Caractéristiques
- Titre : Star Wars Episode VII : Le Réveil De La Force
- Titre original : Star Wars: Episode VII - The Force Awakens
- Réalisateur(s) : J. J. Abrams
- Scénariste(s) : Lawrence Kasdan, J.J. Abrams & Michael Arndt
- Avec : Daisy Ridley, John Boyega, Oscar Isaac, Adam Driver, Harrison Ford, Carrie Fisher
- Distributeur : The Walt Disney Company France
- Genre : Science-fiction
- Pays : Etats-Unis
- Durée : 135 minutes
- Date de sortie : 16 décembre 2015
- Note du critique : 1/10 par 1 critique
Le naufrage des étoiles
Star Wars, La Guerre des Étoiles qui, il y a maintenant près de 40 ans, a redéfini les codes du blockbuster et du film de science-fiction au cinéma. Star et Wars, deux mots qui résonnent dans nos esprits et nos cœurs d’enfants comme des promesses d’aventures et d’émotions. La première trilogie, soit les épisodes 4, 5 et 6, représente encore aujourd’hui, pour de (très) nombreuses personnes une œuvre magistrale qui, au-delà de la naïveté manichéenne de son propos (le bien contre le mal, les gentils contre les méchants, la Résistance contre l’Empire), a su brasser de multiples thématiques comme l’amour, la haine, le sacrifice, la rédemption, le tout emballé dans un space opéra au rythme imparable et doté de personnages plus attachants les uns que les autres.
Plus de vingt ans après, Georges Lucas poursuit enfin sa saga et nous propose une prélogie narrant la vie d’Anakin Skywalker jusqu’à sa chute et sa transformation en Dark Vador. Il replace ainsi ce personnage comme le véritable protagoniste de la saga, l’élu qui détruira une République corrompue pour mieux la restaurer en anéantissant l’Empereur Palpatine, symbole du Mal absolu. La proposition avait de l’allure mais hélas, cette prélogie ne parviendra jamais à égaler son aîné : la faute à une utilisation abusive du numérique, une narration confuse et des personnages qui ne parviendront jamais à faire oublier leurs prédécesseurs.
Pour beaucoup, Star Wars restera donc une seule véritable trilogie et Lucas, ne semblant plus vouloir poursuivre l’aventure, achève de nous convaincre que l’histoire est belle et bien finie. C’était sans compter sur le studio Disney qui, rachetant les droits de la saga à Lucas, nous contera cette fois ce qu’il est advenu des héros de la première heure, près de trente ans après la destruction de l’étoile de la Mort. Les compteurs s’affolent et les cœurs s’emballent. Disney, grand pourvoyeur de films pop-corn pour grand public, va-t-il réussir, avec Star Wars 7 : Le Réveil De La Force, là où Lucas a échoué ? Va-t-il parvenir à nous rendre notre âme d’enfant ? C’est avec ces questions en tête que je suis rentré dans la salle, croisant les doigts tandis que les lumières s’éteignaient. Plus de deux heures de métrage plus tard, je me rappelle les paroles de quelqu’un qui, l’ayant vu avant moi, m’avait déclaré : « Ce film est une tuerie« . Il avait raison, car ce film a définitivement tué mon enfance. Et pourtant, tout était clair depuis le début et seul l’aveugle qui ne voulait pas voir pouvait s’y tromper.
La force du buzz ?
Chaque annonce, martelée par un battage médiatique sans précédent, annonçait la catastrophe à venir. Avec Le Réveil De La Force, Disney ne voulait pas faire un Star Wars, mais créer un buzz marketing pour vendre un maximum de produits dérivés (première source de revenus de la saga depuis ses débuts). Disney ne cherchait pas à bâtir une véritable histoire, sinon la marque aurait dû prendre des risques inacceptables, mettant en danger ses ambitions commerciales. Enfin, Disney ne voulait pas faire un bon film, sinon il aurait dû accepter d’en perdre en partie le contrôle aux profits d’auteurs et de scénaristes qui auraient voulu imposer leurs idées personnelles sur l’œuvre, quitte à choquer les puristes. L’exemple de la Slave Leia est là pour nous en convaincre : l’immense distributeur veut contenter tout le monde, quitte à trahir leur toute nouvelle propriété. Non décidément, non c’était impossible. Disney ne pouvait pas se permettre de faire tout cela, donner la liberté à des créateurs, et assurer une diplomatie grand public. Alors qu’ont-ils fait de ce Star Wars 7 ?
