Caractéristiques
- Titre : Venom : The Last Dance
- Réalisateur(s) : Kelly Marcel
- Scénariste(s) : Kelly Marcel
- Avec : Tom Hardy, Juno Temple, Chiwetel Ejiofor, Clark Backo, Rhys Ifans et Peggy Lu.
- Distributeur : Sony Pictures Releasing France
- Genre : Action, Comédie, Fantastique
- Pays : Etats-Unis
- Durée : 110 minutes
- Date de sortie : 30 octobre 2024
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- Note du critique : 5/10 par 1 critique
Premier film écrit et réalisé par Kelly Marcel et troisième volet de la saga Venom, après Venom en 2018 et Venom : Let There be Carnage en 2021, qui ne nous avaient pas convaincus, Venom : The Last Dance raconte la cavale d’Eddy et Venom. Chacun est traqué par ses semblables et, alors que l’étau se resserre, le duo doit prendre une décision dévastatrice qui annonce la conclusion des aventures des deux acolytes.
Une (bonne) dernière danse ?
Kelly Marcel écrit et réalise ce dernier opus après avoir écrit le scénario des deux premiers. Au moins, on ne pourra pas nier qu’elle assume jusqu’au bout son travail. Et le résultat est légèrement meilleur. Du moins, c’est l’épisode le « moins pire » de la saga. Côté scénario, nous commençons le film directement après la scène post-générique de Spider-Man : No Way Home. Eddie est en cavale après les événements du second opus. Il est au Mexique quand une créature envoyée par Knull s’attaque à lui pour récupérer le Codex. Un artefact qui, en gros, apparaît quand une symbiose fonctionne et que l’une des deux personnes est morte puis revenue à la vie – ce qui est arrivé dans le premier film. Nous sommes donc lancés dans un road trip/buddy movie qui oscillera entre le Mexique, Las Vegas et la zone 51.
Dans toute cette histoire, nous aurons le droit à des militaires qui veulent s’en prendre à Eddie/ Venom, une famille de babas cool avec Rhys Ifans en père un peu barré (ce qu’il fait toujours très bien), qui fait la route des extra-terrestre, Venom qui prend l’avion d’une façon assez spéciale avec une blague sur Tom Cruise qui nous a bien fait rigoler, un cheval/ une grenouille ou encore un poisson façon Venom, une histoire de chaussure, une scène de danse disco, et nous en passons… Au delà de ça, Venom : The Last Dance ne raconte pas grand chose, à part qu’Eddie et Venom sont chassés autant par les humains que par une créature qui semble inarrêtable.
La relation Eddie/Venom : toujours le point fort…
Les rôles secondaires, surtout le général interprété par Chiwetel Ejiofor et la scientifique interprétée par Juno Temple, n’apportent rien à l’histoire. Ils sont là davantage en personnages-fonction qu’autre chose. D’ailleurs, les acteurs délivrent des performances très peu incarnées. La seule chose qui fonctionne véritablement dans ce film, et comme dans toute la trilogie, c’est la relation Eddie/Venom. Tom Hardy se fait toujours aussi plaisir avec ses personnages. Alors certes, ils ont évolué et leur relation aussi. Maintenant, il se comprennent, même si Venom fait parfois des siennes. L’humour, les répliques et les gags du film – pour ceux qui fonctionnent – viennent toujours des deux personnages.
…mais toujours les mêmes problèmes
Côté technique, c’est aussi légèrement mieux que pour les précédents films. Ce n’est pas non plus excellent mais, pour une première réalisation, on va dire que Kelly Marcel s’en sort plutôt bien. Elle joue clairement la sécurité et ne s’autorise pas de plans compliqués. Cela reste toujours lisible, même et surtout lors des scènes d’action. Clairement, cela aurait pu être pire. La direction artistique est toujours aussi moche que depuis le début de la trilogie. La musique de Dan Deacon n’apporte rien, même en termes de simple accompagnement. Il fait le strict minimum. Le rythme du film est plutôt bon. L’équilibre entre les scènes d’action et l’humour fait qu’on ne s’ennuie pas, ce qui est déjà une bonne chose. Enfin, les effets spéciaux sont un peu meilleurs, même si c’est toujours limite et que 2-3 plans passent assez mal.
Pour une fin de trilogie, c’est donc légèrement mieux. Venom : The last Dance ne surprendra pas le spectateur qui a déjà vu les deux premiers films. Il offre cependant une porte de sortie aux personnages tout en annonçant le grand méchant du Spider-verse de Sony. Mais cet univers en a-t-il vraiment besoin dans l’état actuel où il se trouve ?