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[Test – Switch] Felix the Cat – Chat-musant mais léger

Caractéristiques

    Test effectué sur :
      • Nintendo Switch
  • Titre : Felix the Cat
  • Editeur : Konami
  • Date de sortie : 28 mars 2024
  • Acheter : Cliquez ici
  • Note : 6/10

Je l’avoue, l’annonce de cette compilation ne m’a pas emballé plus que ça. Je n’ai pas possédé ces jeux, et ne me souviens pas avoir eu une forte envie d’y jouer à l’époque.

Mais j’aime le retro gaming, sa simplicité, son emballage sans fioriture : on insère la cartouche, 10 secondes suffisent pour commencer à jouer. Pas besoin de tutoriel sans fin, on teste les quelques boutons, on meurt, on recommence, on avance.

Felix the Cat, c’est ce jeu brut et direct, typique de cette époque âge d’or des jeux de plateforme. Pour autant, une ressortie est-elle pertinente en 2024 ? J’étais curieux d’y jouer pour répondre à cette question.

Chat fait 30 ans déjà

Félix the Cat est un personnage de dessin animé américain créé par Pat Sullivan et Otto Messmer en 1919 pendant la période du muet. Son design et son nom ont traversé le temps : on le connait et le reconnait, sans même avoir vu les séries dont il est le héros. Une popularité suffisante pour que Hudson Soft produise dans les années 90 deux jeux sous licence sur les consoles populaires de l’époque : la NES et la Game Boy. Aujourd’hui, Konami mise sur la nostalgie en publiant une compilation pour nos machines modernes.

Sur la forme, on retrouve les options habituelles proposées par les émulateurs : lissage de l’écran, anti clignotement, choix de la fenêtre, retour arrière en jeu, sauvegarde à n’importe quel moment… Tout juste trouve-t-on en bonus la version japonaise du jeu NES, que votre serviteur a rapidement lancé sans voir de différence notable.

L’emballage est agréable : l’interface permet de lancer les jeux rapidement, et les options sont facilement accessibles via le bouton de tranche R1, pendant que L1 sert à rembobiner l’action (oui, c’est de la triche, mais c’est pratique !).

Le chat au sac magique

Sur le fond, nous avons affaire à un jeu de plateformes tout ce qu’il y a de plus classique. On dirige notre héros de la gauche vers la droite, on évite les obstacle et on tue les ennemis dans le but d’arriver à la fin de chaque niveau (et accessoirement de sauver notre dulcinée : pas de doute, on est bien dans les années 90).

L’originalité vient du sac magique de Felix, qui permet à notre chat d’utiliser différents véhicules, de plus en plus efficaces à mesure où l’on récolte des cœurs cachés dans les niveaux.

Ainsi commence-t-on le jeu sans rien, avec juste un poing mécanique à la portée limitée pour s’attaquer aux ennemis. Puis, de transformation en transformation, on termine, par exemple, le niveau dans un tank, avec un tir bien plus efficace.

Ceci permet de varier les situations : du tank, on passe au dauphin pour les niveaux aquatiques ou plus tard à l’avion pour des escapades dans le ciel. Avec une contrainte toutefois : la transformation est limitée dans le temps. Il faudra donc trouver des bouteilles de lait ou d’autres cœurs pour la maintenir jusqu’au bout. C’est classique mais amusant, surtout grâce aux animations très réussies (mention spéciale pour la bouée, très drôle).

Certes, les transformations ne sont pas si nombreuses que cela, mais le jeu est un peu trop court pour se lasser : il se boucle en à peine deux heures – une grosse demi-heure sur Game Boy.

Un jeu chart-mant

Sur NES, le jeu flatte la rétine; les couleurs sont chatoyantes (peut-être un peu trop, les derniers niveaux perdent en visibilité), et les environnements variés. Pour celles et ceux qui aiment le style pixel 8 bits, c’est un bonheur pour les yeux. Les niveaux sont linéaires, avec un soupçon de verticalité. Oublions les passages secrets et l’exploration : on est loin de la richesse d’un Super Mario Bros 3. Le challenge, bien que demandant un peu plus de dextérité sur la fin, est léger, l’aventure se voulant accessible.

La Game Boy, quant à elle, hérite d’un jeu très proche de son homologue de console de salon. On y retrouve les mêmes transformations, et des environnements relativement similaires quoique moins impressionnants, limitations techniques obligent. Mais cette fois-ci, pour rester dans les comparaisons nintendoesques, Felix the Cat ressemble plus au premier Super Mario Land, dans sa simplicité graphique et ses niveaux courts et rythmés dont on voit le bout trop rapidement.

Sans surprise, il s’agit de jeux de plateformes comme on en faisait à la chaîne il y a 30 ans. C’est joli, fluide et agréable à jouer. Pourtant, bien que l’utilisation du personnage de Félix rende l’ensemble attachant, cela manque un peu de profondeur. Alors oui, on passe un bon moment, on s’amuse même vraiment par moments. Mais, une fois le générique de fin atteint, on n’a pas envie d’y revenir.

Finalement, à qui s’adresse cette compilation ? Les nostalgiques des jeux originaux les retrouveront tels quels avec plaisir ; les inconditionnels du retro gaming découvriront quant à eux un bon jeu de plateforme, simple et accessible, comme on n’en fait plus. Pour tous les autres, la proposition manque trop d’ampleur pour réellement intéresser : le capital sympathie est présent, mais c’est un peu faible pour justifier le fait de s’y plonger.

Article écrit par

En 1992, soit à 12 ans, je décide avec mon frère de vendre nos jouets à la brocante du village afin de pouvoir nous acheter la Super Nintendo. Ce fut le début de ma passion pour Zelda, Mario et autres Secret of Mana ou F-Zero. Puis, j'ai découvert la Megadrive, la Playstation ou la XBox : le mal était fait. Je peux m'émouvoir devant l'introspection de Celeste ou l'expérience procurée par Journey, faire ressortir mon côté bourrin avec God of War, me sentir mal à l'aise pendant la progression de Shadow of the Colossus. Mais avant tout, j'aime passer du temps dans des univers forts, m'évader dans un Final Fantasy (le VI avant tout), explorer la carte d'un Zelda Breath of the Wild, découvrir le monde d'un Xenoblade...

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