Caractéristiques
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- Ordinateur/PC
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- Playstation 4
- Xbox One
- Développeur : Holospark
- Editeur : Holospark
- Date de sortie : 13 juillet 2018
Une découverte plutôt alléchante
Si certains jeux sont tellement au centre des attentions qu’il est difficile de réellement les découvrir, à l’occasion d’une preview ou autre présentation événementielle, c’est moins le cas des softs plus humbles. Ainsi, quand on nous a proposé de poser un premier coup d’œil, et de mimines, sur Earthfall, on a eu cette réaction que ressentent les gamers curieux. Une sorte de mélange entre l’appétence et le défi. Après quelques menues recherches, afin de ne pas trop se spoiler la prise en mains, on s’est pris à carrément rêver : et si nous faisions face à un nouveau Left 4 Dead ? C’est ce que nous voulions discerner.
Précisons ici qu’Earthfall ne sort pas tout à fait de nulle part. Les joueurs qui suivent l’actualité de Steam, et plus particulièrement des (trop nombreux) accès anticipés, ont déjà entendu parler de ce titre. Aujourd’hui, c’est bien la version finale qu’on a pu tester pendant près d’une heure, et ce sur PC. Sachez que le développeur, Holospark, que l’on découvre à cette occasion, vient d’annoncer que le soft sera disponible aussi sur PlayStation 4 et Xbox One, et ce de manière physique. Une bonne nouvelle, tant notre découverte s’est déroulée avec plaisir.
Passons vite sur l’histoire d’Earthfall. Tout d’abord, parce qu’on n’a pas eu l’occasion de se rendre véritablement compte s’il s’agit uniquement d’un enrobage. Nous est avis que c’est plutôt le cas (on ne demande qu’à être surpris !), mais on se doit d’attendre le test afin de donner un avis définitif. Sachez, en tout cas, que vous allez incarner un combattant, aux prises avec des extraterrestres très belliqueux. Ceux-ci ont envahi le Nord-Ouest du Pacifique, pile où vous vous trouvez ! Il va falloir défourailler du méchant pas beau, et trouver un moyen de limiter la casse, à l’échelle planétaire. Sachez que l’aventure s’étendra sur dix missions, à travers deux campagnes. Ce qui devrait assurer un contenu déjà assez satisfaisant, avant de probables contenus additionnels.
Une difficulté qui s’appuie sur notre manière de jouer
C’est bien entendu le gameplay d’Earthfall qui nous intéressait, bien plus que la narration. C’est, d’ailleurs, le premier des points communs avec Left 4 Dead. Le second est qu’on fait face à un FPS jouable à quatre, en coopération. Que les ours, au fond de leur caverne, se rassure : le jeu laisse la possibilité de se faire accompagner par des bots. Cela s’avère évidemment moins fun qu’avec de vrais compagnons, mais on a remarqué une intelligence artificielle assez débrouillarde pour convaincre. On n’a pas loupé quelques pathfinding pas toujours heureux, mais globalement c’est très correct. Aussi, on apprécie leurs attentions : ils nous préviennent quand les événements tournent mal, ou lorsqu’un coéquipier tombe sous les coups de l’ennemi.
Beaucoup de la qualité d’Earthfall, sur ce premier rendez-vous, se rapporte à l’adversité. Contrairement à d’autres jeux du genre, celui qui nous intéresse ici a décidé de ne pas corser l’affaire plus que de raison. D’ailleurs, le soft s’adapte à vos réflexes, à votre manière d’avancer. Si vous êtes du genre prudents, vous n’obtiendrez pas la même expérience qu’un barbare fonçant droit dans le tas. Mais, généralement, on remarque qu’il est plutôt aisé de se débarrasser du menu fretin. Un peu moins des extraterrestres plus spécifiques, comme les grosses poches à venin. Certains vous forceront à véritablement penser votre approche, voire même à bien analyser l’environnement. Si le joueur est bien sur ses gardes, il remarquera des éléments utiles, pour se débarrasser de vagues d’adversaires bien fournies. Comme les éternels barils rouges, par exemple. Et ses armes, qu’il récupérera sur le terrain, ou en les fabriquant par le biais de plans de travail très futuristes, apportent assez de possibilités pour qu’on puisse se forger ses préférences.
On peut vite se retrouver débordé par les vilains, dans Earthfall. Dans les bâtiments, il est possible de limiter la casse, toujours grâce au level design, mais aussi à certaines mécaniques bien pensées de la part de Holospark. Poser des grillages, qui ne s’ouvrent que quand le joueur s’en approche, c’est fendard. Cela ne manque pas de sel quand il faut décider quelle voie il faut sécuriser, car toutes ne pourront pas l’être. Ce genre de situation apporte un sentiment d’urgence, peut-être moins poussé que chez certains des concurrents, mais tout de même bien présent. On a tout de même profité de quelques (très rares) secondes de tranquillité, afin de vérifier que le moteur, Unreal Engine 4, est bien mis à contribution. Sur cette version PC, pas une trace de ralentissement, même quand l’écran se charge d’ennemis. C’est bon signe, même si on attendra la version finale, notamment sur consoles, pour crier victoire.