[Test] Bakugan Champions Of Vestroia : pour les fans de la licence

Caractéristiques

    Test effectué sur :
      • Nintendo Switch
  • Développeur : WayForward
  • Editeur : Warner Bros.
  • Date de sortie : 4 novembre 2020
  • Acheter : Cliquez ici
  • Note : 6/10

Bakugan se voit adapté dans un A-RPG pour les plus jeunes

image gameplay bakugan champions vestroia

Le destin de la licence Bakugan est assez intéressant. Il s’inscrit clairement dans cette mouvance des séries animées issues d’une gamme de jouets qui ne connaissent que peu de succès au Japon, où tout cela est passé assez inaperçu, mais dont l’aura explose en Occident. Le phénomène, tout d’abord très présent en Amérique du Nord, est ensuite parvenu jusque sous nos latitudes européennes, et notamment françaises. Fort de ses quatre saisons, qui ont été diffusées chez nous sur Cartoon Network dès 2009, le dessin animé a ses fans dans nos cours d’école. Et ce sont principalement ceux-ci qui sont visés par Bakugan : Champions Of Vestroia.

Il faut insister sur ce fait, Bakugan : Champions Of Vestroia est un action-RPG qui pourra trouver ses aficionados chez le public du dessin animé. Donc chez les enfants. Le studio de développement, WayForward, principalement connu pour la sympathique licence Shantae, se fait aussi spécialiste d’un genre moins reconnu : le jeu pour enfants. Dès lors, sachez que vous ne serez pas la cible si vous recherchez des mécaniques profondes ou du challenge. Si c’est le cas, passez votre chemin. Par contre, le soft peut retenir l’attention des parents, dont les enfants seraient par exemple fans du reboot de 2018.

Bakugan : Champions Of Vestroia (tout sous-titré en français, avec quelques coquilles et approximations à la clé) se présente comme une histoire inédite. Il ne s’agit pas de suivre une saison existante. C’est un choix plutôt bon, qui pousse le petit joueur à opter pour son propre avatar, à choisir entre un garçon ou une fille. Après un match de foot perdu, le personnage principal rentre chez lui et, en chemin, assiste à la chute d’une météorite. Bien entendu, l’enfant curieux va de suite sur place pour constater les dégâts, et découvre son tout premier Bakugan, qu’il vous faudra sélectionner parmi six types représentants les différents éléments (Aquos, Ventus, Haos, Darkus, Pyrus et Subterra). Cela ressemble un peu à Pokémon ? Oui, c’est bel et bien le cas, on fait face à un concept qui s’inspire fortement de la licence signée Game Freak, même si quelques différences sont à noter côté gameplay.

Une difficulté pensée pour les plus jeunes

image test bakugan champions vestroia

Après cette découverte, l’avatar va se lancer dans l’exploration de sept grandes zones, lesquelles sont victimes de mystérieuses secousses sismiques. Bakugan : Champions Of Vestroia se pense donc comme un semi-monde ouvert, et le joueur se trouve libre de parcourir les différents quartiers notamment en prenant le bus. Le but étant d’enquêter sur les étranges incidents, de mener à bien différentes quêtes aux objectifs simples : gagner à cache-cache, ramasser des gobelets etc. Non, ce n’est pas hyper palpitant, mais on parie sur l’adhésion du tout jeune public. Car les commandes restent assez simples pour qu’il puisse s’y retrouver.

Parfois, on a droit à des combats, et ils se différencient assez de Pokémon pour que ce soit souligné. Bakugan : Champions Of Vestroia mise plutôt sur l’action-RPG, avec des règles propres à cette licence. Vous vous lancerez donc dans les joutes avec jusqu’à trois de vos alliés, puis il va falloir récupérer du gear-core, énergie propre à cette licence qui va requinquer votre Bakugan et lui permettre de lancer l’un de ses quatre sorts. Bien entendu, les effets sont conditionnés aux résistances et faiblesses d’éléments, une mécanique on ne peut plus classique mais efficace. En fin de duel, on obtient de l’expérience, et l’allié pourra gagner en puissance, et même acquérir des compétences passives surpuissantes. Tout cela est accompagné d’une difficulté très, mais très abordable. Là encore, on rappelle que l’expérience se destine aux enfants : si un adulte explosera tous les adversaires en répétant la même boucle de gameplay, le public visé cherchera par exemple à utiliser les combos, à varier les alliés etc.

Côté durée de vie, Bakugan : Champions Of Vestroia se fait assez surprenant. On s’attendait à un contenu limité, et pourtant terminer l’histoire principal demandera pas mal d’heures de pratique, ce qui se révèle très honorable. Surtout qu’en plus, il existe une part pour les petits collectionneurs : compléter le Bakulog (sorte de Pokédex), aller dans les boutiques pour soigner les apparences de l’avatar (lequel peut aussi évoluer dans ses statistiques), tout cela ajoute encore à l’expérience. Techniquement, le soft se tient bien dans sa direction artistique. On peut ne pas être fan de celle de la licence, mais au moins les fans retrouveront l’univers qu’ils apprécient. Par contre, on a rencontré quelques bugs d’affichage, et certaines textures (comme celles des voitures) auraient mérité plus de soin. Aussi, dommage que la bande son soit aussi anecdotique : elle ne couvre que les combats et quelques passages précis, et se fait étonnamment absente lors de l’exploration.

Note : 12/20

Bakugan : Champions Of Vestroia se destine avant tout aux enfants qui chérissent cette licence. Les autres n’y trouveront que peu de choses pour eux, malgré quelques qualités plaisantes. Globalement, les mécaniques de gameplay se font superficielles, mais un jeune public prendra plaisir à les maitriser. Coté histoire, WayForward fait le choix d’une histoire originale, permettant au joueur de construire son propre personnage, ce qui solidifie l’aspect action-RPG de l’expérience. Certes, ce n’est clairement pas un grand jeu, mais on est dans de l’adaptation qui pourra faire son petit effet.

Article écrit par

Mickaël Barbato est un journaliste culturel spécialisé dans le cinéma (cursus de scénariste au CLCF) et plus particulièrement le cinéma de genre, jeux vidéos, littérature. Il rejoint Culturellement Vôtre en décembre 2015 et quitte la rédaction en 2021. Il lance Jeux Vidéo Plus. Manque clairement de sommeil.

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