Caractéristiques
- Titre : Twisters
- Réalisateur(s) : Lee Isaac Chung
- Avec : Daisy Edgar-Jones, Glen Powell, Anthony Ramos, Brandon Perea, Maura Tierney, Sasha Lane, Kiernan Shipka...
- Editeur : Warner Bros France
- Date de sortie Blu-Ray : 20 novembre 2024
- Date de sortie originale en salles : 17 juillet 2024
- Durée : 122 minutes
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- Note : 9/10 par 1 critique
Image 4K : 5/5
Twisters a été tourné en pellicule 35MM (Arriflex 235, Arriflex 435 ES, Arriflex 535B et Panavision Panaflex Millennium XL2 ) et le Blu-ray 4K, au format respecté 2.39:1, est donc issu d’un master 4K, avec une compression HEVC/H.265, une image BT.2020, WCG et une présentation en Dolby Vision ou HDR10. Il est plutôt intéressant de découvrir le long-métrage en physique. Il est très rare, à notre époque, de visionner un blockbuster qui a été tourné en pellicule, la plupart étant tournée en numérique. On est donc ravis de voir que le grain est bien présent comme il faut, apportant une touche de réalité qui donne de belles sensations au film. Il est toujours présent comme il faut. Jamais il n’augmente et il n’y a donc pas de baisse de définition.
Les détails sont exemplaires, que ce soit pour les visages (les blessures ou le sang ressortent bien), costumes, décors (les superbes décors extérieurs de l’Oklahoma, les décors de la maison et la grange de Kate, ou encore le cinéma pour le final du film) ou encore tous les débris qui sont jetés ou tombent lors des scènes d’action. Les effets spéciaux sont à la hauteur et passent extrêmement bien en UHD. Preuve qu’ils sont de très bonne qualité. La profondeur de l’image est, elle aussi, très bonne. Le tout permettant une bonne immersion dans le film, surtout et évidemment lors des scènes de tornades.
L’étalonnage du film est sans prédominance particulière. Il est assez réaliste, ne poussant clairement par les curseurs à fond, surtout au niveau des couleurs. Les contrastes sont superbes. C’est sûrement le plus gros travail sur le long-métrage. Les vraies images d’orages se mélangent parfaitement avec les images numériques. Les scènes de tornades offrent des images à basse luminosité, mais toujours lisibles. Même lors de la scène du rodéo où on découvre la tornade de nuit, puis l’évacuation de la population, tout passe parfaitement bien, et on prend notre pied devant ces images. Concernant les noirs, ils sont profonds et non bouchés. Pas de problème de ce côté. Le niveau des blancs est bon, et les tons de la peau sont respectés. Nous avons détecté quelques petits problèmes de compression, avec 2/3 saccades durant le visionnage. Rien de bien grave. Nous avons là un master démo pour ce qui concerne un blockbuster moderne, tourné en argentique. Cela démontre que la pellicule est toujours aussi pertinente pour ce genre de longs-métrages.
Son : 5/5
Warner Bros France (Les Guetteurs, Trap) nous propose deux pistes en Dolby Altmos (avec un core en Dolby TrueHD 7.1). Et c’est toujours un plaisir de voir que cet éditeur nous offre des pistes en ATMOS pour la VO et la VF. Deux pistes similaires. Des pistes assez puissantes, mais il vous faudra augmenter légèrement le volume de votre home cinéma pour avoir une expérience parfaite. Elles sont aussi précises, bien réparties et très amples lors des scènes d’action. Concernant ces dernières, ce sont évidemment les gros morceaux de bravoure du film. Lors des scènes de tornades, les sons viennent de tous les côtés. Le vent, le bruit des voitures, la pluie, l’orage, ou encore les débris qui tombent. Tout est fait pour qu’on ait une expérience immersive. Les effets passent par tous les canaux, avec une superbe utilisation des canaux ATMOS, qui sont souvent sollicités lors de ces scènes.