En fait, c’est très simple. Ils ont commencé par engager un réalisateur nommé J.J. Abrams, grand Yes Man adulé par la geekosphère pour ses reprises de Star Trek (déjà plus que contestables, et contestées par les trekkies), et son numéro de showrunner sur des séries comme Fringe et Lost (cette dernière étant l’une des pires arnaques télévisuelles de ces dernières années). Puis, ils ont rappelé l’ancienne génération, finalement juste là pour faire passer le relais à la nouvelle. Ce canevas bien connu, aurait pu porter ses fruits, si cette nouvelle génération n’avait pas été à l’image du scénario : Star Wars 7 est un honteux copié/collé de l’Épisode 4, sans âme et sans nouveaux enjeux.
Dès le générique de début, le texte qui défile nous narre une situation galactique épurée et incompréhensible par rapport à la fin de l’Episode 6. Le Premier Ordre serait né des cendres de l’Empire ? On n’a jamais vu des restes aussi puissants ! C’est simple : l’Empire (pardon, le Premier Ordre) semble intact et toujours aussi redoutable. Et la Résistance, alors ? Eh bien, elle est toujours exsangue et aux abois. La République ? Restaurée, mais totalement inutile, au point qu’Abrams se sente obligé de la désintégrer, au sens propre du terme, dès ce premier épisode.
On n’y comprend rien en fait, ou alors on comprend que Disney et ses actionnaires se fichent royalement de la cohérence vu que tout Star Wars 7 semble confirmer cette prise de position. Analysons, pour preuve, le déroulé du scénario…
Attention, spoilers en cascade ! (résumé complet, sarcasmes inclus)
Daisy Ridley est Rey, jeune femme en manque d’aventures, qui rêve de partir mais reste ancrée sur une planète désertique nommée Jakku (ou Tatooine, ça marche aussi) car elle pense que ses parents (qu’elle n’a pas connus) reviendront la chercher. Bon, on commence fort car c’est vrai qu’on n’avait encore jamais vu ce profil de personnage dans la saga… quoique. Pendant que Rey contemple les dunes d’un œil vague, Dameron Poe, alias Oscar Isaac (Monsieur 10 minutes dans le film) récupère auprès d’un vieux sage la carte devant nous permettre de retrouver Luke Skywalker. Un jour il est parti, depuis tout le monde le cherche, on ne sait pas trop pourquoi, mais ça semble important, alors on y va.
Bien sûr, le Premier Ordre débarque et tue tout le monde sauf Poe, qui est capturé, mais pas avant d’avoir déposé les plans dans un droïde répondant au doux nom de BB-8. Un message dans un droïde, il me semble avoir déjà vu ça quelque part, mais je peux me tromper… Le vrai attrait de cette scène de Star Wars 7, est que nous faisons la connaissance du nouveau Dark Vador de cette saga, j’ai nommé Kylo Ren. Bon, il a l’air méchant c’est sûr vu qu’il tue tout le monde, mais certains indices parsemés subtilement laissent à penser qu’il est un peu idiot aussi. La confirmation viendra plus tard et à de multiples reprises, qui seront dénombrées dans l’article.
Donc Poe (qui en manque clairement) est capturé et emmené sur un croiseur interstellaire pour y être interrogé. Résistant à la torture, Kylo Ren se décide finalement à lire dans ses pensées pour savoir ce qu’il a fait des plans. Ils sont dans un robot, parfait, retournons sur Jakku, on a dû lui laisser suffisamment de temps d’avance alors qu’il aurait suffi que je lise dans l’esprit de Poe tout de suite pour savoir qu’il n’était qu’à 300 mètres !! Preuve de l’immense stupidité de l’antagoniste de ce space opéra de pacotille qu’est Star Wars 7 : et de une.
