Caractéristiques
- Titre : Hellraiser Le Pacte, Hellraiser 2 : Les écorchés, Hellraiser 3, Hellraiser : Bloodline
- Titre original : Hellraiser, Hellbound: Hellraiser II, Hellraiser III: Hell On Earth, Hellraiser : Bloodline
- Réalisateur(s) : Clive Barker, Tony Randel, Anthony Hickox, Alan Smithee
- Avec : Doug Bradley, Ashley Laurence, Clare Higgins, Sean Chapman, Andrew Robinson...
- Editeur : L'Atelier d'Images
- Date de sortie Blu-Ray : 15 octobre 2024
- Date de sortie originale en salles : 24 février 1988, 5 juillet 1989, 11 septembre 1992, 4 juin 1997
- Durée : 93 minutes, version cinéma: 88 minutes et version director's cut: 99 minutes, version cinéma: 89 minutes et version director's cut : 93 minutes, 86 minutes
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- Note : 8/10 par 1 critique
Image 4K : 4,5/5
Hellraiser – Le Pacte, Hellraiser 2 : Les écorchés, Hellraiser 3 et Hellraiser : Bloodline ont été tournés en pellicule 35MM (Panavision Cameras) et les Blu-ray sont au format respecté 1.85:1 pour les quatre films, qui ont été restaurés à partir d’un scan des négatifs. Les Blu-ray 4K sont donc issus d’un master 4K avec une compression HEVC/H.265, une image BT.2020, WCG et une présentation en Dolby Vision/HDR10. Concernant la définition, il y a clairement un bond en avant par rapport à l’édition trilogie Blu-ray que nous avions testée en 2022. Pour les quatre films, le grain de la pellicule est bien présent, homogène et non figé.
Il est davantage présent dans certaines scènes, surtout dans les scènes rajoutées de la version director’s cut du second volet, mais c’est normal. C’est tout de même moins que pour l’édition Blu-ray, où l’on pouvait clairement voir quelles scènes faisaient partie du montage cinéma et de la Director’s cut. Pour le troisième volet, ce sont des images ajoutées de la VHS, et donc au format 4/3. L’image est donc complètement dégradée. Comme pour la version Blu-ray, de ce côté, il ne faut pas s’attendre à des miracles. La profondeur de l’image sur les quatre films est bonne, à part quelques plans avec du matte painting en enfer dans Les écorchés. L’image, sur ces 2-3 plans, fait vraiment plate.
La définition est tout de même excellente. Les détails sur les maquillages des Cénobites sont superbes. La définition sur les costumes et décors sont aussi relevés, que ce soit la maison du premier long-métrage, l’hôpital et l’Enfer du second, la boîte de nuit du troisième ou encore les décors du 18ème siècle et la station spatiale du 22ème siècle du quatrième opus. On redécouvre véritablement certains décors. Ce passage au 4K permet aussi de voir certains défauts des décors que ne remarquions pas auparavant. Les effets d’optique (surtout en Enfer dans le second film) passent bien, même si certains ont assez mal vieilli. En ce qui concerne les CGI de Bloodline, la plupart passent extrêmement bien (nous en étions encore au tout début) pour un long-métrage de 1996.
Les couleurs sont conformes et saturées comme il faut. Elles sont évidement plus précises que sur le Blu-ray. Certains moments nous ont marqués, comme la « résurrection de Frank » dans le premier volet où la lumière nous permet de mieux apprécier ce moment. Le gros changement vient des contrastes, qui s’avèrent beaucoup plus précis et équilibrés. Les scènes sombres ou de nuit y gagnent grandement, que ce soit les scènes dans le grenier du Pacte, les scènes dans la boîte de nuit ou à l’extérieur de nuit de Hellraiser 3 ou encore les scènes dans la station spatiale de Bloodline. On redécouvre certaines scènes avec le plus grand des plaisirs, le tout avec des noirs profonds et non bouchés. Les teintes de peau et le niveau des blancs sont bons.
Clairement, nous avons là de superbes restaurations, qui gardent l’esprit des films tout ajoutant des précisions bienvenues au niveau des couleurs et contrastes grâce au HDR. Aucun problème de compression n’a été détecté lors du visionnage des quatre opus.
Son : 3,5/5
L’Atelier d’Images (Existenz, Mélodie pour un meurtre) nous propose une piste anglaise, pour les quatre films, en DTS-HD Master Audio 5.1. Petite précision : pour le second film, la piste en 5.1 est uniquement réservée à la version Director’s Cut. La version ciné de cet opus est en DTS-HD Master Audio 2.0. Ce sont les mêmes, pour les trois premiers films, que sur l’édition Blu-ray trilogie de 2022. Celles-ci sont assez puissantes, assez précises, bien réparties et suffisamment amples. On retiendra évidemment les effets gores comme lorsque Frank ressuscite ou quand la maison s’écroule au cours du premier film. Pour le second, ça sera quand nous allons en Enfer avec les personnages ou quand Julia ressuscite et tue des hommes.
