Caractéristiques
- Titre : Soleil Rouge
- Titre original : Red Sun
- Réalisateur(s) : Terence Young
- Avec : Charles Bronson, Ursula Andress, Toshirô Mifune, Alain Delon, Capucine...
- Editeur : Studiocanal
- Date de sortie Blu-Ray : 11 septembre 2024
- Date de sortie originale en salles : 15 septembre 1971
- Durée : 130 minutes
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- Note : 7/10 par 1 critique
Image 4K : 5/5
Soleil Rouge a été tourné en pellicule 35MM (pas plus d’infos) et le film fait peau neuve avec une restauration 4K réalisée par Transperfect Media à partir du négatif original 35 mm. Le film est donc issu d’un master 4K, au format respecté 1.85:1, avec une compression HEVC/H.265, une image BT.2020, WCG et une présentation en Dolby Vision (HDR10).
L’éditeur nous offre encore une superbe restauration. Le grain est bien présent, assez fin pour un long-métrage de cette période, homogène et non figé. Il n’augmente sur aucun plan, preuve d’une bonne restauration, mais aussi d’un matériel de base solide. Toutes les imperfections de la pellicule (craquelures, points blancs, etc.) ont bien été nettoyés. La stabilité de l’image est parfaite. Aucun scintillement n’est à déplorer. Les détails, que ce soit sur les rides des visages, les pores de la peau, barbes, cheveux, salissures des costumes et décors. Des collines rocheuses au train, tout est magnifique. La profondeur de l’image est également bonne, que ce soit pour les intérieurs ou les extérieurs.
En ce qui concerne les couleurs, ce n’est pas une explosion. Celles-ci sont assez ternes de base et cela donne un côté réaliste au film. Seuls, par exemple, les foulards jaunes des soldats ressortent vraiment. Les teintes de peau sont respectées. Il y a différents types de bronzages ou coups de soleil et tout est bien démarqué. Du côté des contrastes, c’est aussi beaucoup plus précis. Il y a peu de scènes sombres ou de nuit, mais elles passent bien. On retiendra de ce côté-là les scènes dans la maison close. Il n’y a pas grand chose à dire au niveau des noirs, qui sont très peu présents. Les blancs sont aussi au niveau et respectés. Quelques très légères saccades ont été détectées lors du visionnage, mais rien de bien grave. Une très belle restauration de la part de l’éditeur, que l’on ne peut que vous recommander.
Son : 3/5
StudioCanal (Love Actually, Le Voyeur) nous offre des pistes française et anglaise en LPCM 2.0. Celles-ci ont aussi été restaurées par Transperfect Media. Le mixage original étant en stéréo, il semble donc normal d’avoir ces pistes. Celles-ci sont puissantes comme il faut, biens réparties et assez amples sur les deux canaux. Les effets d’ambiance (bruits du train) ou les effets des scènes d’action (avec les coups de feu ou encore le bruit du feu pour le combat final) sont bien mixés. Les dialogues sont clairs pour la version originale. Pour la version française, le doublage est bon. Le volume de ce dernier s’incorpore bien au mixage original. Enfin, la musique de Maurice Jarre est bien mixée à l’ensemble. Deux pistes en 2.0 bien restaurées, qui nous permettent, malgré leurs limitations, de bien profiter du film. (NB : le système de notation pour le son est aussi basé sur les différents formats de pistes qui existent actuellement et donc, malgré que ce soit deux bonnes pistes, nous ne pouvons pas mettre plus que la note indiquée).
Bonus : 2,5/5
- Soleil Couchant : Steven Okazaki à propos de Toshiro Mifune (20′)
- Sur le tournage de Soleil Rouge – extrait pour le cinéma 1971 (9′)
Deux bonus pour cette édition. Dans le premier, Soleil Couchant : Steven Okazaki à propos de Toshiro Mifune, le réalisateur du documentaire Mifune : The last Samouraï revient sur la manière dont il a découvert l’acteur et l’a rencontré. Il discute aussi du cinéma japonais d’après-guerre, de la manière dont Mifune est devenu acteur, sa relation avec Akira Kurosawa, la création de son studio et sa carrière internationale. Enfin, il décrypte Soleil Rouge et le rôle de l’acteur. Un bon bonus.
Le second et dernier bonus, Sur le tournage de Soleil Rouge – extrait pour le cinéma 1971, est une featurette d’époque avec des images du tournage du film, mais aussi des interviews de Terence Young, Charles Bronson, Toshirô Mifune, Ursula Andress et Alain Delon.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
En 1871, un ambassadeur de l’Empereur japonais et ses deux gardes du corps, Kuroda et Namuro, traversent l’Ouest américain à bord d’un train qui les ménèra à la rencontre du Président des Etats-Unis. L’ambassadeur a pour mission d’offrir à son hôte un objet d’une valeur inestimable : un sabre de samouraï. Malheureusement, le convoi transporte également de l’or et est la cible de deux bandits sans foi ni loi, Gotch et Link. Ceux-ci parviennent à subtiliser la cargaison et dérobent par la même occasion le précieux cadeau… Gotch, réalisant le montant du larcin, n’hésite d’ailleurs pas une seconde à trahir Link et à s’enfuir avec le butin. Link va alors joindre ses forces avec Kuroda afin de retrouver le sabre et l’or.
Le Film
Terence Young est bien connu pour avoir réalisé trois films James Bond (dont le tout premier). Entouré de certaines des plus grandes stars de l’époque, il réalise le western spaghetti Soleil Rouge. Charles Bronson est impeccable dans un rôle à sa mesure. Le plus grand acteur japonais, Toshirô Mifune, s’offre un beau rôle international. Alain Delon est charismatique en méchant de service. Sans oublier les femmes avec les belles prestations de Ursula Andress et Capucine. Une histoire simple, mais qui fonctionne comme une sorte de buddy movie façon western avec Bronson et Mifune qui forment un excellent duo. Les scènes d’action sont plus que correctes, les décors espagnols sont superbes et la musique de Maurice Jarre, qui singe, à sa façon, la musique de Morricone, est sûrement le point faible du film. Loin d’être le meilleur des westerns, il reste tout de même un long-métrage solide qui se (re) visionne avec plaisir.