Caractéristiques
- Titre : The Substance
- Réalisateur(s) : Coralie Fargeat
- Avec : Demi Moore, Margaret Qualley, Dennis Quaid, Hugo Diego Garcia....
- Editeur : Metropolitan FilmExport
- Date de sortie Blu-Ray : 13 mars 2025
- Date de sortie originale en salles : 6 novembre 2024
- Durée : 141 minutes
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- Note : 7/10 par 1 critique
Image 4K : 5/5
The Substance a été tourné en numérique (Arri Alexa Mini LF, Red Komodo et Red V-Raptor) et le Blu-ray 4K, au format respecté 2.39 : 1, est issu d’un master 4K avec une compression HEVC/H.265, une image BT.2020, WCG et une présentation en Dolby Vision/HDR10. Et ouah! Si vous avez apprécié l’expérience visuelle en salle, il nous parait très clair que vous apprécierez aussi l’expérience en 4K UHD.
Au delà des superbes détails des visages (les rides de Demi Moore) et des textures des costumes et des décors, ce sont surtout les maquillages à effets spéciaux qui nous offrent les meilleurs moments. Spécialement avec Monstro à la fin du film. Les gros plans ne sont pas en reste, particulièrement lorsque Dennis Quaid mange. Cela est assez écœurant. La définition est donc au top et ne baisse pas une seconde. L’image est claire tout le long du visionnage. On prend un plaisir évident à visionner le film, de ce côté-là. Pas de problème non plus sur la profondeur de l’image, qui permet une bonne immersion dans le film.
Concernant les couleurs, nous avons plusieurs prédominances, en fonction du ressenti des personnages. Quand tout va bien avec Sue, nous avons une explosion de rose, orange ou violet. C’est très saturé tout en étant réaliste. Quand l’histoire commence à dérailler, nous passons sur du jaune et du vert assez vifs mais moins saturés que les précédentes couleurs. Et pour le final, on est sur du rouge (avec l’avalanche de sang) mais aussi du bleu, encore moins saturé. Cette succession de différents tons est parfaitement traitée en 4K grâce à d’excellents contrastes.
On notera aussi les quelques scènes en extérieur, avec une lumière naturelle et un soleil assez chaud. Le peu de scène sombres ou à basse luminosité (on pense à la scène où Monstro va à l’émission, de nuit dans la rue) passe extrêmement bien, avec des noirs profonds et non bouchés. Enfin, les blancs sont au niveau (la salle de bain principalement) et les teintes de peaux sont au niveau. Quelques petits problèmes de compression ont été détectés, avec quelques très légères et rares saccades. Rien de bien grave mais c’est à noter. C’est visuellement magnifique, et surtout, on revit la même expérience qu’en salle. Le master de The Substance est sûrement l’un des plus beaux de cette année.
Son : 4/5
Metropolitan FilmExport (Malcom X, Mother Land) nous offre deux pistes en DTS-HD Master Audio 5.1. Deux pistes qui ont une différence au niveau de la puissance. La piste VF est plus puissante que la piste VO qui est, elle, déjà puissante comme il faut. Et si on pouvait penser que nous allions être déçus par une piste en 5.1 au lieu d’avoir du 7.1 ou du ATMOS, c’est se tromper pour ce titre. Dès les premiers instants, on sait qu’on va avoir une expérience auditive de qualité. Encore mieux, l’expérience gagne en puissance, plus le film avance. Que ce soit la musique ou les effets (mastication, déchirement de peau, coups, les pas de Monstro quand il marche etc…), ils passent bien par tous les canaux, qui sont très souvent sollicités, en étant excellemment mixés. Nous avons donc une belle amplitude. Elles sont aussi précises et bien réparties.
Le tout étant bien appuyé par le canal LFE qui est clairement très souvent sollicité. Les dialogues sont clairs pour la VO. Le niveau du volume du doublage français est au niveau et n’empiète pas sur le mixage original. Deux pistes surprenantes pour des 5.1. Elles sont clairement immersives et permettent d’avoir une expérience auditive forte grâce à une dynamique peu entendue pour des pistes en DTS-HD Master Audio 5.1. On recommande donc chaudement.
Une piste Audiodescription est aussi disponible.
Bonus : 1,5/5
Le coffret 4K contient 5 cartes reprenant les différentes affiches du film et la notice de la substance.
- Conversation avec Coralie Fargeat et Guillermo Del Toro (17′)
Fargeat et Del Toro reviennent sur l’aspect personnel des deux films de la réalisatrice, le côté conte de The Substance, le métier de réalisatrice dans le cinéma d’horreur actuellement, la fin du film, les passages qui font référence à Kubrick et la scène de la naissance. Un bonus sympathique mais un making-of n’aurait pas été de refus, vu le gros travail qu’il y a eu sur le film.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
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Le Film
Si certains puristes du body horror pourront tiquer sur des clins d’œil et citations un peu trop affichées à la filmographie de Cronenberg, Coralie Fargeat se révèle inspirée dans ses choix de mise en scène, mais aussi dans ses partis pris esthétiques et narratifs, qui permettent à The Substance d’aller au-delà du simple coup de gueule clinquant contre le culte de la jeunesse, cultivé par l’industrie du spectacle. Découvrez notre critique complète.