Pour Hellraiser 3, la scène de massacre dans la boîte de nuit est le point d’orgue du film, ainsi que la séquence où Joey échappe à Pinhead et va dans la rue jusqu’à la scène dans l’église. Enfin, pour Bloodline, il y a pas mal de scènes, que ce soit dans les trois époques mais évidement, l’explosion finale de la station, qui possèdent un bon rendu en 5.1. Les dialogues sont clairs pour les quatre films. La superbe musique de Christopher Young, pour les deux premiers longs-métrages, Sascha Konietzko et Randy Miller pour le troisième et Daniel Licht pour le quatrième, est bien mise en avant. Enfin, le caisson de basse est peu mais bien utilisé, et toujours aux bons moments.
La piste française est en DTS-HD Master Audio 2.0. Là encore, pour les trois premiers films, ce sont les mêmes que sur le coffret trilogie. Celles-ci sont puissantes et bien réparties sur les deux canaux, avec la musique et les effets correctement mixés. Le doublage français s’incorpore bien au mixage original, surtout avec la musique et les effets. Des pistes conformes à nos souvenirs.
Bonus : 3,5/5
Il est d’abord à noter que, pour Hellraiser 2 : Les écorchés et Hellraiser 3, il y a les versions cinéma et director’s cut qui sont disponibles. Aucun nouveau bonus pour les trois premiers films, seul le quatrième en offre un. Il y a même moins de bonus que pour le coffret trilogie édité en 2022. Dommage aussi que nous n’ayons pas la version workprint de Bloodline. Cela aurait été un gros plus pour cette édition.
Hellraiser Le Pacte :
- Hellraiser Résurrection (24′)
- Ashley Laurence : une actrice en enfer (12′)
- Andrew Robinson : M. Cotton, je présume ? (16′)
- Christopher Young : un compositeur d’enfer (18′)
- Interview d’époque de Clive Barker (6′)
- Interview d’époque de Ashley Laurence (2′)
- Interview d’époque de Andrew Robinson (2′)
- interview d’époque de Clare Higgins (2′)
- Bandes annonces – Spots pub – merchandising (19′)
- Commentaire audio de Clive Barker enregistré en 1996
Hellraiser 2 : Les écorchés:
- Hellraiser 2 : les écorchés – perdus dans le labyrinthe (17′)
- Kenneth Cranham : le docteur est là (13′)
- Les cénobites : la patrouille des damnés (22′)
- Interview du réalisateur Tony Randel (14′)
- Interview d’époque de Clive Barker (3′)
- Interview d’époque de Clare Higgins (4′)
- Coulisses du tournage (6′)
- Scène coupée (4′)
- Bandes annonces et spots de pub (13′)
- Commentaire audio de Tony Randel et Peter Atkins (seulement sur la director’s cut)
Hellraiser 3 :
- Sur le tournage de Hellraiser 3 (5′)
- Making-of (22′)
- Mini making-of (1′)
- Bande-annonce (2′)
Hellraiser : Bloodline:
- Entretien avec Xavier Desbarats (34′) inédit
Nouveau bonus de cette édition, un entretien avec Xaviers Desbarats, chroniqueur chez Devildead.com. Dans celui-ci, il revient sur la genèse de la saga, la production chaotique du quatrième opus, le script original et la suite de la saga. Un bon bonus.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
Hellraiser Le Pacte:
Durant un voyage, Frank Cotton entre en possession d’une boîte maléfique qui le transporte dans un monde imaginaire mais arrivé sur place, des monstrueuses créatures le dévorent. Quelques années plus tard, son frère Larry et son épouse Julia emménagent dans la maison de Frank, sans se douter que l’esprit de ce dernier y rôde encore. Alors qu’une goutte de sang accidentelle tombe sur le sol, le monstre se réveille, et part en quête de chair fraîche.
Hellraiser 2 : Les écorchés:
Bien qu’elle survive aux Cénobites, Kirsty Cotton se retrouve internée dans un hôpital psychiatrique dont le responsable, le Dr Channard, se livre à de cruelles expériences, dans l’espoir de percer les secrets de l’autre monde. Il y réussit si bien qu’il ressuscite Julia Cotton qui, aux enfers, règne en maîtresse absolue…
Hellraiser 3 :
Chef des Cénobites, Pinhead s’arrache à sa prison, un totem qu’expose Monroe dans l’antichambre de son night-club. Après avoir fait de nouveaux adeptes et pris le dessus sur son sauveur, Pinhead affronte un adversaire inattendu et redoutable : l’homme qu’il fût avant de vendre son âme au diable et de basculer dans les ténèbres…
Hellraiser : Bloodline:
Au XXIIe siècle, Paul Merchant, un scientifique, s’apprête à enfermer un démon dans une station spatiale. Il est stoppé par des militaires à qui il doit raconter l’histoire de la malédiction de sa lignée. Elle commence au XVIIIe siècle quand un fabricant de jouets nommé Lemarchant crée une boîte à puzzle pour le Duc de L’Isle. Ce duc, sataniste, fait de cette boîte un passage vers l’enfer et en fait sortir Angélique. Au XXe siècle Angélique devra affronter Pinhead, le nouveau maître des Enfers…
La Saga
Pour découvrir ou en savoir plus sur la saga Hellraiser, nous vous conseillons vivement l’excellente rétrospective que lui a consacrée Ratelrock sur sa chaîne YouTube.
