Caractéristiques
- Titre : Crisis On Infinite Earths trilogy
- Réalisateur(s) : Jeff Wamester
- Avec : Avec les voix, en VO, de Matt Bomer, Jensen Ackles, Darren Criss, Meg Donnelly, Stana Katic, Corey Stoll, Zachary Quinto, Matt Ryan...
- Editeur : Warner Bros France
- Date de sortie Blu-Ray : 18 septembre 2024
- Durée : 286 minutes
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- Note : 6/10 par 1 critique
Image 4K : 4/5
Crisis On Infinite Earths est un film d’animation et le Blu-ray 4K est au format 1.78:1. Nous n’avons pas d’informations sur le master du film, mais si c’est comme les autres films en 4K du « Tomorrowverse » (comme Batman : The Long Halloween), alors nous sommes sur un master 2K upscalé 4K. Vu l’image que nous avons là, cela semble le cas. Le Blu-ray 4K vient d’une compression HEVC/H.265, une image BT.2020, WCG, et une présentation en HDR10. L’image est donc bonne. La définition et les détails d’animation sont excellents. On a un léger upgrade, pas trop flagrant mais tout de même, par rapport à la version HD (les Blu-ray sont inclus dans cette édition). Nous avons une amélioration assez logique sur les couleurs, qui sont plus précises et plus éclatantes, avec plus de nuances (les différents costumes des super-héros sont magnifiques). Les noirs et les contrastes passent aussi clairement mieux (les scènes dans l’espace sont bien gérées).
Nous avons donc une image légèrement meilleure. D’ailleurs, la profondeur de l’image (surtout pour les scènes dans l’espace avec les différentes Terres) est excellente. Si vous aimez l’animation de DC et du Tomorrowverse, vous ne serez pas déçus du résultat. Aucun problème de compression n’a été détecté.
Son : 3/5
Warner Bros France (Twisters, Le Shérif est en Prison) propose une piste anglaise en DTS-HD Master Audio 5.1. La même que sur les éditions Blu-ray. Celle-ci fait le travail. Elle est puissante comme il faut, assez précise, bien répartie et assez ample. Les effets se retrouvent surtout lors des scènes d’action. Tirs, explosions, coups, ou encore quand les Terres sont annihilées par les vagues d’antimatière, les effets passent par tous les canaux, les enceintes arrières étant bien sollicitées lors de ces moments. Le caisson de basse est peu utilisé, mais toujours au bon moment. Pour le reste, les dialogues sont clairs et la musique bien mixée à l’ensemble.
La piste française est en Dolby Digital 5.1. Là aussi, puissante comme il faut, bien répartie, mais qui manque d’amplitude et de précision lors des scènes d’action, à cause de sa compression. Les effets et la musique passent aussi par tous les canaux. Le niveau de volume du doublage français est bon et s’incorpore bien au mixage original. Le caisson de basse est peu mais bien utilisé.
Bonus : 1,5/5
Bonus de la Partie 1 :
- Crisis On Infinite Earths partie 1: L’Amorce de la crise (10′)
- Crisis On Infinite Earths partie 1 : l’histoire de The Flash (8′)
Bonus de la Partie 2 :
- La création des voix des personnages (8′)
- La bat-famille du Multivers (8′)
- Aperçu de la Partie 3 (1′)
Bonus de la Partie 3 :
- Un Multivers d’inspiration (9′)
- John et John : Stewart et Constantine (8′)
Pour la première partie, nous commençons par les Crisis On Infinite Earths partie 1: L’Amorce de la crise qui revient sur les précédents films, une dizaine, commencés par Superman Man of Tomorrow en 2020, qui ont servi à présenter les personnages pour arriver à la trilogie de films Crisis. Une bonne chose pour ceux qui n’auraient pas suivi les films du « Tomorrowverse ».
Le second bonus, Crisis On Infinite Earths partie 1 : l’histoire de The Flash, s’intéresse, évidemment, à l’histoire de The Flash, que ce soit dans le comics de Crisis on Infinite Earths, mais aussi dans cette adaptation. Le scénariste et le réalisateur reviennent sur les changements par rapport au Comics – qu’ils assument – tout en mettant aussi en avant l’importance de l’histoire d’amour entre Iris et Barry. De plus, le doubleur, en VO, Matt Bomer, et l’équipe discutent du doublage du film.
