Caractéristiques
- Titre : Dog Man
- Réalisateur(s) : Peter Hastings
- Avec : les voix en VO de Pete Davidson, Lil Rel Howery, Stephen Root, Ricky Gervais, Isla Fisher...
- Distributeur : Universal Pictures International France
- Genre : Action, Animation, Comédie
- Pays : Etats-Unis
- Durée : 89 minutes
- Date de sortie : 9 avril 2025
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- Note du critique : 5/10 par 1 critique
Nouveau long-métrage d’animation réalisé par Peter Hastings (Captain Underpants: Mega Blissmas) et nouvelle production des studios Dreamworks (Kung-fu Panda 4, Le Robot Sauvage), Dog Man raconte l’histoire d’un policier et de son fidèle compagnon de la brigade canine qui sont tous deux blessés en service. Une opération chirurgicale aussi insensée que miraculeuse les lie à jamais et donne naissance à celui qu’on appellera désormais Dog Man. Ce dernier est depuis aussi appliqué à servir son pays qu’à rapporter ce qu’on lui lance, s’asseoir sagement ou se rouler par terre. Il s’évertue à faire ses preuves sous cette nouvelle identité pour mieux impressionner son supérieur, en mettant fin aux exactions du tristement célèbre Monpetit.
Un très gros problème de rythme…
Précisons que Dog Man est un spin-off et une histoire dans une histoire du film d’animation Capitaine Superslip, sorti en 2017. Et malheureusement, ce n’est pas un pari réussi. On comprend mieux pourquoi le film n’est pas sorti au cinéma aux États-Unis mais uniquement sur Peacock. Le long-métrage commence pourtant sur les chapeaux de roue avec une idée originale : un policier et son fidèle chien se transforment, après un accident, en Dog Man (une référence très claire à Robocop). Le premier tiers du film se compose de courses poursuites, d’idées de montage pour montrer les différentes arrestations et les évasions du méchant chat Monpetit. C’est rapide, avec un rythme soutenu. Puis, arrive le clone de Monpetit.
…malgré des personnages et une histoire sympathiques
Si l’idée est bonne sur le papier, elle ralentit considérablement le rythme du film d’animation, car il faut créer des liens entre les personnages et ce clone. A partir de ce moment là, le milieu du long-métrage devient ennuyeux, surtout qu’on devine les retournements de situation à des kilomètres. Nous ne dirons toutefois pas plus pour préserver la surprise. Heureusement, le dernier tiers de Dog Man permet de redynamiser le film avec des combats contre le véritable méchant. Là encore, on retrouve des références au cinéma des années 80 et aux combats de Mecha.
Certes, il n’y a pas de scènes véritablement émotionnelles, ce qui est dommage, car le clone de Monpetit, nommé PetitmonPetit, est le cœur émotionnel du long-métrage. Sa mignonnerie apporte une touche de douceur au film, mais cela n’est pas suffisamment exploité dans le final. Enfin, pour une comédie, nous sommes loin du fou rire. Certes, nous avons souri quelques fois, mais de ce côté, c’est aussi un peu raté.
On en attendait plus de DreamWorks
Côté animation, le style visuel est quasi identique à celui de Capitaine Superslip. C’est assez particulier, mais cela passe bien, surtout pour cette histoire. L’animation est de qualité. Le chara design des personnages est plutôt amusant, avec une belle diversité, tant pour les humains que pour les animaux. La direction artistique nous plonge bien dans cet univers loufoque. Enfin, la musique est également de qualité et accompagne bien le film. Il est donc regrettable que le rythme ne suive pas, d’autant plus que Dog Man dure seulement 89 minutes, générique compris.
Dog Man est donc une déception, ce qui est dommage, surtout après Le Robot Sauvage, le précédent long-métrage d’animation de DreamWorks. Espérons qu’il ne s’agisse que d’un accident de parcours.
