Caractéristiques
- Titre : Sans Jamais nous Connaitre
- Titre original : All Of Us Strangers
- Réalisateur(s) : Andrew Haigh
- Avec : Andrew Scott, Paul Mescal, Jamie Bell, Claire Foy...
- Editeur : Walt Disney Company/ ESCD
- Date de sortie Blu-Ray : 19 Juin 2024
- Date de sortie originale en salles : 14 Février 2024
- Durée : 105 minutes
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- Note : 6/10 par 1 critique
Image : 5/5
Sans Jamais nous Connaitre a été tourné en pellicule 35MM (Arricam LT et Arricam ST) et le Blu-ray, au format respecté 2.39:1, est très bon. Le grain de la pellicule est bien présent, respecté, de façon assez fine, homogène et non figée. Il n’augmente pas, même lors des scènes sombres ou de nuit (preuve d’une excellente photo). Les détails sur les visages (la barbe de Paul Mescal ou la moustache de Jamie Bell), costumes (surtout ceux de Claire Foy), ou encore décors (pour ceux-ci, on retiendra les intérieurs de la maison familiale et la scène en boite de nuit) sont excellents. La profondeur de champ est aussi parfaite. On profite autant des scènes dans l’appartement londonien que des extérieurs ou de la maison familiale.
Les couleurs, elles, sont saturées comme il faut. Il y a une prédominance de bleu gris quand on est à Londres et de couleurs plus chaudes comme le jaune et le orange quand on est dans la maison familiale et ses alentours Les contrastes sont bons, appuyant parfaitement certains moments, et les noirs sont profonds et non bouchés. On retiendra surtout la scène où Adam et Harry arrivent de nuit à la maison familiale. Les blancs et les teintes de peaux sont au niveau et respectés. Pas de problème de compression détecté lors du visionnage. Un beau master HD, aussi sublime que le film. Le débit moyen image de 37,7 MBPS.
Son : 3/5
Walt Disney France (Mystère à Venise, The Marvels) nous propose une piste anglaise en DTS-HD Master Audio 5.1. Celle-ci est puissante comme il faut. Le long-métrage étant assez calme, à l’exception de quelques scènes, le volume de votre home cinéma suffira. La piste est bien répartie, précise, assez ample, avec quelques effets, mais pour ces derniers, on retiendra surtout une scène de boite de nuit : cette dernière est la seule où tous les canaux seront vraiment sollicités. Sinon, pour le reste, ne vous attendez pas à une foule d’effets. Nous avons quelques effets de foule (la scène dans le parc) et c’est tout. On retiendra aussi le beau mixage de la musique lancinante et discrète du film. Les dialogues sont clairs. Le caisson de basse est peu sollicité, sauf pour la scène en boite de nuit. Une bonne piste qui suffit amplement pour ce genre de film. Le débit moyen de la piste est de 3,9 MBPS, avec des montées à 5,4 MBPS.
La piste française est présentée en Dolby Digital Plus 5.1. Comme sa consœur VO, elle est puissante comme il faut. Elle est bien répartie mais manque d’amplitude et de précision en raison de sa compression. Le niveau du doublage français est bon, et n’empiète pas sur le mixage original. La musique et les effets – pour ces derniers lors des scène en boite de nuit – ressortent bien sur les cinq enceintes. Comme pour la piste anglaise, le caisson de basse est peu utilisé. Une piste française suffisante. Le débit moyen/max de cette piste est de 640 KBPS.
Bonus : 1/5
- Les racines de l’histoire (6′)
- Construire monde d’Adam (6′)
Nous commençons les bonus avec les racines de l’histoire. Dans cette featurette, l’équipe revient sur le scenario – et l’adaptation du livre Strangers, de Taichi Yamada – les thèmes de l’histoire, comment recréer les années 80 via la maison familiale. Un petit module assez plaisant.
Il en est de même avec Construire monde d’Adam, dans lequel l’équipe explique comment ils ont ajouté une touche de fantastique via les costumes, les barbes, le décors de l’appartement londonien et la maison familiale, qui est la véritable maison de Andrew Haigh, le réalisateur.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
A Londres, Adam vit dans une tour où la plupart des appartements sont inoccupés. Une nuit, la monotonie de son quotidien est interrompue par sa rencontre avec un mystérieux voisin, Harry. Alors que les deux hommes se rapprochent, Adam est assailli par des souvenirs de son passé et retourne dans la ville de banlieue où il a grandi. Arrivé devant sa maison d’enfance, il découvre que ses parents occupent les lieux, et semblent avoir le même âge que le jour de leur mort, il y a plus de 30 ans.
Le Film
Sans Jamais nous Connaitre est un drame, à la limite du fantastique, sur le souvenir de l’amour. L’amour perdu et le deuil de parents décédés trop tôt. Comment cela altère la vie d’une personne, comment cela la construit et quelle relation on a avec eux. C’est aussi une sublime histoire d’amour entre deux hommes, qui ont besoin l’un de l’autre. Chacun perdu à sa façon. Une relation qui est magnifiée par deux acteurs, Andrew Scott et Paul Mescal, tout en subtilité. Sans jamais nous connaitre est tout simplement bouleversant.