[Preview] Pure Farming 2018 : des sensations pures ?

Caractéristiques

    • Xbox One
    • Playstation 4
    • Ordinateur/PC
  • Développeur : Ice Flames
  • Editeur : Techland Publishing
  • Date de sortie : 13 mars 2018

Un bon jeu à portée de tracteur ?

image screenshot pure farming 2018

Voilà quelques jours, se tenait un événement que l’on ne pouvait pas louper : le K-Day. L’occasion de découvrir quelques unes des sorties prévues chez Koch Media, dans des conditions de travail optimales. Pour commencer, on va vous prendre à revers : on ne vous parlera pas de Yakuza 6, ni de A.O.T. 2 (patience, ça arrive) mais de Pure Farming 2018. On voit déjà les hardcore gamers s’exciter sur leur fauteuil sur mesure, mais on leur conseille de calmer leurs ardeurs. Car ce genre de simulation passionne des millions de joueurs, qui s’y adonnent un nombre d’heures incalculable. Dès lors, ce phénomène nous intéresse, ainsi que les nouvelles licences qui voudraient apporter du maïs neuf.

Pure Farming 2018 nous fait incarner un gérant agricole. Jusqu’ici rien de révolutionnaire, d’ailleurs dans le fond on vise les mêmes objectifs que dans les autres softs du genre : exploiter au mieux le terrain, afin de s’en sortir financièrement, voire même de faire fortune. Mais c’est la manière de parvenir à ce but que le studio Ice Flames corrige. Jusqu’ici, on pouvait se plaindre du peu de diversité dans les mécaniques : on semait, on arrosait, on récoltait. Dans les grandes lignes, tout du moins. Dans cette nouvelle licence, il va falloir reconsidérer nos réflexes, mais aussi s’adapter aux environnements. Alors, attention à bien choisir votre carte (Colombie, Italie, Allemagne, USA, Japon) en début de partie, car il sera bien difficile de faire pousser du blé sur certains sols. Et ce, quel que soit le mode que vous choisirez : Bac à sable, Défis de ferme et Ma première ferme.

Pure Farming 2018 ne s’arrête pas à un approfondissement de son sujet purement agricole, il devrait aussi satisfaire les amateurs de simulation un peu plus pointue que chez ses concurrents directs. Ainsi, terminé le fermier qui semble tout droit sorti de La petite maison dans la prairie ! Sans être geek non plus, votre avatar embarque avec lui une tablette, sur laquelle tout un tas d’informations, utiles pour la bonne tenue de votre exploitation, sont renseignés. Aussi, et véritable originalité, on pourra utiliser un drone, histoire de survoler notre domaine. Effet garanti, surtout que là aussi ce gadget s’avère précieux pour obtenir quelques précisions sur les récoltes. Enfin, signalons des installations d’énergie solaire, histoire de coller à la situation écologique actuelle. Bonne idée.

Quelques innovations intéressantes

On vous voit venir : c’est peut-être le volet technique qui vous intéresse le plus. Il est vrai que les simulations agricoles ne brillent pas spécialement par leurs prouesses visuelles. Pure Farming 2018 aura peut-être (la version qu’on a vu n’est clairement pas définitive) un peu de mal à totalement changer la donne. Si l’on a apprécié les jeux de lumière, notamment en observant le cycle du jour et de la nuit, on ne pouvait pas ignorer un framerate parfois toussotant. Par contre, l’exactitude des modèles 3D (issus de fabricants officiels, c’est important de le souligner), et leur comportement par le biais d’un moteur physique qui évite d’être trop lunaire (mais qui provoque des collisions très permissives), signale bien qu’Ice Flames, et son éditeur Techland Publishing (Torment : Tides Of Numenera) , ont compris l’importance de ces représentations pour les fans du genre.

Alors que cette prise en mains touchait à sa fin, il nous paraissait juste de penser que Pure Farming 2018 a de quoi parler aux fermiers vidéoludiques. Les nombreuses licences, les particularités des différentes cartes, mais aussi le petit côté technophile qui nous a agréablement surpris, saura peut-être séduire les aficionados de la gestion agricole. Il faudra approfondir tout cela lors de notre futur test, d’ores et déjà prévu. Notamment, on devra rester vigilant sur le volet technique, et plus précisément la stabilité d’un framerate qui nous semblait peu assuré. Globalement, de quoi s’attendre à l’un des meilleurs représentants du genre ? Peut-être bien…

Article écrit par

Mickaël Barbato est un journaliste culturel spécialisé dans le cinéma (cursus de scénariste au CLCF) et plus particulièrement le cinéma de genre, jeux vidéos, littérature. Il rejoint Culturellement Vôtre en décembre 2015 et quitte la rédaction en 2021. Il lance Jeux Vidéo Plus. Manque clairement de sommeil.

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