Caractéristiques
- Titre : Resident Evil : Death Island
- Réalisateur(s) : Eiichirô Hasumi
- Avec : les voix, en version originale de Kevin Dorman, Erin Cahill, Matthew Mercer
- Editeur : Sony Pictures France
- Date de sortie Blu-Ray : 2 Aout 2023
- Date de sortie originale en salles : /
- Durée : 92 minutes
- Acheter : Cliquez ici
- Note : 8/10 par 1 critique
Image 4K : 4,5/5
Resident Evil : Death Island est un film d’animation et le Blu-ray 4K, au format respecté 2.00:1, est issu d’un master 2K upscalé 4K, avec une compression HEVC/H.265 et une présentation en Dolby Vision ou HDR10. Côté définition, c’est plutôt pas mal, avec pas d’apparition excessive de grain, même lors des passages les plus sombres. Concernant les textures, celles des costumes et décors sont vraiment belles, mais celles des visages sont moins bien faites de base, donc cela passe moins bien, surtout en 4K. La profondeur de champ est bonne. Surtout lors du combat final, avec la différence de taille entre le monstre et les différents protagonistes humains. On pense tout de même qu’avec un master 4k, cela aurait pu être mieux mais bon, c’est déjà pas mal.
Concernant les couleurs : celles-ci sont saturées comme il faut. Ici, nous avons une photo assez sombre et terne. Comme on est sur un long-métrage d’horreur, c’est assez normal. On a une prédominance de gris et bleu qui passe plutôt bien. Les contrastes et noirs sont bons. On retiendra la scène dans les égouts/tunnels, qui est plutôt pas mal de ce côté là, avec aussi des noirs non bouchés et profonds. Enfin, les blancs sont au niveau. Quelques très légères saccades ont été détectées lors du visionnage, mais rien de bien grave. Un bon master 4K, mais qui aurait pu être encore meilleur avec un peu plus de travail.
Son : 4,5/5
Sony Pictures France (The Woman King, Bullet Train) nous propose des pistes anglaise en Dolby Atmos (avec un core en Dolby True HD 7.1). Celle-ci est très puissante, précise, biens répartie, ample, avec énormément d’effets. Evidemment, pour ces derniers, on parle des scènes d’actions où celles-ci donnent tout, avec pas mal d’effets sur les canaux arrières, latéraux et verticaux.
Que ce soit des tirs, explosions ou encore les cri des zombies et autre créatures, on a été agréablement surpris par ce mix, qui offre vraiment une belle précision pour ces effets. Il y a aussi pas mal d’effets d’ambiance, comme pour la scène dans les tunnels, avec quelques échos bien placés. Le seul reproche que l’on pourrait faire à cette piste est la sous-utilisation du caisson de basse. Celui-ci devrait venir renforcer certains combats ou tirs, mais il ne le fait pas. L’exemple le plus frappant étant le combat entre Maria et Léon, qui aurait pu avoir une autre dimension et plus de punch, avec des basses sur les coups donnés. Dommage ! Pour le reste, les dialogues sont clairs. La musique est bien présente et bien incorporée à l’ensemble. Un excellent mixage mais qui, là aussi; aurait pu être encore meilleure avec un peu plus de travail. Cela reste une très belle piste en Atmos.
La seconde piste anglaise et la piste française sont en DTS-HD Master 5.1. Celles-ci sont aussi très puissantes, bien réparties, précises et amples. Comme pour la consœur en Atmos, ces pistes donnent tout lors des scènes d’action, avec pas mal d’effets sur les cinq canaux. La musique est aussi bien mixée à l’ensemble. Les dialogues sont clairs pour la VO et au niveau et bien mixés pour la VF. Le caisson de basse est, là aussi, sous-utilisé, mais cela est dû au mixage du film. De bonnes pistes HD 5.1.
Bonus : 2,5/5
- La genèse de Death Island (9′)
- Visite du plateau de Motion Capture (5′)
- La conception de Death Island (6′)
- Jill Valentine : le retour ( 13′)
- Créer le doublage de Death Island (5′)
- La naissance de Death Island (6′)
Nous commençons les bonus avec La genèse de Death Island, dans lequel les producteurs, le scénariste et le réalisateur du film expliquent l’idée de faire un nouveau long-métrage d’animation, les personnages du film, l’histoire, comment cette dernière s’inscrit dans la chronologie des jeux vidéos et le respect de l’univers. Un bon module pour commencer. La Visite du plateau de Motion Capture permet de voir le tournage du film, surtout pour les scènes d’action. Sympathique. La conception de Death Island revient sur les différentes étapes de l’animation en elle-même. Du Layout au résultat final, tout y passe. L’équipe nous précise aussi comment la fin a été changée pour le mieux.
Dans Jill Valentine : le retour, l’équipe discute du personnage de Jill, de son histoire, ses conflits intérieurs, de son nouveau look et du fait qu’elle soit intégrée à ce long-métrage. Si vous êtes fan du personnage, vous aimerez ce module. Créer le doublage de Death Island revient évidemment sur le doublage anglais du film avec les comédiens de doublage. Un peu trop court pour présenter tout le monde. Enfin, dans La naissance de Death Island, l’équipe raconte comment ils sont heureux que ce long-métrage ait vu le jour. Un bonus un peu trop promotionnel pour finir.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
Le Film
Après Resident Evil : Vendetta, la saga d’horreur revient en animation avec un nouvel opus et il y a du bon et du mauvais dans ce Resident Evil : Death Island. L’intrigue est plutôt simple et tient sur un timbre poste, avec une méchant classique et des rebondissements prévisibles mais au rythme soutenu et, du coup, on ne s’ennuie pas vraiment. Le vrai plaisir étant que l’on retrouve des personnages biens connus de l’univers RE avec Leon, Claire, Chris, Jill et Rebecca. Les voir réunis à l’écran et faire équipe est la meilleure idée du long-métrage. Les scènes d’action sont elles aussi bien réalisées, mais nous avons un problème au niveau de l’animation.
Si les textures des vêtements et décors sont bien réalisés, il n’en n’est pas de même concernant les visages. Ceux-ci sont quasiment inexpressifs, voire il ne clignent pas souvent des yeux, ce qui nous amène dans une vallée assez étrange pour croire aux personnages. On a du mal à croire que le long-métrage d’animation a été fait en Motion et performance capture pour ce coup là.
