[Test] Wolfenstein 2 – Les carnets de l’agent Silent Death : l’espion trop tranquille

Caractéristiques

    Test effectué sur :
      • Playstation 4
      Existe aussi sur :
    • Ordinateur/PC
    • Xbox One
  • Développeur : MachineGames
  • Editeur : Bethesda
  • Date de sortie : 30 janvier 2018
  • Acheter : Cliquez ici
  • Note : 6/10

Un DLC axé infiltration

image jeu wolfenstein 2 silent death
Une ambiance plus travaillée que dans le précédent DLC.

Après un premier DLC pas tout à fait convaincant, et ce malgré de bonnes intentions, Wolfenstein 2 accueille un second DLC. Rappelons, avant de rentrer dans le vif du sujet, que ce contenu fait parti des Freedom Chronicles, soit trois histoires faisant intervenir autant de nouveaux personnages principaux. L’idée est bonne, tant l’univers du soft laisse de la place à bien d’autres approches, et MachineGames a bien compris cet élément. Les carnets de l’agent Silent Death s’annonce comme un moyen d’exploiter certaines particularités du jeu d’origine, voyons si le résultat remplit ses objectifs.

Au-revoir Blazko, et bonjour Jessica Valliant, le nom de l’héroïne de ce Wolfenstein 2 – Les carnets de l’agent Silent Death. L’histoire est en fait assez convenue, mais fonctionne plutôt bien : il va falloir revêtir les habits de Silent Death, pour mener à bien une mission d’une importance très personnelle. En effet, le mari de notre avatar s’est fait dessouder par un trio d’officiers nazis, et c’est pas le genre de choses qu’on pardonne facilement. Alors, direction les endroits successifs où les trouver, dans le but de les liquider en toute furtivité. Certes, le récit ne brille pas par son originalité, mais il a le mérite de poser de suite une ambiance, une motivation qui titille le joueur. La narration, elle, se fait par le biais d’écrans demis-fixes, dans un esprit pulp agréable. Bien entendu, on aurait préféré des cutscenes, mais on se contente très bien de cet artifice.

Des environnements plus plaisants que dans le précédent contenu

image wolfenstein 2 silent death
De l’infiltration OK, mais aussi des gros combats.

Wolfenstein 2 – Les carnets de l’agent Silent Death gratte du côté de l’infiltration. Un choix courageux, tant cette dernière ne nous avait pas complètement séduit dans le soft de base. On retrouve, donc, les mêmes travers qu’auparavant, mais aussi des qualités indéniables. L’intelligence artificielle des ennemis, parfois pas très finaude, porte atteinte à certains segments du jeu pourtant prenants. On pense à quelques passages, dans le niveau du plateau de cinéma, qui ont tendance à trop vite se remplir d’ennemis. Par contre, on apprécie fortement le léger bullet time, qui s’enclenche quand un ennemi vous surprend. Cela permet de profiter d’un tout petit laps de temps afin de dégommer le nazi trop observateur. Du reste, l’arsenal ne bouge pas d’un iota.

Wolfenstein 2 – Les carnets de l’agent Silent Death est largement plus agréable que le précédent prédécesseur, côté level design. Les trois lieux visités nous dépaysent vraiment, même si le voyage dans l’espace est évidemment au programme (sinon, ce n’est pas Wolfenstein, on aime ce genre de code). Les décors restent bien en mémoire, on ne ressent pas la sensation de recyclage qui a pu accompagner la première histoire de ces Freedom Chronicles. Aussi, soulignons que la technique est digne du jeu de base : c’est fin, les textures assez détaillés, la direction artistique de qualité. Et les musiques collent bien à l’esprit d’infiltration qu’insuffle la courageuse Jessica Valliant. Tout pour qu’on soit bien plongé dans cette uchronie.

Note : 13/20

Wolfenstein 2 – Les carnets de l’agent Silent Death souffre de moins de défauts que le premier DLC, mais il n’arrive toujours pas à élever le niveau côté gameplay. Cette aventure, longue de deux à trois heures selon votre niveau, profite tout de même d’environnements très sympathiques, et de la capacité à ralentir le temps quand les ennemis aperçoivent le joueur. De quoi se faire plus agréable que Gunslinger Joe, mais sans se rendre indispensable.

Article écrit par

Mickaël Barbato est un journaliste culturel spécialisé dans le cinéma (cursus de scénariste au CLCF) et plus particulièrement le cinéma de genre, jeux vidéos, littérature. Il rejoint Culturellement Vôtre en décembre 2015 et quitte la rédaction en 2021. Il lance Jeux Vidéo Plus. Manque clairement de sommeil.

Et maintenant, on fait quoi ?

L'équipe de Culturellement Vôtre vous remercie pour vos visites toujours plus nombreuses, votre lecture attentive, vos encouragements, vos commentaires (en hausses) et vos remarques toujours bienvenues. Si vous aimez le site, vous pouvez nous suivre et contribuer : Culturellement Vôtre serait resté un simple blog personnel sans vous ! Alors, pourquoi en rester là ?

+1 On partage, on commente

Et pour les commentaires, c'est en bas que ça se passe !

+2 On lit d'autres articles

Vous pouvez lire aussi d'autres articles de .

+3 On rejoint la communauté

Vous pouvez suivre Culturellement Vôtre sur Facebook et Twitter (on n'a pas payé 8 euros par mois pour être certifiés, mais c'est bien nous).

+4 On contribue en faisant un don, ou par son talent

Culturellement Vôtre existe grâce à vos lectures et à l'investissement des membres de l'association à but non lucratif loi 1901 qui porte ce projet. Faites un don sur Tipeee pour que continue l'aventure d'un site culturel gratuit de qualité. Vous pouvez aussi proposer des articles ou contribuer au développement du site par d'autres talents.

S’abonner
Notification pour

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x