Caractéristiques
- Titre : Nous Sommes Tous des Voleurs
- Titre original : Thieves Like Us
- Réalisateur(s) : Robert Altman
- Avec : Shelley Duvall, Keith Carradine, John Schuck, Joan Tewkesbury, Louise Fletcher
- Editeur : L'Atelier D'Images
- Date de sortie Blu-Ray : 8 novembre 2022
- Date de sortie originale en salles : 1974
- Durée : 123 minutes
- Acheter : Cliquez ici
- Note : 6/10 par 1 critique
Image : 4/5
Nous Sommes Tous des Voleurs a été tourné en pellicule 35MM (pas plus d’information) et le Blu-ray, au format respecté 1.85:1, s’avère bon malgré quelques défauts. Le grain est présent de façon homogène mais assez grossière et celui-ci augmente quelques fois, surtout quand il y a de la pluie à l’écran. La grande partie des défauts de la pellicule ont été gommés, mais il en reste pas mal tout de même, dont certaines rayures. Concernant la définition, le résultat est tout de même bon, que ce soit pour les détails sur les visages, costumes ou décors.
Les couleurs ne sont pas éclatantes mais restent tout de même assez saturées. Les contrastes et les noirs sont de qualité et les noirs sont assez profonds malgré qu’ils soient légèrement bouchés sur quelques plans. La profondeur de l’image est aussi bonne. Un master HD assez satisfaisant, avec tout de même quelques défauts. Aucun problème de compression n’a été détecté lors du visionnage. Le débit moyen image est de 24,6 MBPS.
Son : 2,5/5
L’Atelier d’images ( Un Cri dans la Nuit, A la Recherche de Garbo) nous propose deux pistes en DTS-HD Master Audio 2.0. Celles-ci sont puissantes comme il faut, biens réparties sur les deux canaux, avec la musique et les effets correctement mixés. Ce n’est pas un long métrage avec beaucoup d’effets, mais il y en a quelques-uns comme la pluie, les bruits de la nature, les bruits de voitures ou encore quelques coups de feu. Les dialogues sont clairs pour la version originale. Pour la version française, le doublage est bon. Le volume de celui-ci est assez haut et ouvre assez le mixage original. Deux pistes en 2.0 assez satisfaisantes, qui suffisent largement. Le débit moyen/max de ces deux pistes est de 1,6 MBPS. (NB : le système de notation pour le son est aussi basé sur les différents formats de pistes qui existent actuellement et donc, malgré que ce soit deux bonnes pistes, nous ne pouvons pas mettre plus que la note indiquée).
Bonus : 2,5/5
- Robert Altman ou l’art de la déconstruction (45′)
Seul bonus de cette édition, Robert Altman ou l’art de la déconstruction par Olivier Père, directeur du cinéma sur ARTE France, dans lequel il retrace la filmographie du réalisateur, les différents genres qu’il a abordés, l’histoire de Nous sommes tous des voleurs et la période des années 30, la première adaptation du roman Les Amants de la Nuit, le casting, la production, la réalisation, l’importance de la radio et du Coca-Cola, les thèmes du film, le succès critique, mais aussi l’échec en salles et la fin de la carrière d’Altman. Assez complète, cette analyse, au-delà du film est également intéressante pour les fans du réalisateur.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
Dans le Mississippi des années 30, Chicanaw. T. Dub et le jeune Bowie Bowers s’échappent de prison. Armés et dangereux, ils multiplient les cambriolages de banques et font la une des journaux. Blessé, Bowie est obligé de se cacher dans une ferme. Il y fait la connaissance de Keechie, une jeune femme dont il va tomber éperdument amoureux…
Le Film
Nous Sommes Tous des Voleurs n’est pas le long-métrage le plus connu ni le meilleur de Robert Altman. Malgré un excellent casting et une bonne première heure, le film tombe peu à peu dans l’ennui malgré certains rebondissements mais on sent, malheureusement, tout venir. Y compris la fin, que l’on sent arriver. C’est bien dommage, car la recréation des années 30, que ce soit dans les costumes ou décors, est excellente et de ce côté-là, nous sommes bien immergés dans cette époque.
Tiré du roman d’Edward Anderson, Nous sommes tous des voleurs aurait mérité que vingt minutes soient coupées pour gagner en rythme dans sa seconde partie. Dommage, car la réalisation est plutôt bonne. Sans être un chef d’œuvre, celui-ci se regarde tout de même.