Tandis que Rey continue à contempler les dunes, un stormtrooper se découvre une conscience et décide de libérer Poe qui lui fait aussitôt confiance car, comme le déclare avec conviction le protagoniste incarné par John Boyega : « Je fais ce qui est juste« . Les deux compères s’enfuient, donc, à bord d’un vaisseau ennemi, nous offrant au passage une scène d’action inutile car les bidasses en folie ont oublié de retirer l’ancre dudit vaisseau avant le décollage. Bien sûr, cela alerte quelque peu les soldats ennemis et prouve bien que Kylo Ren n’est pas le seul imbécile de l’histoire. Cependant, il tient à rester le plus fort dans ce domaine, et relance aussitôt le score en déclarant qu’il sait quel soldat a trahi. Il l’avait déjà repéré avant, mais n’avait pas jugé bon de le signaler, sans doute trop préoccupé par sa précieuse carte cachée à quelques mètres de lui. Et de deux.
Bon, Poe et le soldat rebaptisé Finn s’échappent non sans mal et s’écrasent sur Jakku. Finn ne parvient pas à retrouver Poe. Dans une zone urbaine, j’aurais compris mais là, en plein désert avec une épave qui fume, il faut quand même le faire ! Pour aller plus vite, Finn transpire jusqu’à une ville où il rencontre Rey, qui a déjà trouvé BB-8, qui reconnaît la veste de Poe sur Finn, qui se fait agresser par Rey, ment à cette dernière sur son pseudo-passé de résistant, et s’enfuit avec elle lorsque les soldats impériaux débarquent à nouveau. S’ensuit une course poursuite où Finn découvre que Rey n’aime pas qu’on lui tienne la main (il faut la comprendre, elle court plus vite que lui) et qu’elle serre les dents comme personne dans l’effort.
Feu nourri des Stormtroopers et des vaisseaux ennemis qui ont pourtant reçu l’ordre de ne surtout pas endommager le droïde. On se croirait dans La Folle Histoire de l’Espace de Mel Brooks, dans la scène où le canonnier qui louche tire une balle en plein dans la cible tandis qu’on lui demande de viser à côté. Tournant la tête pour présenter des excuses, Casque Noir lui demande son nom : « Artilleur de première classe de la famille Trouducul », répond-il avant que la moitié des soldats présents ne signalent qu’eux aussi font partie de la même famille. Il semblerait que le Premier Ordre ait massivement recruté eux aussi dans cette lignée. Finn et Rey parviennent pourtant à s’enfuir de la planète grâce au Faucon Millenium, qui prenait un bain de soleil à côté. Décollage, course poursuite, de loin la meilleure du film, et de beaux plans sur les croiseurs impériaux échoués – on ne sait pas pourquoi il y en a tant sur cette planète mais bon, c’est comme le reste, on s’en fiche.
Finn et Rey sont contents et se félicitent mutuellement, avant d’être de nouveau capturés. Mais pas de panique, ce ne sont que ces bons vieux Han Solo et Chewbacca qui se sont remis à la contrebande. L’espace infini est décidément bien petit ! Pendant que les vieux et les nouveaux font connaissance, le terrible Kylo Ren s’énerve en apprenant leur fuite, et le montre en détruisant une console de contrôle, peut-être importante, tel un ado énervé. Mais au moins, cela répond à une interrogation de ce Star Wars 7 : les croiseurs échoués sur Jakku sont sans nul doute le fruit des humeurs du volcanique méchant au masque noir. Bah quoi, c’est une explication qui en vaut une autre…
A quelques années lumières de là, Han Solo et sa bande doivent quitter urgemment le cargo de transport à bord du Faucon Millenium, car il est envahi de poulpes géants et de contrebandiers pas contents. Le droïde BB 8 révèle enfin la carte de Luke, manque de chance, elle est aussi incomplète que l’histoire de ce 7ème opus. Rey demande de l’aide à Han Solo, qui hésite, mais se ravise en repensant aux Jedis, et en contemplant les yeux mouillés d’admiration de Rey. Il les conduit dans une cantina, sur une planète forestière (Mos Esley sur Endor en gros), où il rencontre une sage de petite taille qui leur dispense des conseils. Les lunettes à hublots sont là pour éviter qu’on devine à nouveau une ressemblance fortuite, et que l’on s’aventure à une comparaison qui serait assassine pour le film.
