Caractéristiques
- Titre : When The Light Breaks
- Réalisateur(s) : Runar Runarsson
- Avec : Elín Hall, Mikael Kaaber, Katla Njálsdótti...
- Editeur : Jour2Fête
- Date de sortie Blu-Ray : 19 aout 2025
- Date de sortie originale en salles : 19 février 2025
- Durée : 80 Minutes
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- Note : 8/10 par 1 critique
Image : 4,5/5
When The Light Breaks a été tourné en pellicule 16 mm (ARRI Arriflex 416) et le Blu-ray, au format respecté 1.85:1, s’avère très convaincant. Le grain, bien présent, homogène et naturel, respire parfaitement, même s’il reste assez marqué et grossier — ce qui est normal avec ce format. Les détails sont précis, qu’il s’agisse des visages (taches de rousseur) ou des textures des costumes et décors, en intérieur comme en extérieur. La profondeur de champ demeure un peu plate, mais compte tenu du choix des optiques et des conditions de tournage, cela reste logique.
Les couleurs sont superbes, notamment lors des couchers de soleil, et affichent une saturation juste pour la majorité du film. Tourné en lumière naturelle, le long-métrage en tire un rendu très organique. Les contrastes sont excellents. Les scènes à faible luminosité sont rares, mais les noirs apparaissent profonds et non bouchés. Les blancs et les teintes de peau sont fidèles. On note seulement quelques légères saccades lors du visionnage, sans incidence notable.
Nous avons donc là un très beau master HD, organique, qui laisse respirer le grain 16 mm comme il se doit et restitue pleinement les magnifiques images du film. Le débit vidéo moyen est de 34,8 Mbps.
Son : 4/5
Jour2Fête (Ma Vie Ma Gueule, La Dernière Reine) propose une première piste VO en DTS-HD Master Audio 5.1. Puissante comme il faut, bien répartie et précise mais peu ample. Logique, compte tenu du caractère très dialogué du film, le mixage reste majoritairement frontal, avec des voix toujours claires. Quelques effets viennent ponctuellement exploiter les canaux surround (explosions, conversations en arrière-plan).
Les chansons — principalement intradiégétiques — sont diffusées sur l’ensemble des canaux et bénéficient d’un mixage soigné. Le canal LFE est très peu sollicité, sauf pour le moment de l’explosion et quand il y a des chansons. Cela reste cohérent avec le style du film. Une piste amplement suffisante pour cette œuvre intimiste. Le débit audio moyen est de 3,1 Mbps, avec des pointes à 4,4 Mbps.
Une seconde piste islandaise en DTS-HD Master Audio 2.0 est également proposée. Elle se montre tout aussi puissante et bien équilibrée sur ses deux canaux, avec un mixage correct des effets et des chansons, et des dialogues clairs. Vu la nature du long-métrage, cette alternative stéréo s’avère elle aussi pleinement satisfaisante. Le débit moyen est de 1,5 Mbps, avec un maximum à 1,8 Mbps.
Aucune piste française n’est disponible pour ce film.
Bonus : 3/5
- Entretien avec Runar Runarsson (22′)
- Entretien avec Elín Hall (8′)
- Court-métrage : 0 (Circle) (20′)
Nous commençons les bonus avec l’entretien avec Rúnar Rúnarsson mené par Alex Masson, critique de cinéma, réalisé à Paris en février 2025. Le cinéaste y revient sur la genèse du projet, ses inspirations, l’utilisation du son, la mise en scène, le travail sur les couleurs ainsi que la thématique de la sororité. Une interview intéressante qui plonge dans les coulisses de la production.
Le second bonus est un entretien avec Elín Hall. L’actrice y raconte sa première lecture du scénario, parle de la direction d’acteurs, des thèmes du film, de la manière dont elle a abordé son personnage et du tournage. Un bon complément au premier entretien.
Enfin, le court-métrage 0 (Circle), réalisé par Rúnar Rúnarsson en 2024 et en noir et blanc, propose une histoire humaniste et poétique sur un homme fragile qui tente d’accomplir une tâche simple, mais dont le principal obstacle réside en lui-même… et dans son alcoolisme. Un bel ajout.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
Le jour se lève sur une longue journée d’été en Islande. D’un coucher de soleil à l’autre, Una une jeune étudiante en art, rencontre l’amour, l’amitié, le chagrin et la beauté.
Le Film
Aussi magnifique formellement, avec sa mise en scène puissante, douloureuse et poétique, qu’il est sidérant d’intense humanité, When The Light Breaks nous laisse le cœur en mille morceaux, mais avec l’espoir qu’ils puissent être un jour recollés. Découvrez la critique complète de Nicolas Rieux pour Mondociné.