Caractéristiques
- Titre : Douce Nuit, Sanglante Nuit
- Titre original : Silent Night, Deadly Night
- Réalisateur(s) : Charles E. Sellier Jr.
- Avec : Lilyan Chauvin, Toni Nero, Linnea Quigley, Gilmer McCormick...
- Editeur : Rimini Editions
- Date de sortie Blu-Ray : 7 décembre 2023
- Date de sortie originale en salles : Décembre 1986
- Durée : 84 minutes
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- Note : 6/10 par 1 critique
Image : 4/5
Le Blu-ray contient la version cinéma et la version non censurée. Nous parlerons des ajouts de la version non censurée en fin de paragraphe.
Douce Nuit, Sanglante Nuit a été tourné en pellicule 35MM (Panavision Panaflex) et le Blu-ray, au format respecté 1.85:1, est assez bon, mais avec pas mal de défauts. Il semblerait que, pour cette sortie en HD, l’éditeur américain ait fait un nouveau scan de la pellicule. Pour la version cinéma, le grain est assez présent, mais cela semble normal pour un film avec un tel budget. Il s’avère non figé et assez homogène. L’aspect organique est clairement là. Il y a tout de même pas mal de problèmes de pellicule qui n’ont pas été gommés. Il y a quelques rayures, mais surtout pas mal de points blanc. Il y a aussi quelques problèmes de stabilité de l’image avec quelques plans qui scintillent. La définition est donc très bonne, du moins, nous le répétons, pour un film d’horreur à petit budget, avec de bons détails sur les visages (les gros plans s’avèrent tout de même remarquables), costumes (évidemment, le costume du Père Noël ressort particulièrement bien, et décors). On notera aussi de bon détails sur effets d’horreur et gore.
Concernant les couleurs, celles-ci sont respectées et saturées comme il faut. Evidemment Douce Nuit, Sanglante Nuit se déroulant à Noël, il y a une prédominance de rouge et de vert, que ce soit pour le costume du père Noël, le sang ou les décors. Cela ressort parfaitement. De ce côté-là, ce n’est clairement pas une déception. La profondeur de l’image est bonne. Les contrastes et noirs sont corrects, mais avec quelques noirs bouchés sur certains plans, surtout des plans très sombres ou de nuit. C’est surtout au début du film, avec la scène d’ouverture en voiture de nuit. Pour un tel long-métrage, il nous paraît clair que nous ne pourrions pas avoir mieux. Ce master comblera donc les fans. Le débit moyen est de 31,2 MBPS.
Concernant la version non censurée. Les ajouts, quelques plans, sont clairement issus d’une version VHS du film. On voit très nettement la différence quand on passe de la qualité Blu-ray à celle de la VHS. Est-ce que cela vaut le coup ? Assez oui, car les plans ajoutés donnent un peu plus de consistance au film.
Son : 2,5/5
Rimini Editions (Audrey Rose, What’s New Pussycat?) nous propose deux pistes en DTS-HD Master 2.0. Celles-ci sont biens réparties sur les deux canaux, assez puissantes. Les deux mixages sont très similaires, même si le doublage VF est assez haut et empiète légèrement sur le mixage original. Les dialogues sont clairs pour la version originale. Concernant le mix, les effets, surtout d’horreur et les cris, et la musique sont biens mixés. Evidemment, c’est très frontal et assez brutal. Le débit moyen de la piste anglaise est de 2,1MBPS, avec des montées à 2,2MBPS. Le débit moyen de la piste française est de 2MBPS, avec des montées à 2,1 MBPS. (Nb : le système de notation pour le son est aussi basé sur les différents formats de pistes qui existent actuellement et donc, malgré qu’il s’agisse de deux bonnes pistes, nous ne pouvons pas mettre plus que la note indiquée).
Bonus : 2/5
Seul bonus de cette édition, un livret de 24 pages rédigé par Marc Toullec. Un livret intéressant qui nous conte la genèse du film, le tournage et la sortie compliqué de celui-ci. Le tout avec des anecdotes captivantes pour un tel petit long métrage d’horreur.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
Billy et Ricky ont assisté enfants au meurtre de leurs parents par un criminel en cavale déguisé en Père Noël. Les deux frères sont placés dans un orphelinat, où Billy devient le souffre-douleur de la religieuse sadique qui dirige l’établissement. Devenu adulte, il doit un jour revêtir un costume de Père Noël. Les traumatismes du passé ressurgissent et Billy se transforme en tueur implacable.
Le Film
Douce Nuit, Sanglante Nuit est un slasher assez singulier pour l’époque car on s’intéresse surtout au trauma de Billy, qui a vu ses parents se faire tuer par un père Noël et une enfance dans un orphelinant pas vraiment heureuse. Tout est construit pour qu’on en arrive au fait que, devenu jeune homme, Billy pète un câble et que son trauma le transforme en psychopathe, ce qui est plutôt bien amené. Si cela change clairement de ce qu’on découvrait dans les années 80, pour le reste, les meurtres s’avèrent assez quelconques et peu originaux. Le long-métrage engendrera pas moins de quatre suites, qui ne seront pas forcément toutes de qualité. Un petit slasher assez original, qui a le mérite d’essayer autre chose.