[Découverte] Zack Storm – Super Pirate : un écosystème prometteur

Diffusée depuis un an sur Gulli, la série animée Zak Storm : Super Pirate a su trouver son public. On l’a vu récemment avec un marathon organisé par la chaîne préférée des enfants, ce programme créé l’engouement, et ça tombe bien : Bandai a choisi cette licence pour mettre en place un véritable écosystème. Désirant porter ce succès aussi bien vers les produits dérivés (des jouets, donc) que vers nos tablettes, la société d’origine japonaise nous a présenté le concept, et il nous paraît si prometteur qu’on ne pouvait pas passer à côté.

Le dessin animé

image dessin anime zak storm

Nous l’écrivions plus haut, Zack Storm : Super Pirate est diffusé en France depuis un an. Il s’agit d’une coproduction entre la Corée du Sud, la France et l’Italie. De manière plus précise, on retrouve quelques des noms assez connus des férus d’animation : Zagtoon (Popples, Miraculous Ladybug), Method Animation (Renaissance, The Prodigies), SAMG Animation (Sonic Boom), De Agostini Group, Man Of Action (Ben 10, Ultimate Spider-Man), et d’autres qui auront participé pleinement à ce que l’œuvre atteigne un niveau de qualité concluant. Beaucoup de forces vives, donc, mais un seul objectif : proposer un bon récit d’aventure, capable s’accoucher d’une multitude d’intrigues. Ce n’était pas gagné, mais après visionnage de plusieurs épisodes on est assez conquis pour capter tout l’intérêt de la démarche.

Vous vous en doutez, Zack Storm : Super Pirate met en avant… Zack. Un adolescent tout ce qu’il y a de plus ordinaire, et passionné de surf. Lors d’une compétition, il est propulsé dans le Triangle des Bermudes, et se retrouve coincé au milieu des sept mers. De fil en aiguille, notre héros va découvrir bien des éléments fantastiques, comme Calabrass, une épée magique aux sept (décidément, un chiffre important) pouvoirs : l’eau, la glace, l’électricité, le fantôme, la pierre, l’acier, le feu et les étoiles. Bientôt embarqué à bord du Chaos, et accompagné d’une super équipe, le jeune garçon va chercher à revenir chez lui. Mais il faudra, avant tout, combattre le plus redouté des pirates : Skullivar.

Voilà un pitch qui fera comprendre aisément l’entrain qui accompagne Zack Storm : Super Pirate. Cette série est animée d’une énergie débordante, il se passe toujours quelque chose, et l’ambiance fait mouche. La piraterie, c’est décidément un univers qui fonctionne, et ce ne sont pas les hordes d’oeuvres récentes, prenant appui sur lui, comme Pirates des Caraïbes ou Assassin’s Creed Black Flag, qui exprimeront le contraire. Véritable récit initiatique, d’où la facilité qu’ont les enfants à se plonger au plus près du héros, cette licence multiplie les concepts riches, qui recèlent de qualités à creuser. Les dialogues pourront parfois paraître un peu légers, pour les parents tout du moins, mais force est de constater que cela fonctionne sur la cible, et c’est bien le principal.

Les jouets

image figurine zak storm

Qui dit écosystème dit produits dérivés. Et quoi de plus pertinent qu’une gamme de jouet, quand le sujet est une série animée pour enfants ? On se rappelle toutes et tous de Mask, par exemple, programme télévisé qui a su donner du relief à l’appétit de sa cible. Zack Storm : Super Pirate n’échappe pas à la règle, mais avec une différence aussi flagrante que fondamentale. En effet, outre le plaisir de jouer avec ses héros préférés, l’enfant va pouvoir profiter d’une pièce de trésor, afin de progresser dans l’application mobile, que nous aborderons plus bas. Quatre genres de jouets sont désormais en vente :

Les figurines

  • Zack Storm (13 euros)
  • Skullivar (13 euros)
  • Crogar (13 euros)
  • Caramba (13 euros)
  • Clovis (13 euros)

Les véhicules

  • Zack et son aéroglisseur rouge (20 euros)
  • Le Chaos (60 euros)

Les îles

  • Sino (30 euros)
  • Marituga (45 euros)

Les accessoires

  • Épée Calabrass (25 euros)
  • Épée Calabrass en mode Sino (25 euros)

À cela s’ajoute un paquet de 4 pièces de trésor, vendu au prix de 7 euros. Sachez que Bandai saura mettre en valeur ces jouets, notamment en créant des événements chez les revendeurs, pour qui a installé l’application sur sa tablette. Une transition toute trouvée avec la suite des réjouissances.

L’application mobile

image application zalk storm

Voilà le centre de cette volonté d’écosystème. Disponible sur  iOS (11 ou plus), Android (Lollipop, 1GB + Ram) et Amazon (FireOS 5.0), l’application mobile Zak Storm : Super Pirate est un incroyable tour de passe-passe. Outre que le jeu est plutôt bon, entièrement gratuit et, c’est assez fou, jouable entièrement sans besoin de passer à la caisse pour les pièces du trésor, le concept a su nous séduire. Il peut se résumer en trois temps.

Regarder, puisque chaque épisode de la série animée se synchronise avec le soft. Pour faire simple, quand l’enfant regarde Zak Storm : Super Pirate à la télé, il peut faire reconnaître le programme en cours, sur le même modèle que l’application Shazam. En récompense, l’enfant reçoit des avantages au sein du jeu, comme des pouvoirs ou des armes, et ce de manière totalement gratuite. Il faudra bien tenir la tablette, ou le smartphone, près des enceintes de la télévision, pour une meilleure réception. Jouer, bien évidemment. On a pu tester le titre assez de temps pour se rendre compte que Bandai n’a pas pris l’exercice à la légère. Le gameplay s’organise en deux temps : une partie navale, et l’autre terrienne. La première nous demande de conquérir les mers, la seconde de terrasser des méchants. Progresser est aussi vital, afin de ne pas se faire ridiculiser par Skullivar et ses sbires. Il va donc falloir jouer, amasser un véritable butin, gagner en puissance.

On l’écrivait plus haut, et il nous semble important de bien appuyer sur cet élément, l’application Zack Storm : Super Pirate ne pousse pas à l’achat. Écrivons que la progression se fera beaucoup plus rapide grâce aux pièces, mais factuellement l’enfant peut aussi s’amuser sans. Autre bon point : les développeurs ont prévu une partie en réalité augmentée, qui plongera l’enfant dans une chasse au trésor enjouée. Attention tout de même, car le jeu fait fondre la batterie assez vite, d’autant plus si le soft est installé sur un smartphone. D’ailleurs, précisons ici qu’il nous paraît plus pertinent d’y jouer sur tablette, bien plus confortable notamment pour la partie navale.

Article écrit par

Mickaël Barbato est un journaliste culturel spécialisé dans le cinéma (cursus de scénariste au CLCF) et plus particulièrement le cinéma de genre, jeux vidéos, littérature. Il rejoint Culturellement Vôtre en décembre 2015 et quitte la rédaction en 2021. Il lance Jeux Vidéo Plus. Manque clairement de sommeil.

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