Caractéristiques
- Titre : Un Petit Frère
- Réalisateur(s) : Léonor Serraille
- Avec : Annabelle Lengronne, Stéphane Bak, Kenzo Sambin et Ahmed Sylla.
- Editeur : Diaphana
- Date de sortie Blu-Ray : 6 juin 2023
- Date de sortie originale en salles : 1er février 2023
- Durée : 116 minutes
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- Note : 7/10 par 1 critique
Image : 4,5/5
Un Petit Frère a été tourné en numérique (Arri Alexa Mini) et le Blu-ray, au format respecté 1.66:1 (et pas 1.85:1 comme il est indiqué sur la jaquette) est quasiment parfait. La définition est très bonne malgré qu’un filtre, ajouté en post-production, donne l’illusion d’un grain argentique. D’ailleurs, selon les trois temporalités du film (les années 80/90/2000), celui-ci se fait moindre à mesure que l’on se rapproche de notre époque. Ceci étant dit, la définition est bonne, avec de bons détails sur les visages, costumes et décors. Les couleurs, elles, sont saturées comme il faut. Le film n’a pas d’explosion de couleurs, sauf pour la scène de la soirée au château/manoir. Sinon, le reste de la direction photo donne des couleurs assez ternes.
Pour les scènes en intérieur, la lumière est naturelle et assez neutre. On sent une volonté de réalisme de la part de l’équipe et ça fonctionne. Les contrastes sont bons et les noirs non bouchés. Il y a peu de scènes sombres ou de nuit, mais celles-ci passent bien. On retiendra surtout celle où Jean se retrouve dehors en pleine nuit sous la pluie. Les blancs et teintes de peau sont au niveau et respectées. La profondeur de l’image est bonne. Quelques saccades dues à un problème de compression sont à noter, mais rien de bien grave. Un très bon master HD de la part de l’éditeur, au débit moyen image de 33,4 MBPS.
Son : 4/5
Diaphana (Close, Annie Colère) nous propose une piste en DTS-HD Master Audio 5.1. Celle-ci est puissante comme il faut, bien répartie, précise et assez ample. Cette piste est assez frontale, car elle n’a pas beaucoup d’effets. Il y a la scène de la soirée au château/manoir avec les chansons utilisées ou celle où Jean se retrouve dehors sous la pluie. Ceux-ci passent bien par les 5 canaux. Pour le reste, il y a assez peu d’effets, même en ce qui concerne les effets d’ambiance. Clairement, vu le type de long-métrage qu’est Un Petit Frère, ne vous attendez pas à une piste démo. Pour le reste, les dialogues sont clairs. Le caisson de basse est très peu utilisé, ce qui est là encore normal. Une piste amplement suffisante pour ce type de film. Le débit moyen son est de 3,2 MBPS, avec des montées à 4,4MBPS.
Une seconde piste est disponible en DTS-HD Master Audio 2.0. Celle-ci est puissante comme il faut et bien répartie sur les deux canaux, avec la musique et les effets correctement mixés. Les dialogues sont clairs. Là encore, c’est aussi une piste suffisante vu le type de film que nous avons là et au vu du mixage sonore du long-métrage. Le débit moyen de cette piste est de 1,8 MPBS, et le débit max est de 2,1 MBPS.
Une version Audiodescription est aussi disponible dans cette édition.
Bonus : 2/5
- Scènes coupées (6′)
- Un petit Frère : un émouvant triptyque (5′)
Les scènes coupées, au nombre de 3. Sur ces trois, une est vraiment intéressante, avec Rose qui discute avec Jean sur les bords de Seine. Cela donne une finalité à une histoire secondaire qu’il n’y a pas dans le montage final. Un petit Frère : un émouvant triptyque est un bonus avec des entretiens avec les acteurs et la réalisatrice Léonor Serraille. Dans celui-ci, l’équipe explique l’histoire, les thèmes du film et les personnages. Dommage que ce soit assez court.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
Quand Rose arrive en France, elle emménage en banlieue parisienne avec ses deux fils, Jean et Ernest. Construction et déconstruction d’une famille, de la fin des années 80 jusqu’à nos jours.
Le Film
Chronique familiale sur deux décennies, Un Petit Frère est découpé en trois parties. La première est centrée sur la mère Rose (Annabelle Lengronne magnifique), qui essaie de s’intégrer en France avec ses deux enfants dans les années 80. Nous suivons ensuite le fils aîné, Jean, dans les années 90, qui va se rebeller à l’adolescence, puis nous arrivons dans les années 2000 avec Ernest, le plus jeune des frères qui fait le point sur sa vie. C’est touchant, parfois maladroit, mais nous entrons parfaitement dans l’intimité de cette famille.
Un beau film sur l’intégration sur plusieurs générations. Et pourtant… nous n’avons pas l’impression que le film veut faire passer un message. Un magnifique portrait de famille.