Accélérons à nouveau un peu, car ce 7ème épisode enchaîne les longueurs. Finn, ne se sentant pas l’âme d’un guerrier, confesse son mensonge et veut se barrer. Rey entend des voix qui la mènent au sabre laser de Luke Skywalker, planqué dans un débarras, et la protagoniste a des visions digne d’un trip sous acide, avant d’être interrompue par la vieille à hublots qui lui révèle les origines du sabre, et veut le lui confier parce qu’il l’appelle. Un sabre avec une conscience, pertinente nouveauté. Rey prend peur et s’enfuit dans les bois en pleurant, telle une héroïne de Twilight, dans un plan d’un grotesque et sans fin.
Mais toute cette émotion s’arrête net quand le terrible Kylo Ren débarque avec ses troupes pour tuer à nouveau tout le monde. Il y parvient presque mais, heureusement, nos héros sont sauvés in extremis par l’arrivée des chasseurs de la Résistance. Boum, paf, un tir précis tue les gardes autour de Chewie et Solo tandis que d’autres défoncent cinq soldats d’un coup dans un festival pyrotechnique. On ignore comment et pourquoi mais pas grave, on continue. Kylo capture Rey et l’emporte sous les yeux de Finn qui, choqué de perdre sa meilleure amie rencontrée il y a 3 jours, fait demi-tour désormais prêt à risquer sa vie pour la sauver. Rappelons qu’il voulait quitter le navire, à grand coups de lignes de dialogues bien graves, deux minutes auparavant. Soit.
Leïa apparaît, ou du moins une grand-mère qui prétend l’être. Oui, c’est dur, mais pas moins que de revoir ce personnage dans cet état, et pour si peu comme nous allons voir. Elle et Han se réconfortent, et projettent de ramener leur fils (qui n’est autre que Kylo Ren j’avais oublié de le préciser) du bon côté de la Force tout en détruisant la base Starkiller, nouvelle étoile noire nourrie aux hormones de croissance. Parce que J.J. Abrams est comme ça, il est tellement dans la prise de risques qu’il observe à la lettre tous les codes d’une suite bien clichée : plus gros, plus fort. Finn, lui, retrouve Poe dans un moment d’intense émotion : « T’étais où ?», « J’étais là, tu ne m’as pas vu ? », « Non et toi ? », « Non plus. Pas grave viens me faire un câlin mon pote ».
Rey se fait interroger par Kylo Ren, qui veut lire la carte de Luke dans son esprit. On se demande alors pourquoi il n’a pas fait ça sur le vieux qui la détenait au début de l’histoire au lieu de le tuer. Et de quatre. On se demande aussi pourquoi il a laissé partir le robot sous prétexte d’avoir capturé Rey, comme si ce n’était pas important que les rebelles aient aussi l’information. Et de cinq. Même le Général Hux (un adepte du discours hitlérien pas très subtil), signalera cette incohérence face aux Suprême Leader Snoke, un gollum géant et menaçant qui contrôle le Premier Ordre.
Accélération, les rebelles trouvent la faille du Starkiller grâce à Finn, qui avouera pourtant plus tard qu’il s’occupait seulement de vider les ordures de la base. Pourquoi pas. Rey découvre la Force et résiste à la télépathie de Kylo Ren qui s’en vexe et va se plaindre à Snoke comme, encore une fois, un ado pleurnichard. Quel antagoniste remarquable et bourré de charisme ! Rey utilise la Force sur Daniel Craig (si si !), déguisé en stormtrooper, qui la libère (5 années d’entraînement passés à la trappe, rappelez vous L’Empire Contre-Attaque). Kylo Ren revient pour la mener à Snoke et s’énerve de ne pas la trouver. Gag : deux stormtroopers entendant les cris d’appels de leur Boss, préfèrent faire demi-tour plutôt que de servir de punching ball. Avec Star Wars 7, adieu la science-fiction, bonjour la bouffonnerie !
