Caractéristiques
- Titre : Léon
- Réalisateur(s) : Luc Besson
- Avec : Jean Reno, Natalie Portman, Gary Oldman, Danny Aiello...
- Editeur : Gaumont
- Date de sortie Blu-Ray : 4 décembre 2024
- Date de sortie originale en salles : 14 septembre 1994
- Durée : version cinéma: 110 min, version longue : 133 min
- Acheter : Cliquez ici
Image 4K : 5/5
Léon a été tourné en pellicule 35MM (Arriflex 35 BL4, Arriflex 35-III). Le film a été restauré par Gaumont depuis les négatifs originaux. Le Blu-ray 4K, au format respecté 2.39:1, est donc issu d’un master 4K avec une compression HEVC/ H.265, une image BT.2020, WCG, et une présentation en Dolby Vision/HDR10. Attention, ce n’est pas le même master utilisé pour le Blu-ray 4K édité par Sony aux USA en 2017. C’est un tout nouveau master.
Et comparé à l’édition Blu-ray de 2009, il n’ y a pas photo. il y a très clairement un voile de netteté supplémentaire par rapport au Blu-ray. Le gain de définition s’avère très important, et cela se voit dès les premières minutes du film. Après le générique titre qui nous montre New-York, la discussion entre Léon et Tony nous offre des gros plans. Ceux-ci nous proposent des détails sur les rides de peau ou encore sur la barbe de Jean Reno assez impressionnants. Et ça sera le cas durant tout le long-métrage : une vraie redécouverte.
Que ce soit pour les décors intérieurs (les différents appartements), ceux de New-York, ou même encore certains costumes (surtout le long manteau de Jean Reno). Pas d’utilisation de DNR détecté. Le grain de la pellicule est bien présent, assez fin, homogène et non figé. Pas d’augmentation de celui-ci, et pas de baisse de définition détecté. La profondeur de l’image est bonne. On y gagne, que ce soit sur les perspectives intérieures des appartements ou dans les rues de New York. Les défauts de pellicule ont été nettoyés (craquelures, points blancs etc…).
Concernant le nouvel étalonnage du film, comme pour les titres restaurés de Gaumont, ce n’est pas un grand changement que nous avons là, mais une mise à jour. C’est la grande différence avec le 4K US de 2017. Nous avons toujours cette prédominance de jaune/sépia qui donne un côté chaud au film, comme si nous étions en été. Les couleurs sont saturées comme il faut, sans vraiment exploser, sauf avec les vêtement flashy de la sœur de Mathilda quand elle fait son sport. Les contrastes ont été rehaussés légèrement, offrant une meilleure précision pour ceux-ci. On retiendra la scène où Léon s’attaque au dealer de drogue au début : quand Jean Reno sort de l’ombre, c’est beaucoup mieux géré. Les blancs et les teintes de peaux ont été aussi légèrement rehaussés. Pas de problème pour les noirs, qui sont profonds et non bouchés.
Une belle restauration qui respecte ce long-métrage culte. Il y a clairement une vraie amélioration. Cela nous permet de redécouvrir le film dans les meilleures conditions possibles. Hautement recommandé pour les fans de Léon.
Son : 4/5
Gaumont (36, Quai des orfèvres, Les Rivières Pourpres) nous propose une nouvelle piste anglaise en Dolby Atmos (avec un core en Dolby TrueHD7.1). Elle est très performante lors des scènes d’action. Les tirs et explosions vous feront passer un très bon moment car ils sont parfaitement mixés. On retiendra les deux explosions du film (quand le SWAT envoie sa grenade et l’explosion finale) qui permettent aux enceintes ATMOS d’être bien sollicitées. Les canaux surrounds, eux, sont souvent sollicités, que ce soit pour la scène d’ouverture, l’assassinat des parents de Mathilda et les différents tirs. Toutes les enceintes sont aussi magnifiquement utilisées pour la musique d’Eric Serra ou encore les chansons utilisées de Bjork et Sting.
Même dans les scènes plus intimistes, cette piste donnera autant d’importance à la musique qu’à des ambiances sonores (celles de l’immeuble, hôtel ou encore la ville de New-York). Puissante comme il faut, elle s’avère très précise et bien répartie. Les dialogues sont clairs. Pas de problème ici. Le canal LFE n’est utilisé, logiquement, que lors des scènes d’action. Il appuie parfaitement les tirs et explosions, sans que ce soit excessif. Une piste démo qui nous permet très clairement de redécouvrir auditivement Léon.
La piste française est en DTS-HD Master Audio 5.1. Celle-ci est uniquement disponible sur la version cinéma, la version longue n’étant disponible qu’en VO. Puissante comme il faut, bien répartie et assez ample. Les effets des scènes d’action sont bien mixés sur les enceintes avant et arrières. Ces dernières sont toujours bien sollicitées, que ce soit pour les tirs et explosions ou pour la musique. Le caisson de basse est aussi bien utilisé. Le niveau de volume du doublage VF est bon, et s’intègre bien au mixage original. Une piste VF qui fait le travail comme il faut.
Bonus : 4/5
Le coffret collector contient :
- Le Steelbook du film
- Double vinyle couleur de la musique du film
- Affiche recto/verso
- Livre de 224 pages de Luc Besson (1995)
Bonus:
- Interview André Labbouz (inédit, 10′)
- Interview Thierry Arbogast (inédit, 20′)
- Interview Sylvie Landra (inédit, 40′)
- Interview Alain Kruger, journaliste (inédit, 17′)
- Archive bêtisier (7′)
Le premier nouveau bonus du film est l’interview André Labbouz, directeur technique de chez Gaumont. Il revient sur la rapidité avec laquelle le projet de Léon a été fait, le tournage et la post production. Il explique pourquoi on n’a pas eu de version française de la version longue et il raconte une anecdote qui s’est déroulée lors de la première projection presse. Un entretien sympathique avec de bonnes anecdotes.
Le second est une interview de Thierry Arbogast, le directeur de la photographie du film. Il raconte sa rencontre avec Luc Besson, comment il est devenu directeur de la photographie, son travail avec Besson, l’utilisation de l’anamorphique, le tournage à New-York, le tournage en studio en France, le travail avec les acteurs, son travail sur la lumière et la suite de la carrière de Thierry Arbogast.
Nous continuons avec l’interview Sylvie Landra, la monteuse du film. Elle revient sur sa carrière, comment elle est parvenue à devenir monteuse, le fait que Léon a été monté avec AVID, sa rencontre avec Luc Besson, le montage aux États-Unis, les quelques problèmes rencontrés, le montage en France, les différentes prises, le challenge et la pression de faire ce film, les previews, les séquences enlevées et le montage de la version longue. Un bonus très complet.
Enfin, nous avons une Interview d’Alain Kruger, journaliste et producteur. Il raconte le début de sa carrière, sa rencontre avec Luc Besson, son avis sur les films du réalisateur avant Léon, une séance photo avec Jean Reno en 1994 pour le journal Première et sa relation au fil du temps avec le réalisateur. Des anecdotes plutôt intéressantes car nous n’avons pas souvent le point de vue d’un journaliste par rapport à sa relation avec un réalisateur.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
Le film
Pour en savoir plus sur Léon, voici la vidéo de Durendal qui revient sur le film, mais aussi sur sa place dans la filmographie de Luc Besson.