article coup de coeur

[Test – PC] God of War : la plus belle des éditions

Caractéristiques

    Test effectué sur :
      • Ordinateur/PC
      Existe aussi sur :
    • PlayStation 4
    • PlayStation 5
  • Titre : God of War
  • Développeur : SIE Santa Monica Studio
  • Editeur : Sony Interactive Entertainment
  • Date de sortie : 14 janvier 2022
  • Acheter : Cliquez ici
  • Note : 9/10

God of War encore plus beau que ce que vous imaginiez

Paru en 2018, God of War est sans aucun doute l’un des meilleurs jeux de ce début de millénaire. Nous l’avions souligné dans notre test : ce huitième opus, très risqué sur le papier tant il revoit la recette de la licence en profondeur, est une réussite sur tous les points. Nous allons y revenir succinctement un peu plus bas, tout en vous proposant de relire notre article pour de plus amples détails, mais celui que vous lisez à l’heure actuelle est consacré à une version PC dont la proposition technique relève encore un peu plus un niveau déjà très, très élevé.

Si certains studios peuvent parfois être taxés d’immobilisme, dans le but de contenter une fanbase parfois trop frileuse il faut bien le dire, ce qualificatif ne peut pas être appliqué à SIE Santa Monica. Bon, avec l’épisode Ascension, moyen sur bien des aspects, on sentait bien que le studio avait encore des choses à dire et à imaginer, malgré une sorte de point final apporté par la sanglante conclusion de God of War 3.

En 2018, les questions étaient nombreuses : transporter la série de la Grèce antique au grand Nord mythologique, celui d’Odin et autres Baldur, était-il un mouvement naturel, ou une manière d’essorer le phénomène en gardant vivace la ferveur des joueurs ? La réponse est claire depuis trois ans : c’est ce qu’il fallait faire, tant ce nouveau contexte s’accompagne d’une tonalité différente (soufflée par la situation personnelle de Cory Barog, devenu père, donc sensible à d’autres sujets), donc de problématiques nouvelles, mais aussi d’un gameplay repensé.

On ne reviendra pas ici sur le scénario en lui-même, par contre il faut tout de même préciser aux deux ou trois ours qui auraient loupé le coche que, désormais, Kratos fait équipe avec son garçon Atreus. C’est l’un des principaux apports de cet épisode, car il apporte aussi bien dans le gameplay que pour l’implication du joueur. Si cet opus prend autant aux tripes, c’est parce-que notre héros chauve (mais barbu) est enfin autre chose qu’un personnage ivre de vengeance, fronçant les sourcils à la moindre occasion.

L’aventure débute par une véritable tragédie, presque du même ordre que celle du God of War de 2005, mais c’est surtout dans son écriture que l’on sent une grosse différence. Oui, la série atteint la maturité, et ce n’est pas insulter les travaux antérieurs que de l’affirmer avec force. Cependant, cela n’empêche pas le récit de nous réserver tout ce qu’il faut en terme de divertissement presque régressif, avec une grosse dose de violence plus impactante qu’exacerbée. Si le cheminement de Kratos est rempli de moments mémorables, on argumente en invoquant le premier combat contre l’étranger, qui allie subtilement la rage de l’ancienne trilogie, et une impression de danger toute nouvelle.

combat god of war sur pc

Une expérience toujours aussi passionnante à vivre

L’histoire a beau connaitre un ou deux petits passages à vide en milieu de jeu, elle reste l’une des plus belles vécues sur PlayStation 4. Et le constat reste le même sur PC. Le récit ne bouge pas d’un iota, aucun ajout ni retrait n’est à prévoir, il s’agit d’une copie conforme. Sachez donc que la durée de vie reste bien costaude pour un soft de ce genre, avec une cinquantaine d’heures pour qui veut tout voir et pousser le trip à fond. Oui, c’est bien plus que les précédents opus, et cela s’explique aussi par le gameplay. God of War est désormais à la convergence du TPS, du beat’em all et du RPG. On tabasse oui, mais tout en faisant attention lors des grosses batailles. Surtout, on gagne des points d’expérience à dépenser dans un arbre de compétences dont la floraison nous accorde différentes nouvelles compétences. On voit aussi apparaître la notion de loot, ce qui ne surprend pas tant elle était devenue centrale en 2018. Du craft pour Kratos donc. Par contre, le manque de visibilité à ce niveau n’a pas été réglé : on ne sait toujours pas ce que les monstres lâchent, et les fiches de personnages manquent encore de détails. Tout comme la carte, d’ailleurs, ce qui se remarque d’autant plus que, sur PC, on a le pif sur l’écran.