Solo, Finn et Chewie pénètrent dans la base et annulent le champ de force depuis une salle sans le moindre garde. Bref. L’aviation rebelle attaque et prend au dépourvu le Premier Ordre qui ne s’était pas aperçu que le bouclier était tombé. Kylo sent la présence de son père et le cherche tandis que ce dernier pose des charges explosives partout. Rey escalade une paroi et est aperçue de l’autre côté de la base par Solo et sa bande, qui la rejoignent en une minute chrono (pas si grande que ça cette base finalement). Bisous tout le monde. Kylo Ren arrive, avec plein de gardes (ils étaient donc là) et passe à côté de son père, à présent sans le remarquer. Trop proche sans doute, comme BB-8 au début. Et de six.
Solo vient filer un coup de main à son abruti de fils, en se dévoilant et en l’appelant par son nom : Ben. Kylo Ren retire son casque pour la seconde fois, mais sans le remettre ce coup-ci, ce qui est dommageable pour le charisme du personnage. S’ensuit un dialogue très calme durant lequel on n’entend plus le bruit de la bataille dehors, qui fait pourtant rage. Un effet de réalisation évidemment, un choix pour mettre en avant l’émotion, pourtant disparue depuis un bon moment. Les stormtroopers ont disparu aussi, alors que tous les héros sont là à découvert et retenant leur souffle. Papa Solo va-t-il ramener petit Ben du bon côté ? Bah non, petit Ben tue Papa Solo en l’embrochant et en le remerciant en même temps. Solo s’effondre dans le vide, se demandant ce que voulait dire son fils. Nous aussi, enfin pas trop quand même.
Rey hurle, Finn ne fait rien comme d’habitude, Chewie tire sur Kylo Ren qui n’a rien vu venir et les stormtroopers réapparaissent d’un seul coup. Chewie fait sauter les charges. Finn et Rey s’enfuient dans une forêt censée être à des kilomètres de la base mais sont rattrapés par Kylo Ren qui fait son Haka avant d’engager le combat – en fait pour oublier qu’il s’est fait blesser comme un abruti. Rey est assommée et Finn la défend avec le sabre laser de Luke. Il tient tête à Kylo, on se demande comment, avant de se faire blesser pour redevenir inutile. Rey se réveille, fait elle aussi jeu égal avec l’apprenti Sith, et va finalement lui défoncer sa petite tronche quand ce dernier aura le malheur de prononcer le mot « Force ». Rey se dit alors : « Bon sang, mais c’est bien sûr !», serre les dents et devient une Jedi (10 ans d’entraînement foutus à la poubelle, rappelez-vous Le Retour Du Jedi). Kylo, blessé, s’effondre, mais est sauvé par une faille qui apparaît suite à la destruction de la base Starkiller par Poe. Pour mieux revenir dans l’épisode suivant, normal on a tellement envie d’en savoir plus sur lui, ses hormones, son traitement au Biactol, son premier baiser…
Chewie débarque après le combat pour sauver Rey et Finn, qu’ils sont lents ces wookies ! Les rebelles poussent des cris de joie devant la planète tueuse, qui explose. Leïa fait le deuil de Solo en 5 minutes, Chewie trois. R2D2 se réveille, on ignore pourquoi d’ailleurs, et complète la carte de BB-8. Le grand mystère de l’épisode est enfin résolu et Leïa décide de n’envoyer que Rey et Chewie à la rencontre de Luke ( !). Rey, une fois sur place, préfère gravir une montagne plutôt que de se poser au sommet. Un peu d’exercice n’a jamais fait de mal. Elle y rencontre un moine, de dos, qui se retourne et s’avère être Luke, qui semble bien embêté qu’on ait réussi à le trouver. Rey lui tend son sabre laser et puis… fin ! Quel suspense insoutenable, on n’en peut plus à l’idée de voir l’Épisode 8 !
Pour être franc, on peut plutôt dire : soulagé de terminer enfin ce navet cosmique qu’est Star Wars Episode 7 : Le Réveil De La Force. Toute ce longue résumé et analyse de l’intrigue n’avait que pour but de souligner la vacuité de l’ensemble, l’immense escroquerie de ce scénario. De ce métrage, difficile de retenir de bonnes choses. Quelques jolis plans d’ensemble, un BB-8 plutôt mignon et un Harrison Ford bien conservé. C’est peu, trop peu bien sûr, et immensément décevant à côté de ce qu’on était en droit d’attendre. Sans doute, le film le plus vain de l’année, et le pire scénario de blockbuster pour le millénaire en cours.