Pour la seconde partie, nous avons La création des voix des personnages. Dans ce bonus, certains comédiens de doublage du film reviennent sur leur expérience, mais aussi sur les personnages qu’ils ont doublés. Un bon petit module, même s’il y a peu d’acteurs interviewés.
La bat-famille du Multivers s’intéresse à tous les personnages de l’univers de Batman présents dans le film. Leurs origines, pour les moins connus, comme Huntress ou encore Batwing. Une bonne idée pour ceux qui ne sont pas familiers de ces personnages. Enfin, nous avons un tout petit Aperçu de la Partie 3.
Enfin, pour la Partie 3, nous avons Un Multivers d’inspiration. Un bonus dans lequel l’équipe du film revient sur les différentes Terres du Multivers, qu’il s’agisse de différents et anciens dessins animés, ou encore venus directement de Comics méconnus du public. Une bonne idée.
Enfin, nous avons John et John : Stewart et Constantine. Un duo de personnages complètement différents, entre le Green Lantern et le magicien. L’un fait son devoir tandis que l’autre fait ce qu’il veut quand il le veut, et surtout, on s’intéresse à comment ils vont être obligés de coopérer. Il y a aussi le changement de Pariah (pour ceux qui ont lu le comics), qui est intéressant.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
Partie 1:
Contre la destruction de la Terre, le mystérieux Monitor rassemble la plus grande équipe de super-héros jamais réunie.
Une armée infinie de démons de l’ombre déterminés à détruire la réalité déferle sur notre monde et sur toutes les terres parallèles ! Les seuls à s’y opposer sont les plus grands super-héros du multivers. Mais même la puissance combinée de Superman, Batman, Wonder Woman, Green Lantern et de leurs alliés ne peut ralentir l’assaut de cette horde invincible. Quelle est la force mystérieuse qui l’anime ? Et comment les secrets longtemps enfouis du Monitor et de Supergirl menacent-ils d’anéantir la dernière défense de la réalité ?
Désormais reconnu comme la menace ultime de l’existence, l’Anti-Monitor mène une guerre impitoyable contre les Terres qui luttent encore pour leur survie dans un univers de poche. Les uns après les autres, ces mondes et tous leurs habitants sont vaporisés ! Sur les planètes qui subsistent, le temps lui-même est bouleversé et les héros du passé se joignent à la Justice League et à leurs alliés les plus improbables pour lutter contre l’incarnation du mal. Mais alors qu’ils mènent leur dernier combat, le sacrifice des super-héros suffira-t-il à nous sauver tous ?
La Trilogie
Crisis on Infinite Earths est l’un des arcs de comics de DC les plus connus. Entre 1985 et 1986, il permit, au travers d’une histoire du Multivers, de rebooter tout l’univers DC. Ce fut un grand succès et l’histoire devint culte. Cette trilogie est autant une adaptation du comics que le point culminant d’une dizaine de films d’animation, commencée en 2020 avec Superman : Man of Tomorrow. Appelée le « Tomorrowverse », on y retrouve pas mal de figures connues de DC, mais aussi des personnages moins mis en avant que d’habitude. La première partie est centrée sur l’histoire de The Flash/Barry Allen, tandis qu’il traverse le temps et le multivers pour découvrir la plus grosse menace qui ait jamais existé. Si le spectateur peut être perdu par une narration non linéaire, cela permet, pour ceux qui n’ont pas vu les autres films du « Tomorrowverse », de découvrir les personnages et les enjeux.
La seconde partie est centrée sur Supergirl, Batman et la Bat Family. Supergirl, comme dans le comics, est très importante, d’où le fait qu’on se concentre sur elle, tandis que Batman et la Bat family (dont les personnages sont très nombreux) permet de faire une analyse du Chevalier Noir. On se concentre aussi sur quelques autres personnages comme John Stewart. La troisième et dernière partie est le point culminant. Elle permet à tous les héros et méchants de divers univers de s’unir pour sauver le Multivers. Alors oui, il y a des différences avec le comics pour coller avec ce qui a été fait dans les précédents films, mais en quatre heures et trente minutes, l’histoire est bien développée, ainsi que les personnages. Cette adaptation permettra peut être (comme la version TV du Arrowverse) de découvrir cette histoire.