique passe bien par les canaux latéraux et arrières. Il y a peu d’effets, voir quasiment pas, donc il ne sont pas jugés. Cela reste assez puissant et bien réparti pour le tout. Seule différence entre les deux pistes : le volume sonore du doublage français est vraiment plus haut que celui des dialogues originaux, mais cela n’impacte en rien le mixage sonore. Le débit moyen son des deux pistes est bon: 2,1 MBPS.
Bonus : 1/5
- Prendre soin : la création de November Criminal (6′)
En guise de bonus, l’éditeur procure un petit making-of de six minutes, dans lequel les acteurs et le réalisateur reviennent sur les personnages du film. Trop court et trop promotionnel, Prendre soin : la création de November Criminal ne nous apprend pas grand chose sur la conception du film.
Conditions du test
- TV 4K UHD LG 49UH60
- Lecteur blu-ray Sony BDV-E2100
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
Deux amis bientôt étudiants universitaires tombent amoureux l’un de l’autre. Mais après le meurtre mystérieux de leur camarade de classe, ils défient les autorités de découvrir la vérité.
Le Film
November Criminals est l’adaptation du roman du même titre de Sam Munson paru en 2010. Le long-métrage raconte l’histoire d’Addison et Phoebe, deux lycéens qui vont mener une enquête sur le meurtre d’un de leur ami. Un pitch de départ assez basique, mais qui promettait au moins un minimum de suspens. Mais il n’en est rien, et le film n’est qu’une succession de déception.
Premièrement, le scénario. Celui-ci se concentre sur le personnage d’Addison. Six mois auparavant, sa mère est décédée d’un anévrisme et il s’en veut de ne pas pu faire quelque chose pour empêcher ça. C’est alors qu’un de ses amis se fait tuer et il décide de mener l’enquête de son côté pour faire le deuil de sa mère. Le problème c’est que tout est mal construit, et psychologiquement maladroit. La construction et l’évolution du personnage s’avèrent, au mieux, chaotiques. Ses réactions sont tellement inappropriées que, du coup, on a du mal à s’attacher à lui. Pour Phoebe, c’est à peu près la même chose. Plus le film avance, et plus elle sert de faire-valoir, et son personnage s’éteint fatalement. Enfin, le fil rouge de l’enquête est tellement mal conduit qu’on devine les ficelles assez longtemps à l’avance, ce qui ne provoque aucune surprise.
En second, la réalisation. Deuxième long-métrage de Sacha Gervasi après Hitchcock (sortie en 2013), November Ciminals est ce qu’il y a de plus moyen, formellement. Le réalisateur essaye certaines choses, mais qui ne mènent à rien. On pense surtout à l’artifice d’Addison qui se film avec une caméra, mais cela ne sert que pour une seule scène. Outre que l’effet n’est pas des plus savoureux, on voit la chute arriver bien en avance… Pour le reste du long métrage, c’est du classique, sans vraiment prendre de risque. On est à la limite de la réalisation d’un téléfilm. Enfin, la direction d’acteur. Elle est quasi inexistante. Ansel Elgort (Baby Driver) en fait des tonnes mais n’arrive pas à cerner son personnage. Chloë Grace Moretz semble absente durant tout le film. Seuls les vétérans Catherine Keener et David Strathairn arrivent à faire passer un minimum d’émotions. Seule consolation, la durée de l’œuvre, qui n’excède pas les 1h25 (générique compris), ce qui nous permet de pas trop nous ennuyer.