Mais bon, ces deux retenues ne sont rien face au plaisir ressenti dans des combats toujours aussi funs que bestiaux. Bien entendu, on ne peut que vous conseiller d’y jouer à la manette, le soft a été pensé pour cette configuration. En parlant de configuration, passons désormais à ce qui est le cœur de cette sortie : l’aspect technique. Avant toute chose, voici les configurations minimales et recommandées par l’éditeur afin de faire tourner le titre.

Configuration minimale requise (720p/30fps)

RAM : 8 Go DDR

Processeur : Intel i5-2500k (4 cœurs 3,3 GHz) / AMD Ryzen 3 1200 (4 cœurs 3,1 GHz)

Carte graphique : NVIDIA GTX 960 (4 Go) / AMD R9 290X (4 Go)

Configuration basique recommandée (1080p/30fps)

RAM : 8 Go DDR

Processeur : Intel i5-6600k (4 cœurs 3,5 GHz) / AMD Ryzen 5 2400 (4 cœurs 3,6 GHz)

Carte graphique : NVIDIA GTX 1060 (6 Go) / AMD RX 570 (4 Go)

Configuration élevée (1080p/30fps)

RAM : 8 Go DDR

Processeur : Intel i7-4770k (4 cœurs 3,5 GHz) / AMD Ryzen 7 2700 (8 cœurs 3,2 GHz)

Carte graphique : NVIDIA GTX 1070 (8 Go) / AMD RX 5600 XT (6 Go)

Configuration “Mode Performance” (1440p/60fps)

RAM : 16 Go DDR

Processeur : Intel i7-7700k (4 cœurs 4,2 GHz) / AMD Ryzen 7 3700 (8 cœurs 3,6 GHz)

Carte graphique : NVIDIA RTX 2070 (8 Go) / AMD RX 5700 XT (8 Go)

Configuration idéale / Ultra (4K/60fps)

RAM : 16 Go DDR

Processeur : Intel i9-9900k (8 cœurs 3,6 GHz) / AMD Ryzen 9 3950 (16 cœurs 3,5 GHz)

Carte graphique : NVIDIA RTX 3080 (10 Go) / AMD RX 6800 XT (16 Go)

Source

Voilà, maintenant que tout est plus clair pour les habitués du PC (moins pour les consoleux, très certainement), on peut discuter du résultat. Autant vous l’écrire tout de go : c’est évidemment en ultra, donc toutes options poussées à fond, que cette édition de God of War gagne du sens. C’est dans cette configuration que l’on dépasse allégrement le patch un peu décevant proposé sur PlayStation 5. Tout y est plus beau : les ombres, les effets de lumière, et les modèles 3D gagnent encore en précision. De base, le soft est une giga-mandale visuelle et artistique, mais sachez que vous ne l’aurez jamais prise autant de plein fouet que sur PC. Cela pourra un peu faire soupirer les joueurs cantonnés à la console, mais c’est ainsi et Sony Interactive Entertainment se doit de composer avec cette donnée : ses exclus paraitront toujours plus optimisées sur des bécanes à la pointe de la technologie. Par exemple, l’apport du DLSS (pour les possesseurs d’une GeForce RTX dernier cri, cela va sans dire) sur la résolution en temps réel grâce à une intelligence artificielle dédiée à cet effet rend le soft incomparable avec une pratique en salon. C’est ainsi : God of War sur PC est la plus belle des versions disponibles !

god of war sur pc dragon

Note : 18/20

God of War sur PC garde intactes toutes les qualité de l’édition console, tout en la rehaussant d’une technique encore plus folle. Retourner sur le jeu nous a rappelé à quel point ce titre est central en ce début de millénaire vidéoludique, exemplaire en termes de traitement scénaristique, mais aussi de maitrise du gameplay. Bien entendu, cette version va vous demander de vous intéresser à la configuration de votre bécane, car elle sera décisive dans le constat. Si vous êtes équipés, alors des mâchoires vont se déboiter plus d’une fois en constatant le niveau des textures, un rendu global à sidérer le plus réfractaire des consoleux. C’est la version la plus poussée de God of War, qu’on se le dise.

Article écrit par

Mickaël Barbato est un journaliste culturel spécialisé dans le cinéma (cursus de scénariste au CLCF) et plus particulièrement le cinéma de genre, jeux vidéos, littérature. Il rejoint Culturellement Vôtre en décembre 2015 et quitte la rédaction en 2021. Il lance Jeux Vidéo Plus. Manque clairement de sommeil.

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