Caractéristiques
- Titre : Galaxy Quest
- Réalisateur(s) : Dean Parisot
- Avec : Tim Allen, Sigourney Weaver, Alan Rickman, Tony Shalhoub, Daryl Mitchell, Sam Rockwell...
- Editeur : Paramount Pictures France/ESCD
- Date de sortie Blu-Ray : 18 décembre 2024
- Date de sortie originale en salles : 4 octobre 2000
- Durée : 102 minutes
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- Note : 7/10 par 1 critique
Image 4K : 4,5/5
Galaxy Quest a été tourné en pellicule 35MM (Panavision Cameras) et le film, pour son 25ème anniversaire, arrive en Blu-ray 4K à partir d’un master 4K approuvé par le réalisateur Dean Parisot. Le film est donc issu d’un master 4K, au format respecté 1.33:1 pour les premières minutes, puis 1.85:1 pour les 20 minutes suivantes et 2.39:1 pour le reste du film, avec une compression HEVC/H.265, une image BT.2020, WCG et une présentation en Dolby Vision ou HDR10. Pour ceux qui ont le Blu-ray sorti en 2009, vous allez vraiment avoir une bonne surprise. Premièrement, tous les problèmes de pellicules (rayures, points blancs, poils, craquelures etc..) qu’il y avait ont été nettoyés. En second lieu, les trois formats du film ont été restaurés (avant, nous avions juste le 1.33:1 et le 2.39:1). Ensuite, le grain de la pellicule a été conservé de façon assez fine et non figée.
En ce qui concerne la définition, c’est un petit bond en avant par rapport aux précédentes éditions. Ce n’est pas la définition excellente que l’on pourrait attendre d’une version 4K (surtout que nous n’avons pas beaucoup d’informations), mais les détails sont tout de même très bons, que ce soit sur les visages ou masques des créatures, les costumes, décors (celui du vaisseau), effets spéciaux pratiques (miniatures des vaisseaux) ou encore les effets spéciaux en CGI. Ces derniers passent plutôt bien pour des effets numériques qui ont 25 ans. Par contre, la profondeur de l’image est un peu plate. Est-ce voulu ou est-ce à cause du traitement de l’image ? Cela reste une question sans réponse…
Du côté du nouvel étalonnage, cela change assez radicalement. Sur les anciennes éditions, nous étions sur une prédominance jaune. Ici, nous avons un étalonnage plus maitrisé. Les teintes de peau, par exemple, sont plus chaudes, même si cela fait perdre légèrement le côté pale des visages des thermies. L’ambiance est ici un peu plus froide, voire tend vers le gris. Les petits extraterrestres ont une couleur tendant largement plus vers le bleu tandis que les méchants ont une peau plus verte qu’auparavant. Même le faux crâne d’Alan Rickman – ou encore les costumes – ont des couleurs un peu plus vives que sur le précédent master.
Les blancs ont aussi été rehaussés. Les contrastes et les noirs sont de meilleure qualité. Pour les seconds, ils sont clairement plus profonds. Aucun problème de compression n’a été détecté. Au final, c’est un bon master 4K que nous avons là. Avec ses défauts certes, mais qui nous permet tout de même de profiter pleinement du film.
Son : 3,5/5
Paramount Pictures France (Les Valeurs de la famille Addams, ) nous propose une nouvelle piste anglaise en Dolby Atmos (avec un core en Dolby TrueHD 7.1). Sûrement la plus grosse surprise de cette édition. La plupart des titres du catalogue de Paramount qui sortent en 4K n’ont pas ce privilège. Une bonne chose, donc. Cette piste s’avère puissante, précise, bien répartie, assez ample et suffisamment généreuse sur les canaux ATMOS. Ces derniers sont sollicités assez souvent avec intelligence, spécialement – et c’est assez logique – lors des différentes scènes d’action, que ce soit les combats spatiaux (les différents tirs, ou même le passage dans le champs de mine), le combat contre l’homme de pierre, quand l’équipage fait rouler la boule, les différents tirs de phasers, le passage dans le couloir qui peut écraser Tim Allen et Sigourney Weaver, ou encore le crash final. Les canaux ATMOS offrent une belle immersion dans le film.
Les effets et la musique sont aussi bien mixés sur les canaux avants et surrounds (les mouvements du vaisseau par exemple). Les dialogues sont clairs. Le canal LFE est bien utilisé, autant pour les impacts sur les vaisseaux (avec les mines), les tirs, l’homme de pierre quand il marche, etc. Nous avons aussi une bonne utilisation des infra graves lorsque l’équipage arrive dans le vaisseau, comme pour signifier au spectateur que, cette fois, ils ne sont plus sur Terre. Une belle piste et une bonne surprise de la part de l’éditeur, qui permet de profiter d’une pleine immersion dans le film.
La piste française est en Dolby Digital 5.1. Pas de piste HD pour la VF. Dommage que nous n’ayons pas de nouvelle piste avec cette nouvelle édition comme pour la VO. Le mixage est bon sur les cinq canaux entre les effets et la musique. Le niveau du volume du doublage français est clair, au niveau et n’empiète pas sur le mixage original. Le caisson de basse est aussi assez bien utilisé, mais le mixage en général est limité par sa compression.
Bonus : 3/5
Nouveau bonus:
- L’avis du cinéaste avec le réalisateur Dean Parisot (19′)
Ancien bonus:
- Documents historiques : l’histoire de Galaxy Quest (18′)
- Ne jamais renoncer, ne jamais capituler: l’équipage intrépide du NSEA Protector (23′)
- Par le marteau de Grabthar : quels effets incroyables (7′)
- L’école des extraterrestres : la création des thermiens (5′)
- Des acteurs dans l’espace (6′)
- Sigourney Weaver rappe (2)
- Scène coupées (11′)
- Piste audio thermienne
Côté nouveaux bonus, nous avons donc L’avis du cinéaste avec le réalisateur Dean Parisot. Ce dernier revient sur le scénario, le fait d’être fan de Star Trek et d’en faire une parodie/hommage, la préparation du tournage, le casting du film et le tournage. Un bon retour en arrière pour le réalisateur.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
« Galaxy Quest » est une série de science-fiction qui a fait les beaux jours de la télévision américaine des années quatre-vingt. Depuis, les acteurs n’ont pas réussi à percer et sont condamnés à revêtir leurs costumes spatiaux dans des conventions ou à assurer des animations de supermarchés. Lorsque de vrais extraterrestres demandent son aide à Jason Nesmith, qui jouait le commandant Taggart, celui-ci rameute ses anciens partenaires. Dans l’espace, tout l’univers de la série a été fidèlement reconstitué. Les comédiens vont-ils parvenir à jouer leurs rôles « pour de vrai » ?
Le Film
Découvrez la critique du film par Durendal.