Caractéristiques
- Titre : Don't Worry Darling
- Réalisateur(s) : Olivia Wilde
- Avec : Florence Pugh, Harry Styles, Gemma Chan, KiKi Layne, Olivia Wilde et Chris Pine
- Editeur : Warner Bros France
- Date de sortie Blu-Ray : 25 Janvier 2023
- Date de sortie originale en salles : 21 Septembre 2022
- Durée : 123 minutes
- Acheter : Cliquez ici
- Note : 6/10 par 1 critique
Image 4K : 4,5/5
Don’t Worry Darling a été tourné en numérique (Arri Alexa LF, Arri Alexa Mini LF) et le Blu-ray 4K, au format respecté 2.40:1, est issu d’un master 4K avec une compression HEVC et une présentation en HDR10+. Du côté de la définition, il faut noter que l’image a été légèrement modifiée pour donner un grain cinématographique pour rendre les années 50-60 plus crédibles, mais cela n’entrave pas la définition. Celle-ci est très bonne et ne baisse pas une seule seconde. Les détails sur les visages (les gros plans sont parfaits), costumes et décors, réels ou numériques, sont magnifiques.
Du côté des couleurs, cela explose. Que ce soit pour les différentes robes des personnages, le vert du gazon ou encore le bleu du ciel, tout est saturé au maximum pour un rendu plus flashy que la réalité et donner un côté factice à l’ensemble. Visuellement, cela fonctionne complètement. Les contrastes et les noirs, non bouchés, sont également bons et les teintes de peaux respectées. Les blancs sont aussi au niveau (les chemises blanches des hommes). Enfin, la profondeur de l’image est excellente. Aucun problème de compression n’est à noter. Un master parfait de la part de l’éditeur.
Son : 3,5/5
Warner Bros France (Casablanca, Elvis) nous propose une piste anglaise en Dolby Altmos (avec un core en Dolby TrueHD 7.1). Puissante comme il faut, précise, bien répartie, ample, avec des effets quand il faut. Les dialogues sont clairs. Il y a peu d’effets, même d’ambiance pour profiter pleinement du Atmos, mais on retiendra la scène du centre commercial, celle où l’avion se crache ou encore la course poursuite finale. Don’t Worry Darling n’est pas le genre de film où le Atmos fera une démo, mais cela reste un très bon mix. Pour le reste, la musique et les chansons utilisées dans le film sont aussi bien mixées et le caisson de basse est peu mais bien utilisé. Une piste largement suffisante et bien mixée.
La piste française est elle en Dolby Digital 5.1. Celles-ci sont plutôt puissante, assez ample, bien répartie, mais manque de précision à cause de la compression. Le niveau du volume du doublage français est au niveau et s’incorpore bien au mixage original. Les effets et la musique passent bien par les cinq canaux. Le caisson de basse est, là aussi, peu mais bien utilisé. Dommage que nous n’ayons pas de piste HD 5.1 pour ce film.
Bonus : 2/5
- Le making-of (17′)
- Le cauchemar d’Alice (1′)
Nous commençons les bonus par le making-of qui revient sur l’histoire et le scénario, le casting, les décors, les costumes, la direction photographique et l’importance de la scène du dîner. Trop court pour être passionnant, il aborde surtout quelques aspects de la conception du film. Le cauchemar d’Alice est une scène coupée qui montre l’entièreté du cauchemar du personnage.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
Alice et Jack ont la chance d’habiter dans la communauté idyllique de Victory, petite ville expérimentale de l’entreprise qui loge les hommes travaillant pour le Projet ultraconfidentiel Victory et leur famille. L’optimisme des années 50 qui traverse la société est totalement partagé par le PDG de la société, Frank – à la fois dirigeant d’entreprise visionnaire et coach de développement personnel – et imprègne le moindre aspect du quotidien dans cette bulle utopique en plein désert californien. Tandis que les hommes passent toute la journée au sein du QG du Projet Victory, en travaillant sur le « développement de matériaux de pointe », leurs femmes, à l’image de Shelley, épouse élégante de Frank, vivent dans le luxe et l’oisiveté. La vie est parfaite dans cet environnement où le moindre désir des résidents est satisfait par l’entreprise. En échange, ils s’engagent à garder une discrétion totale et à faire preuve d’une adhésion inébranlable à la cause Victory. Mais lorsque des failles commencent à se manifester, révélant une sombre réalité au-delà d’une façade séduisante, Alice ne peut s’empêcher de se poser des questions : Pourquoi Frank et elle sont-ils là ? Quel est le véritable objectif du Projet Victory ? Mais Alice est-elle prête à tout perdre pour découvrir l’envers du décor de son ilot paradisiaque ?
Le Film
Don’t Worry Darling, second long-métrage d’Olivia Wilde, est un thriller psychologique avec un soupçon de science-fiction. Si, en ce qui concerne le scénario, il y a à redire, que ce soit dans la dramaturgie ou les révélations (clairement, on voit venir le retournement au bout de trente minutes), il faut dire que la réalisation, les costumes et décors sont impeccables. Le casting est aussi très bon, avec en tête Florence Pugh qui montre encore une fois son talent. Il est dommage que le scénario ne soit pas à la hauteur. Avec un peu plus de finesse et d’approfondissement, cela aurait pu être l’un des films de 2022.