Caractéristiques
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Test effectué sur :
- Nintendo Switch 2
- Nintendo Switch
- Titre : Super Mario Galaxy + Super Mario Galaxy 2
- Développeur : Nintendo
- Editeur : Nintendo
- Date de sortie : 02/10/2025
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- Note : 7/10 par 1 critique
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Existe aussi sur :
Cette année, nous célébrons les 40 ans de la sortie du tout premier opus de la série Super Mario Bros. Pour fêter cela en grandes pompes, Nintendo a ouvert son grand congélateur pour nous servir une galette de Super Mario Galaxy remise au goût (et aux consoles) du jour par Big N. Quel goût a donc ce plat réchauffé ?
Il y a presque 20 ans, dans une galaxie pas si lointaine…
Dure dure la vie chez Nintendo ! Après avoir imposé le mètre étalon du jeu de plateforme sur NES et Super Nintendo avec la série Super Mario Bros, inventé le genre plateforme 3D sur Nintendo 64, il était très compliqué de proposer quelque chose de neuf sur Gamecube. Mario Sunshine, malgré toutes ses qualités, s’était révélé une « simple » évolution de Super Mario 64, plus belle, plus ambitieuse mais aussi moins accessible. En 2007, sort Super Mario Galaxy, qui propose une toute nouvelle expérience adaptée au concept de motion gaming imposé par la Wii et son titre phare Wii Sports, sorti un an auparavant.
Sur Wii, on troque sa classique manette monobloc pour un couple télécommande Wiimote dans la main droite et module de contrôle Nunchuck dans la main gauche. L’action de viser l’écran et de diriger un curseur fait partie intégrale du système de jeu de Mario Galaxy. Le jeu est excellent et appelle une suite directe 2 ans et demi plus tard.
Dans la série Super Mario Galaxy, en plus des classiques niveaux à la Mario 64, on trouve des phases de jeu se déroulant sur des planétoïdes ayant leur propre gravité, plus ou moins étendus et dont il est possible de faire le tour. On collecte des fragments d’étoiles grâce au pointeur en forme d’étoile dirigé à la Wiimote. Ces fragments d’étoiles peuvent être renvoyés sur les ennemis en les pointant, toujours avec la Wiimote. Cette dernière sert aussi lorsqu’il faut voyager de planète en planète : en la secouant, Mario tournoie sur lui-même. En plus d’asséner des coups aux ennemis, ce mouvement exécuté à des endroits spécifiques permet de quitter le sol pour se rendre sur une autre planète. La Wiimote est enfin utilisée dans certaines phases de jeu où l’on va diriger Mario au gyroscope, en penchant la manette pour piloter une boule ou une monture.
Ce système de jeu innovant, complètement adapté à son support et allié au savoir faire des équipes de Nintendo, a donné naissance à deux titres incontournables qui, presque 20 ans plus tard, continuent à faire mouche et émerveillent par leur inventivité et leur mise en scène exemplaire.
En 2025, le motion gaming a fait long feu. La mode est aujourd’hui à la modularité chez Nintendo avec la Switch : une console à la fois portable et tactile , mais qui peut également se brancher à la TV. Dans les deux cas, la manette classique a fait son retour. C’est dans ce contexte que Big N décide de rééditer les deux opus de Super Mario Galaxy. Alors, l’expérience est elle toujours aussi bonne sur la Switch ?
Un remaster, pas un remake
Sur Wii, un capteur au-dessus de la TV permettait à la Wiimote de se repérer, offrant ainsi un pointage de l’écran très précis. Sur Switch, c’est une autre histoire. Plus de capteur externe, tout est géré par les gyroscopes à l’intérieur des Joycons. Si ces derniers sont bien plus précis que ceux du couple Wiimot /Nunchuck de la Wii, j’ai pu constater une petite latence et un pointage moins précis que sur Wii quand on joue avec les Joycons détachés.
Une touche permet de replacer le curseur au milieu de l’écran si celui-ci a trop dévié. Inutile de préciser que cette touche va beaucoup être utilisée dans cette réédition. Si les Joycons sont utilisés attachés à leur support de manette, ou si on joue avec une manette pro, c’est la manette qu’il faudra agiter pour diriger le pointeur, ce qui est un peu fatigant. En mode nomade, c’est carrément la console entière qu’il faudra bouger, pénalisant fortement le confort de jeu. Sur ce point, le portage sur la console moderne est un peu défaillant, mais reste agréable si on choisit de jouer avec les joycons détachés, un dans chaque main.
Côté visuel, pas de grande évolution : la résolution et les textures ont été adaptées aux consoles modernes, mais les équipes de Nintendo se sont arrêtées là. Pas d’élément de décor rajouté, pas de fioriture, on trouve en gros la même chose, avec une apparence lissée. En ressort une impression de minimalisme un peu cheap dans les environnements.
L’environnement sonore n’a pas changé non plus. Les musiques symphoniques de la série donnent un souffle vraiment épique à la série, avec des compositions originales grandioses et des adaptations classiques des thèmes de la série. Il est possible d’accéder à la bande son depuis le menu des jeux.
Il y a quand même quelques nouveautés sur ces versions : un mode de difficulté baptisé le mode assisté qui permet de bénéficier de points de vie en plus dès le début du niveau, une compatibilité avec les amiibo, permettant de débloquer des bonus, de nouveaux contes que nous lira Harmonie, et c’est à peu près tout. Un peu léger quand même, surtout que cette compilation est vendue au prix fort. 40 € le jeu ou 70 € les deux !
D’un côté, ces deux jeux sont excellents et n’ont pratiquement pas vieilli, mais le travail effectué pour leur restauration peine à justifier le prix de vente. Ces rééditions s’adresseront donc surtout à des nostalgiques fortunés. Pour ceux qui ne les ont pas connus lors de leur sortie, je recommanderais de craquer pour Mario Galaxy 2 et d’oublier l’opus fondateur. En effet, le deuxième opus, s’il est moins intéressant sur le plan narratif, reprend une partie des niveaux et des transformations de Mario du prédécesseur, et ajoute des nouveautés, en particulier la présence de Yoshi. Et pour ceux qui n’ont pas la fibre rétro et veulent du grand spectacle, le dernier opus 3D de Nintendo, Donkey Kong Bananza, leur apportera une expérience plus en phase avec les canons ludiques actuels.
