Caractéristiques
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Test effectué sur :
- Nintendo Switch
- Ordinateur/PC
- Playstation 3
- Xbox 360
- Développeur : Bethesda
- Editeur : Bethesda
- Date de sortie : 17 novembre 2017
- Acheter : Cliquez ici
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Existe aussi sur :
Introduction
Fin 2011, Bethesda (Prey, The Evil Within 2) sortait ce qui allait devenir un véritable phénomène du jeu vidéo, The Elder Scrolls : Skyrim. Vendu à plus de trente millions d’exemplaires, ce hit aura su séduire les amateurs de RPG occidentaux. Quelques années plus tard, et une Special Edition apportant les mods sur nos consoles actuelles, voilà que le soft débarque sur Nintendo Switch. Alors, tout Bordeciel est-il au rendez-vous ? Oui, et tout comme pour DOOM on va voir que la possibilité d’y jouer en mode nomade provoque un sacré intérêt.
Histoire : 5/5
L’intégralité de l’histoire de The Elder Scrolls : Skyrim fait le voyage jusqu’à la Nintendo Switch. Pas une quête secondaire ne manque à l’appel, c’est donc l’intégralité de l’univers qui s’offre aux joueurs. Rappelons, en quelques mots, que l’histoire prend place bien après Oblivion. Et le but est de mener notre personnage, qui se découvrira dovahkiin (ou l’enfant de dragon), et devra se défaire de surpuissant Alduin. En chemin, vous allez découvrir bien des contrées, discuter avec toute une multitude de PNJ, et lire une infinité de livres. L’aspect politique est aussi une réussite qui nous a sauté aux yeux, alors même qu’il s’agissait de notre troisième incursion en Bordeciel. Les différentes guildes fonctionnent mieux que dans les précédents jeux de la licence, et les différentes tribus ont leur histoire. Sachez aussi que cette version embarque l’intégralité des extensions, ce qui ajoute à la durée de vie mais aussi en épaisseur scénaristique.
Gameplay : 4/5
Pour un tour d’horizon complet du gameplay, on vous redirige vers le test de The Elder Scrolls : Skyrim Special Edition, dont le lien se situe dans l’introduction de ce test. Concentrons-nous sur les nouveautés liées à cette version Nintendo Switch, moins nombreuses qu’on espérait. Bien entendu, le soft se joue sur écran de télé, ou de manière nomade, et cette dernière est la principale originalité de ce portage. En effet, le mode de consommation nomade séduit à lui tout seul. Si vous optez pour la télévision, sachez qu’il existe deux prises en mains différentes (en plus de celle inévitable pour le jeu portable) : avec la détection de mouvements des Joy Con, ou la manette Pro. C’est la première qui pourra amuser, de par son charme formel. Un geste de la main gauche lance l’attaque de votre personnage liée à ce membre, pareil pour le droit. Le tir à l’arc s’avère tout d’abord peu précis, mais un peu d’entrainement arrange la chose. Enfin, si vous êtes du genre à collectionner les Amiibo, sachez que vous pourrez les libérer de leurs étagère afin de débloquer du contenu, inédit si ça provient de la série Zelda (une épée, de l’équipement). Seul regret : aucune fonctionnalités tactiles n’est au rendez-vous, ce qui aurait pu changer la donne pour l’inventaire, toujours aussi peu concluant.
Ambiance visuelle et sonore : 3/5
On se posait quelques questions, voire même nous émettions quelques doutes, et pourtant ce Skyrim porté sur Nintendo Switch se défend bien, techniquement. Si la résolution n’a rien d’extraordinaire, créant d’ailleurs un certain flou quand on joue sur un écran de télévision, le framerate assure tout le confort nécessaire, en évitant les toussotements. Les textures sont au niveau d’une Playstation 3, globalement. Une fois passé en mode nomade, le jeu prend une toute autre dimension. Le 720p s’y avère très savoureux, et l’on a l’impression de jouer à un titre qui ne fait aucune concession sur son ambiance. Ni sur la qualité exceptionnelle des musiques, signées par l’excellent Jeremy Soule (Morrowind, Secret Of Evermore), toujours aussi épiques.
Durée de vie : 5/5
Le contenu de The Elder Scrolls : Skyrim est toujours aussi bluffant. Si vous voulez le pousser à fond les ballons, votre aventure atteindra les 200 heures, tant ça regorge de quêtes annexes, de choses à découvrir. Sachez que ce portage comporte tous les DLC : Dawnguard, Heartfire et Dragonborn. C’est donc une expérience complète, même si les mods ne sont pas disponibles.
Note finale : 17/20
Si vous aviez peur d’un Skyrim au rabais, il est temps de vous rassurer. L’intégralité du contenu est disponible, techniquement on est convaincu (en mode portable, tout du mois), et les DLC scénaristiques sont de la partie. On aurait aimé plus de prise de risque dans le gameplay, d’ailleurs nous ne cachons pas la déception liée à l’absence de features tactiles, mais globalement le titre fonctionne bien. Et, de manière certes basique mais motivé par l’efficacité, c’est tout ce qu’on demandait.