Caractéristiques

- Titre : Destination Finale Bloodlines
- Titre original : Final Destination: Bloodlines
- Réalisateur(s) : Zach Lipovsky et Adam B. Stein
- Avec : Kaitlyn Santa Juana, Teo Briones, Richard Harmon, Owen Patrick Joyner, Anna Lore, Rya Kihlstedt, Brec Bassinger et Tony Todd.
- Distributeur : Warner Bros. France
- Genre : Epouvante-horreur, Thriller
- Pays : Etats-Unis
- Durée : 110 minutes
- Date de sortie : 14 mai 2025
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- Note du critique : 7/10 par 1 critique
Sixième opus de la saga horrifique, Destination Finale Bloodlines, réalisé par Zach Lipovsky et Adam B. Stein (Kim Possible , Freaks), raconte l’histoire Stefanie, étudiante à l’université, qui est hantée par un cauchemar terrifiant qui revient sans cesse. Elle décide de rentrer chez elle pour retrouver la trace de la seule personne susceptible d’enrayer ce cycle infernal et de sauver ses proches du sort funeste qui les attend…
Une suite qui change (un peu) les codes de la saga
Les films Destination Finale sont connus pour leurs célèbres scènes d’introduction catastrophiques, offrant leur lot de morts spectaculaires. Après l’avion, l’autoroute, les montagnes russes, la course automobile et le pont suspendu, cette fois-ci, l’équipe nous emmène dans les années 60, lors de l’inauguration d’un « Sky View ». Oui, c’est la première fois qu’une scène d’ouverture se déroule dans cette décennie. D’une durée d’une bonne vingtaine de minutes, cette séquence introductive est efficace, mêlant morts tantôt amusantes, tantôt horribles. Mais la vraie nouveauté ici, c’est qu’il ne s’agit pas d’une prémonition, mais d’un rêve récurrent fait par une jeune femme, Stefanie, de nos jours.
Épuisée de revivre cette même scène chaque nuit, Stefanie cherche des réponses dans son histoire familiale. Elle découvre alors que ce qu’elle croit être un simple cauchemar est en réalité une prémonition jadis vécue par sa grand-mère, jeune femme à l’époque. Mais comme toujours, la mort revient pour réclamer son dû, cette fois-ci à travers les générations. Stefanie devra comprendre comment vaincre la mort pour protéger ceux qu’elle aime. Les règles établies dans les précédents volets sont bien là, mais utilisées différemment et ce n’est pas plus mal. Le scénario prend donc une direction intéressante, puisqu’on sait (ou croit savoir) dans quel ordre les personnages vont mourir… ou non. Certaines révélations laissent même penser que certains pourraient peut-être échapper à leur sort.

Des mises à mort toujours originales et fun
On replonge dans l’univers de Destination Finale sous un autre angle, et le scénario, sans être révolutionnaire, se suit avec plaisir. Quelques clins d’œil à la saga raviront les fans. Le lien le plus direct avec les autres films reste bien sûr le personnage de William Bludworth (interprété par le regretté Tony Todd, dans sa dernière apparition à l’écran), présent dans tous les opus, et dont on découvre enfin l’histoire. On comprend ainsi pourquoi il connaît si bien les règles de la mort. Règles qu’il énonce une nouvelle fois, avec une mise en garde amusante pour un personnage.
Évidemment, ce qui fait le sel de la saga, ce sont les mises à mort, et Bloodlines ne déçoit pas. Elles sont inventives, souvent savoureuses, parfois gores, parfois hilarantes, bref, du pur Destination Finale. La scène d’ouverture en offre déjà un florilège impressionnant et original, et le reste du film poursuit sur cette lancée. Un conseil : soyez attentifs, car même le tout premier plan du film contient un indice sur l’une des morts. Et suivez bien l’histoire de cette pièce de monnaie… ici, le destin dépend littéralement de la façon dont elle tombe.

Une réalisation classique mais efficace
Côté technique, Zach Lipovsky et Adam B. Stein livrent une réalisation solide, sans prise de risques, mais efficace. Les effets gores sont globalement réussis, même si quelques CGI un peu légers se font sentir. Rien de rédhibitoire, mais cela mérite d’être noté. Le rythme connaît un petit creux vers le milieu, probablement dû à un déséquilibre dans la répartition des morts, mais les 1h50 du film passent sans ennui. La musique de Tim Wynn reste discrète, mais l’utilisation de certaines chansons bien choisies vient souligner avec malice le ton parfois absurde des morts.
Le casting est plutôt impliqué. On retiendra notamment Brec Bassinger, excellente en jeune Iris dans la scène d’ouverture. Kaitlyn Santa Juana, convaincante dans le rôle principal de Stefanie. Ou encore Richard Harmon, parfait en cousin tête-à-claques qu’on prend plaisir à voir menacé.
Destination Finale: Bloodlines signe un retour réussi de la saga (le dernier film remontait à 2011 !). Fun, gore, amusant et divertissant, il renouvelle légèrement le concept tout en étoffant son univers. Ce n’est peut-être pas le meilleur volet, mais c’est une belle surprise pour les fans. Un retour sanglant qui prouve que la mort a encore plus d’un tour dans son sac, même plusieurs générations plus tard.