Alors oui, cela peut sembler parfois doux, mais c’est pour donner une sensation de progression, et surtout, cela change aussi selon l’intensité des tornades. Ce qui semble normal à première vue, mais cela se ressent clairement avec le mixage. C’est tout ce que l’on peut attendre d’un film comme celui-ci. Le tout étant parfaitement appuyé par le canal LFE et une bonne utilisation des infra-graves. La musique et les chansons utilisées sont bien mixées à l’ensemble. Pour le reste, les dialogues sont clairs pour la VO, et sont au niveau et s’intègrent bien au mixage original pour la VF. Deux excellentes pistes immersives, qui promettent un grand spectacle audio et plaira clairement aux fans de pistes ATMOS.
L’éditeur propose aussi deux autres pistes alternatives en Dolby Digital 5.1. Puissantes comme il faut, assez amples, bien réparties. Les effets passent bien par les cinq enceintes, avec les scènes d’action bien mises en valeur et le caisson de basse bien utilisé. La musique est aussi bien mixée. Comme pour les pistes ATMOS, les dialogues sont clairs pour la piste anglaise, et bien mixés avec le mixage original pour la VF. Malgré tout, l’ensemble manque de précision sur le mixage, à cause de leur compression.
Bonus : 3/5
- Commentaires du réalisateur Lee Isaac Chung
- Scènes coupées (2′)
- Bêtisier (4′)
- Suivre les Fronts : la trajectoire de Twisters (15′)
- Dans l’œil du cyclone (24′)
- Une journée avec Glen Powell (3′)
- Une traque depuis le siège avant (5′)
- La voix des tempêtes (6′)
- Véhicules aménagés (4′)
Nous commençons les bonus avec les scènes coupées, au nombre de trois. Elles sont tellement courtes qu’elles n’apportent rien de plus à l’intrigue ou au développement des personnages. Elles ont bien fait d’être coupées. Comme d’habitude, le traditionnel bêtisier est toujours amusant à découvrir. Suivre les Fronts : la trajectoire de Twisters est le making-of du film, s’intéressant au fait de faire une suite au film de 1996, aux personnages et aux acteurs, au réalisateur et au tournage. Avec quelques bonnes anecdotes, on passe un bon moment dans ce bonus qui, même s’il est assez court, montre certaines difficultés de production.
Dans l’œil du cyclone est une seconde partie de making-of se concentrant sur les cascades du film, comment l’équipe a créé des conditions pratiques pour les tornades, l’intensité des scènes selon la taille des tornades, l’implication des acteurs et les effets spéciaux. Un bonus très complet. Dans Une journée avec Glen Powell, on suit l’acteur durant une journée où ses parents viennent lui rendre visite sur le tournage. Un petit module amusant.
Une traque depuis le siège avant suit de vrais chasseurs de tornades qui expliquent comment ils chassent ces phénomènes météorologiques, et comment ils ont formé les acteurs et l’équipe. Passionnant mais vraiment trop court. Dans La voix des tempêtes, on met en avant, et ce n’est pas souvent, les sound designers du film, qui ont tout fait pour rendre une immersion sonore au long-métrage. Une bonne idée. Enfin, Véhicules aménagés s’intéresse aux différents véhicules du film et à comment ils ont été créés par le département artistique. Là encore, c’est un peu court mais efficace.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony KD-49XF7077
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
Ancienne chasseuse de tornades, Kate est encore traumatisée par sa confrontation avec une tornade lorsqu’elle était étudiante. Désormais, elle préfère étudier le comportement des tempêtes en toute sécurité depuis New York. Mais lorsque son ami Javi lui demande de tester un nouveau détecteur de tornades, elle accepte de retourner au cœur de l’action. Elle rencontre alors le charmant et téméraire Tyler Owens, célèbre pour ses vidéos de chasse aux tornades postées sur les réseaux sociaux. Alors que la saison des tempêtes atteint son paroxysme, des tornades d’une ampleur sans précédent mettent leurs vies en péril.
Le Film
Malgré un casting sympathique et quelques qualités de divertissement estival assez spectaculaire, Twisters s’avère trop prévisible et ne prend pas de risques. Certains y trouveront leur compte avec des images impressionnantes. D’autres seront contents d’être divertis durant deux heures, mais certains s’ennuieront clairement devant ce spectacle. On peut néanmoins reconnaître à ce film quelque chose : peut-être donnera-t-il envie aux nouvelles générations de découvrir le classique qu’est le long-métrage de 1996, qui a très bien vieilli. C’est toujours ça de pris. Découvrez notre critique complète.