Caractéristiques
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- Ordinateur/PC
- Titre : Crimson Desert
- Développeur : Pearl Abyss
- Editeur : Pearl Abyss
- Date de sortie : 2025
Il y a quelques jours, en marge de la Paris Game Week, nous avons pu tester, dans un hôtel, Crimson Desert. C’est une démo du jeu qui nous a été proposée. Cette démo se concentre principalement sur le système de combat du jeu. Précisons que le style du jeu est un open world action adventure et non un RPG. Mais ici, nous n’avons donc pas pu découvrir le côté open world. Précisons que nous avons testé cette démo sur PC en 4K 60 FPS, avec une manette PS5. Voici, ci-dessous, notre avis et la vidéo du gameplay.
Une introduction au continent de Pywel
Nous commençons avec un court combat d’introduction, déjà assez dur car nous affrontons plusieurs ennemis en même temps le long d’un chemin, qui aidera les joueurs à se familiariser avec les commandes. Le tout en racontant une petite histoire sur Cliff (le héros du jeu) avec des cinématiques qui entrecoupent les combats. Le nombre de commandes nous fait clairement penser à ceux de Red Dead Redemption 2 et The Witcher 3. Il y en a pas mal et cela sans les coups spéciaux. Il faut prendre le coup, mais on s’adapte assez facilement.
Ensuite, nous arrivons dans un lobby où nous pouvons choisir l’un des quatre boss proposés. Sur les quatre, nous avons pu en tester trois. Pour commencer, nous affrontons le Roi Cerf. Nous arrivons dans les ruines d’un royaume oublié. Le Roi Cerf est un boss humanoïde qui manie une épée et bloque les attaques avec son bouclier. Bien que ses attaques soient relativement prévisibles, ses coups au corps à corps, comme ses charges et ses saisies, infligent des dégâts considérables. Le Roi Cerf est un peu plus grand et plus costaud que notre personnage. Il faut donc trouver sa faiblesse. Le boss étant assez lent, cela permet d’esquiver et de contre-attaquer, mais attention à ne pas trop vous rapprocher de celui-ci. Le combat, comme tous les autres, se fait en trois phases. Le combat évolue donc. Le boss aussi. Il change de tactique à chaque phase et il faut faire évoluer sa façon de se battre en même temps que lui.
Des boss très différents
Pour le second combat, nous affrontons Le Diable des Champs de Roseaux. On change complètement de gameplay de combat et de décor car nous atterrissons dans un champs de roseaux. Le boss est rapide, très rapide. Petit de taille, mais doté d’une grande mobilité et d’attaques imprévisibles, le Diable est capable de frapper dans toutes les directions avec son épée et des projectiles. À mi-parcours du combat, il invoque des versions fantomatiques de lui-même et devient plus agressif, rendant ses schémas d’attaque plus complexes.
Comme pour le boss précédent, il faut trouver la bonne tactique. Ici, quelques coups spéciaux (R1 + R2), plus des saisies permettront de vous débarrassez de lui. Il faudra aussi avoir un excellent timing d’esquive pour ses coups rapides. Précisons que les esquives parfaites permettent de remplir la jauge, en forme de feuille verte, en bas à gauche sur notre vidéo de gameplay, de coups spéciaux.
Un système de combat exigeant
Le dernier combat nous voit affronter Cornes Blanches. Encore un changement de décor, car nous arrivons dans un sommet enneigé. Avec sa carrure imposante, Cornes Blanches déchaîne des attaques dévastatrices. Il peut également se dissimuler dans les tempêtes environnantes, utilisant cette couverture pour lancer des charges soudaines et puissantes contre les joueurs, rendant ses assauts imprévisibles et mortels. Comme vous l’aurez compris, nous sommes encore sur une autre taille de boss, largement plus grande qu’un homme, et surtout, il s’agit d’une créature. Ici, l’esquive est de rigueur mais, surtout, vous pourrez attaquer le monstre en lui montant dessus, contre-attaquer avec votre arc ou épée mais, surtout, garder vos distances. L’utilisation de compétences spéciales, comme le ralentissement du temps (R3) ou planer (avec des ailes de corbeau) seront utiles.
Un gameplay faussement rigide
Vous l’aurez donc compris, via ces trois combats vraiment différents, il faudra adopter des tactiques différentes, créer vos propres combos en combinant diverses attaques et compétences. Pensez aux combats armés, corps à corps et à distance selon les situations. Côté personnage. Cliff, notre héros, est lourd. Cela pourrait faire penser à un gameplay assez rigide au premier abord, mais il n’en est rien. Plus nous comprenons les mécaniques de jeu, plus nous comprenons que non, c’est assez réactif. C’est à partir là que l’expérience de jeu devient intéressante en tant que joueur.
Comme vous pouvez le voir, ici, nous avons le droit à plusieurs revive. Cela permet, pour cette démo, d’aller le plus loin possible et de battre les boss. Pour le jeu final, et pour en avoir discuté avec les développeurs présents lors de notre séance, nous conseillerons d’avoir un revive par phase de combat de boss. Plus ne serait pas intéressant pour le joueur. Ceci est en cours de développement par l’éditeur, mais c’est ce que nous préconisons.
Des graphismes à la hauteur
Côté graphisme, il n’y a rien à dire, c’est magnifique, même si nous sentons que ceux-ci ne sont pas finalisés à 100%, l’impression est déjà plus que bonne. En l’état, pour une démo, c’est impressionnant et immersif. Surtout que, comme vous avez pu le voir, nous avons des environnements très différents. De plus, quand nous affrontons Cornes Blanches, nous avons aussi des effets météorologiques comme la tempête de neige qui vient s’incruster dans le combat. Nous pouvons aussi interagir avec les décors. Les roseaux se coupent quand on donne un coup d’épée, nous pouvons envoyer un personnage dans le feu ou encore faire tomber des rochers sur un boss.
Les arènes où nous avons affronté les boss sont aussi assez grandes et permettent de bien appréhender les différents combats. Le BlackSpace Engine de Pearl Abyss fait donc des merveilles. Enfin, la caméra s’adapte parfaitement, autant à l’arène qu’à la taille des boss. Certes, il y a eu quelques bugs sur le Cornes Blanches, mais cela sera très certainement corrigé pour le jeu final. Enfin, il faut aussi préciser qu’il n’y a pas de système de Lock du boss (comme vous pouvez le voir dans le gameplay). Une chose importante, qui donne au combat une sensation assez particulière et intéressante.
On attend clairement d’en découvrir plus
Nous avons donc été conquis par cette démo de Crimson Desert. Autant par les graphismes que par le gameplay des combats. C’est un système de combat assez exigeant, mais qui offrira une expérience plus que satisfaisante au joueur quand il aura trouvé les points faibles des boss. Si le produit final en open world est d’une qualité semblable ou même encore meilleure, alors, très clairement, nous aurons là un jeu sûrement révolutionnaire et très certainement un futur GOTY.
Note de l’éditeur : il est important de noter que cette démo condensée a été conçue spécifiquement à des fins de démonstration et ne reflète pas la manière dont les ennemis seront rencontrés dans l’environnement en monde ouvert du jeu.