Caractéristiques
- Titre : La Malédiction : l'origine
- Titre original : The First Omen
- Réalisateur(s) : Arkasha Stevenson
- Avec : Nell Tiger Free, Bill Nighy, Sônia Braga, Charles Dance, Ralph Ineson, Maria Caballero...
- Editeur : Walt Disney Company/ESCD
- Date de sortie Blu-Ray : 14 août 2024
- Date de sortie originale en salles : 10 avril 2024
- Durée : 117 minutes
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- Note : 7/10 par 1 critique
Image : 5/5
La Malédiction : l’origine a été tourné en numérique (pas plus d’information) et le Blu-ray, au format respecté 1.85:1, est excellent. Comme pour nombre d’œuvres actuelles, malgré un tournage en numérique, le film a bénéficié de l’utilisation d’un filtre, en post-production, pour donner l’illusion d’un tournage argentique. Le but étant de nous plonger dans les années 70. Ce procédé baisse très légèrement la définition mais l’image, de façon globale, est très bonne. Les détails sur les visages sont superbes, avec de magnifiques gros plans. Les costumes (ceux des nonnes) et les décors (naturels comme ceux de Rome) également. Les effets spéciaux pratiques (la nonne brûlée) ou numériques passent bien en HD. La profondeur de l’image est aussi bonne.
Les couleurs sont aussi superbes. Nous avons une prédominance globale de jaune mais parfois de rouge (la scène en boîte de nuit). Des tons assez chauds, qui sient parfaitement autant à la ville que pour la narration. Les teintes des peaux sont respectées. Les scènes sombres ou de nuit bénéficient de très bons contrastes (la scène où Paolo meurt) et de noirs profonds et non bouchés. Nous ne manquons rien de ce qui se déroule à l’image. Nous avons tout de même détecté quelques problèmes de compression, avec quelques très légères saccades – peu nombreuses, surtout au début du film. Donc rien de bien grave. Au final, c’est un magnifique master HD que nous avons là de la part de l’éditeur qui nous offre, visuellement, un très beau film d’horreur. Le débit moyen image est de 33,5 MBPS.
Son : 3,5/5
Walt Disney France (Sans Jamais nous connaitre, True Lies) nous propose une piste anglaise en DTS-HD Master Audio 7.1. Celle-ci est puissante comme il faut, bien répartie, précise, assez ample, avec quelques bons effets. Concernant ces derniers, nous avons quelques dialogues et chuchotements qui passent par les canaux arrières et latéraux. La scène de la boîte de nuit et le final avec les flammes sont les plus engageantes au niveau des enceintes. La première pour les chansons disco et la seconde pour le bruit des flammes. Pour un tel film, cela suffit amplement et nous permet de profiter d’une bonne immersion. Les dialogues sont clairs et la musique est bien mixée à l’ensemble. Cette dernière s’avère assez discrète de façon générale, mais efficace quand il le faut. Le caisson de basse est peu sollicité mais toujours pour bien appuyer certains effets, surtout lors des morts ou pour appuyer les chansons pour la scène en boîte de nuit. Une bonne piste, qui suffit amplement pour ce genre de film. Le débit moyen de la piste est de 4 MBPS, avec des montées à 6,9 MBPS.
La piste française est présentée en Dolby Digital Plus 7.1. Celle-ci est puissante comme il faut, bien répartie, assez ample, mais manque de précision en raison de sa compression. Le niveau du doublage français est bon et n’empiète pas sur le mixage original. La musique et les effets ressortent bien sur les sept enceintes avec le caisson de basse peu, mais bien utilisé. Une piste française assez efficace malgré un manque de précision. Le débit moyen/max de cette piste est de 896 KBPS.
Bonus : 1,5/5
- la vision de la réalisatrice (4′)
- le mystère de Margaret (6′)
- les signes de La Malédiction : l’origine (9′)
Les bonus commencent avec la vision de la réalisatrice dans lequel l’équipe encense Arkasha Stevenson tandis que la cinéaste raconte ce qui l’a amenée au projet, sa vision du film, la ville de Rome et la religion. Dans le mystère de Margaret, on s’intéresse évidemment au personnage principal incarné par Nell Tiger Free. Enfin, les signes de La Malédiction : l’origine revient sur le tournage à Rome, les décors, la recréation des années 70, les costumes et les effets spéciaux. Les trois bonus sont de petites featurettes un peu trop promotionnelles
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
En 1971, Margaret, une jeune Américaine, est envoyée à Rome pour entrer au service de l’Église. Elle se retrouve bientôt confrontée à des forces obscures qui l’amènent à remettre en question sa propre foi et à lever le voile sur une terrifiante conspiration qui entend donner naissance à l’incarnation du Mal…
Le Film
Premier long-métrage co-écrit et réalisé par Arkasha Stevenson, La Malédiction : l’origine est un bon petit film d’horreur qui s’assume, avec quelques scènes chocs. Même si le scénario est un peu prévisible, on est pris par l’histoire et les personnages. La réalisatrice fait aussi quelques scènes hommages au chef d’œuvre de Richard Donner. Soigné autant sur le cadre, les costumes et décors, on a là un premier film qui nous donne envie de voir ce que la réalisatrice nous proposera par la suite. Une cinéaste à suivre.